Exclusif. Houda-Feraoun aux enquêteurs de la brigade de recherches de Bab Jedid : “Je ne tomberai pas seule !”

Imane Houda-Feraoun, l’ex-ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, du 15 mai 2015 au 4 janvier 2020, est toujours confiante et sûre d’elle-même en dépit de son implication dans plusieurs gros dossiers de corruption. Pour preuve, cette semaine elle a été encore une fois auditionnée par les enquêteurs de la brigade de recherches de Bab Jedid de la gendarmerie nationale, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes. Et au cours de cette audition, Houda-Feraoun a “bluffé” les enquêteurs par son franc-parler et son flegme imperturbable.

“Je ne tomberai pas seule”, a lâché l’ex-ministre face à des enquêteurs médusés par cet excés de confiance en soi dont avait fait preuve Imane Houda-Feraoun confirmant ainsi son statut de “personnalité protégée” qui aurait reçu des garanties en haut lieu quant à son sort face à la justice algérienne qui devra la juger pour plusieurs dossiers comme l’attribution de plusieurs marchés publics très onéreux à des sociétés étrangères ou des entreprises privées appartenant à des richissimes oligarques comme les frères Kouninef.

“Trafic d’influence”, “indus avantages»”, “dilapidation de deniers publics”, «passation de marchés en violation du code des marchés publics”, “abus de fonction”, Houda Feraoun est au coeur de tous les soupçons en raison de sa gestion opaque et chaotique de plusieurs budgets colossaux dans un secteur sensible et fragile. Cependant, selon nos sources, les enquêteurs de la brigade de Bab Jedid de la gendarmerie nationale peinent à se procurer des preuves accablantes car le dossier qui leur a été communiqué par d’autres services de sécurité comme la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) a été “vidé” de nombreux éléments troublants relatifs à plusieurs contrats et marchés financiers douteux. Cela démontre enfin, insistent nos sources, que l’ex-patron de la DGSI, le général Wassini Bouazza protégeait particulièrement Imane Houda Feraoun. Les enquêteurs n’ont pas pu encore accédé aux dossiers relatifs aux échanges “techniques et commerciaux” entre le ministère dirigé par Imane Houda Feraoun et le département des Transmissions, guerre électronique et systèmes, dirigée jusqu’au mois de juillet dernier par le puissant général-major Abdelkader Lachkhem.

"elle a fraudé"

elle doit payer et rendre sa fortune et ses biens à notre peuple!.