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D'un hamdoulah du bout des lèvres !

Publié le 18/08/2020
L Q O Mardi 18 aout 2020 D'un hamdoulah du bout des lèvres !par El-Houari Dilmi Parce que tout homme politique est, au sens fort du terme, un homme politique qui « promet », en quoi nos politiciens à nous sont-ils différents dans l'art de vendre de la flotte à une baleine menacée... de mourir de soif ?! Sinon, que peut représenter le vide ou le trop-plein politique dans un pays où le Premier des ministres himself se plaint que « 80% des décisions du président de la République ne sont pas exécutées » par les fieffés bureaucrates et autres « contre-révolutionnaires » ? « Selon les chiffres que j'ai reçus, 10 à 20% seulement des orientations du président de la République ont été appliquées », a confié, comme impuissant, Abdelaziz Djerad. Même si « 80% des Algériens se contentent d'un hamdoulah » du bout des lèvres ! C'est que les premiers ayants droit à disposer du destin collectif national sont ceux-là mêmes qui ont compris que le premier de(s) droit(s) est de faire croire aux autres que celui qui tire, use le premier d'une arme, fût-elle en caoutchouc recyclé, vaut toujours mieux que celui qui l'a fabriquée ? Parce que faire de la « boulitique » à la manière de l'autruche -seul animal officiellement doué de sens politique- est un peu comme raboter une urne piégeuse de voix détournées, rafistoler des isoloirs qui ne cachent plus rien, ou apprendre au peuple des votants à (sur) vivre avec un sourire jaune, le rire n'étant plus le propre de l'homme politique? La politique étant, chez nous, l'art de toujours faire croire aux autres que toutes les « bonnes idées » ne peuvent venir du peuple d'en bas, cela reviendrait presque à faire avaler un œuf pourri à une poule «ménopausée» ! «Théoriquement parlant», l'idéal politique étant de rendre possible ce qui est nécessaire, qui se souvient de cet homme politique bien de chez nous, « virtuose du genre », qui avait un jour déclamé -sans trembler- s'être gouré de peuple et donc de société, et qu'il fallait, en toute « logique manichéenne », suspendre toute activité politique de « son » Parti jusqu'à ce que le pays... importe un autre peuple !... Mais au lieu d'en sourire, un autre « homme boulitique » préféra en chialer en pensant que des « ghachi » ne peuvent valablement faire l'équivalent d'un peuple de votants, voter étant in fine un acte d'insoumission policée. Et comme l'argent aide à supporter la pauvreté, la politique selon le mode opératoire local, est de toujours apprendre au peuple que le meilleur moyen de prendre un train à l'heure, c'est de s'arranger pour rater le précédent. Mais comme rien n'est plus sérieux que la politique, Dieu créa le sens de l'humour chez le commun des politicards pour penser mordicus qu'on ne peut gagner et dépenser de l'argent en même temps, d'où le choix difficile à faire entre un « vendeur de rêves » et sa propre tronche. Parce que l'on ne ment jamais assez qu'avant les élections, pendant la guerre et après la chasse, un traître reste, aussi, un homme politique qui quitte son parti pour s'inscrire à un autre. Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s'inscrire au vôtre. Rien que ça ! L'homme politique étant lui-même un miroir qui ne réfléchit pas avant d'envoyer son image aux autres, un politicard est un peu comme, quand un philosophe qui, avant de répondre à votre question, vous ne savez plus ce que vous lui avez demandé. Et si la différence « fatale » entre une dictature et une démocratie est un peu comme choisir entre « ferme ta gueule » et « cause toujours », la politique en version vernaculaire est le portrait sans fard ni vernis frelaté de ceux qui la (dé) font ; c'est un peu comme les jambes, il y en a qui les utilisent pour marcher et d'autres pour faire leur propre chemin. Un politicien honnête étant selon la légendaire vox populi celui qui reste fidèle à celui qui l'a acheté, il faut croire que ça arrive que la vérité sorte de la bouche d'un politicien. Mais c'est toujours parce qu'un journaliste à la plume érodée a dû mal comprendre ! Et comme on entre en politique avec un bel avenir devant soi et on en sort avec un terrible passé, la seule explication qui vaille vraiment pour apprendre à ne jamais déprimer du « sérieux apoplectique » de nos hommes politiques est celle de croire que cette « engeance » pas comme les autres, ne fait, au mieux, que quelques années de Droit, puis toute une vie de travers !
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