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"«Chaud» sera septembre!"

Publié le 21/08/2020
"L'EXPRESSION" Les procès des frères Kouninef, de Djamel Ould Abbès et Saïd Barkat reportés «Chaud» sera septembre!Le procès en appel du patron de Sovac, celui de Mme Maya, la fausse fille de Bouteflika ou encore l'affaire Baha Eddine Tliba vont s'ouvrir dans les toutes prochaines semaines, devant le tribunal. De grandes révélations attenduesDe grandes révélations attendues Chaud sera le mois de septembre en révélations. Avec la programmation de nombreux procès liés à la corruption, la rentrée judiciaire s'annonce des plus exaltantes. En effet, hier, deux importants procès ont été renvoyés au mois de septembre où sont déjà programmés bien d'autres affaires. Le tribunal de Sidi M'hamed a ainsi renvoyé le procès des frères Kouninef au 2 septembre et celui de l'ex-secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès en sa qualité d'ancien ministre de la Solidarité et son successeur, Saïd Barkat, au 9 du même mois. Les demandes de renvoi ont été formulées par les avocats de la partie civile et de la défense. Certains ont demandé plus de temps pour prendre connaissance du dossier alors que d'autres ont exigé la convocation des parties absentes. Ces deux dossiers sont très attendus et promettent d'être riches en divulgations. Le dossier des frères Kouninef va lever le voile sur les dessous des nombreux marchés accordés à ces derniers, leurs montants et les crédits alloués par les banques publiques. Il mettra en avant l'implication de hauts fonctionnaires également. Au nombre de quatre, les frères Kouninef poursuivis, notamment pour dilapidation, blanchiment, transfert illicite de devises à l'étranger et financement occulte du 5ème mandat du président déchu, sont Noah-Tarek, Abdelkader-Karim et Réda, tous en détention depuis le mois d'avril 2019 et leur soeur Souad qui comparaîtra librement. Seize autres personnes sont également mises en accusation dans cette affaire dont B. Kaddour, le gérant du groupe KouGc, placé également en détention provisoire et des cadres des ministères de l'Industrie, de l'Agriculture, du Fonds national d'investissement et de l'hydraulique. Cependant, il ne s'agit là que du dossier instruit par le tribunal d'Alger. Un second dossier portant sur les mêmes faits reprochés aux Kouninef, mais dans lesquels seraient impliqués des privilégiés de juridiction, à savoir les ex-Premiers-minis-tres, des anciens ministres et ex-walis, a été transmis, en juillet 2019 à la Cour suprême pour instruction. Toutefois, ce dossier est loin d'être finalisé puisque les interrogatoires semblent n'avoir même pas débuté. Les noms des ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ou encore ceux de l'ex-ministre de l'Industrie, Abdessalem Bouchouareb (en fuite), des Télécommunications, Houda Feraoun, et des Ressources en eau, Hocine Necib, ont tous été cités dans les enquêtes préliminaires. C'est également le cas pour les trois ex-walis d'Alger. Ces derniers devraient être entendus, dans un premier temps comme témoins, par le juge d'instruction avant d'être inculpés dans le cas de l'existence de preuves accablantes les mettant en cause. Une fois l'instruction terminée au niveau de la Cour suprême le dossier est programmé devant le tribunal et généralement, depuis le début des procès liés à la corruption, les juges procèdent à la jonction des dossiers de la Cour suprême, et du tribunal traitant de la même affaire. Si le même procédé sera appliqué à l'affaire Kouninef, il faut s'attendre alors à son renvoi pour les quelques mois à venir. Dans le cas contraire, les hauts cadres ne comparaîtront dans ce procès que comme témoins. Quelle que soit l'option choisie, le procès portera sur les nombreux marchés obtenus dans différents domaines de l'hydraulique, le génie civil, les mines, la téléphonie mobile ou encore le transport, par la fratrie Kouninef, connue pour sa proximité du cercle présidentiel. Il révèlera également les montants colossaux des crédits bancaires de milliers de milliards qui ont été accordés. Outre l'affaire Kouninef, le tribunal de Sidi M'hamed va examiner l'affaire de Djamel Ould Abbès et son successeur, Saïd Barkat. Les deux ex-ministres de la Solidarité sont poursuivis avec plus d'une vingtaine d'autres personnes dont El Wafi, le fils de Ould Abbès, pour, notamment détournement et dilapidation d'au moins 600 milliards. L'affaire connue comme étant celle de Mme Maya, la fausse fille de l'ex-président Bouteflika, où est impliqué, notamment l'ex-Dgsn et les anciens ministres Abdelghani Zalène et Mohamed El Ghazi ainsi que le fils de ce dernier, a été renvoyée pour mercredi prochain, mais de nombreux avocats pensent qu'un second renvoi n'est pas à écarter et que le procès ne s'ouvrira pas avant le mois de septembre. À cette même date, le procès en appel de Mourad Oulmi, le patron de Sovac, est programmé à la cour d'Alger. Enfin, l'affaire de l'ex-sénateur de Annaba, Baha Eddine Tliba, devra s'ouvrir le 2 septembre prochain. Hasna YACOUBHasna YACOUB 00:00 | 20-08-2020
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Les Commentaires

Les procès des frères Kouninef, de Djamel Ould Abbès et Saïd Barkat reportés

«Chaud» sera septembre!
Le procès en appel du patron de Sovac, celui de Mme Maya, la fausse fille de Bouteflika ou encore l'affaire Baha Eddine Tliba vont s'ouvrir dans les toutes prochaines semaines, devant le tribunal.

De grandes révélations attenduesDe grandes révélations attendues
Chaud sera le mois de septembre en révélations. Avec la programmation de nombreux procès liés à la corruption, la rentrée judiciaire s'annonce des plus exaltantes. En effet, hier, deux importants procès ont été renvoyés au mois de septembre où sont déjà programmés bien d'autres affaires. Le tribunal de Sidi M'hamed a ainsi renvoyé le procès des frères Kouninef au 2 septembre et celui de l'ex-secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès en sa qualité d'ancien ministre de la Solidarité et son successeur, Saïd Barkat, au 9 du même mois. Les demandes de renvoi ont été formulées par les avocats de la partie civile et de la défense. Certains ont demandé plus de temps pour prendre connaissance du dossier alors que d'autres ont exigé la convocation des parties absentes.
Ces deux dossiers sont très attendus et promettent d'être riches en divulgations. Le dossier des frères Kouninef va lever le voile sur les dessous des nombreux marchés accordés à ces derniers, leurs montants et les crédits alloués par les banques publiques. Il mettra en avant l'implication de hauts fonctionnaires également. Au nombre de quatre, les frères Kouninef poursuivis, notamment pour dilapidation, blanchiment, transfert illicite de devises à l'étranger et financement occulte du 5ème mandat du président déchu, sont Noah-Tarek, Abdelkader-Karim et Réda, tous en détention depuis le mois d'avril 2019 et leur soeur Souad qui comparaîtra librement. Seize autres personnes sont également mises en accusation dans cette affaire dont B. Kaddour, le gérant du groupe KouGc, placé également en détention provisoire et des cadres des ministères de l'Industrie, de l'Agriculture, du Fonds national d'investissement et de l'hydraulique. Cependant, il ne s'agit là que du dossier instruit par le tribunal d'Alger. Un second dossier portant sur les mêmes faits reprochés aux Kouninef, mais dans lesquels seraient impliqués des privilégiés de juridiction, à savoir les ex-Premiers-minis-tres, des anciens ministres et ex-walis, a été transmis, en juillet 2019 à la Cour suprême pour instruction. Toutefois, ce dossier est loin d'être finalisé puisque les interrogatoires semblent n'avoir même pas débuté. Les noms des ex-Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ou encore ceux de l'ex-ministre de l'Industrie, Abdessalem Bouchouareb (en fuite), des Télécommunications, Houda Feraoun, et des Ressources en eau, Hocine Necib, ont tous été cités dans les enquêtes préliminaires. C'est également le cas pour les trois ex-walis d'Alger. Ces derniers devraient être entendus, dans un premier temps comme témoins, par le juge d'instruction avant d'être inculpés dans le cas de l'existence de preuves accablantes les mettant en cause. Une fois l'instruction terminée au niveau de la Cour suprême le dossier est programmé devant le tribunal et généralement, depuis le début des procès liés à la corruption, les juges procèdent à la jonction des dossiers de la Cour suprême, et du tribunal traitant de la même affaire. Si le même procédé sera appliqué à l'affaire Kouninef, il faut s'attendre alors à son renvoi pour les quelques mois à venir. Dans le cas contraire, les hauts cadres ne comparaîtront dans ce procès que comme témoins. Quelle que soit l'option choisie, le procès portera sur les nombreux marchés obtenus dans différents domaines de l'hydraulique, le génie civil, les mines, la téléphonie mobile ou encore le transport, par la fratrie Kouninef, connue pour sa proximité du cercle présidentiel. Il révèlera également les montants colossaux des crédits bancaires de milliers de milliards qui ont été accordés. Outre l'affaire Kouninef, le tribunal de Sidi M'hamed va examiner l'affaire de Djamel Ould Abbès et son successeur, Saïd Barkat. Les deux ex-ministres de la Solidarité sont poursuivis avec plus d'une vingtaine d'autres personnes dont El Wafi, le fils de Ould Abbès, pour, notamment détournement et dilapidation d'au moins 600 milliards. L'affaire connue comme étant celle de Mme Maya, la fausse fille de l'ex-président Bouteflika, où est impliqué, notamment l'ex-Dgsn et les anciens ministres Abdelghani Zalène et Mohamed El Ghazi ainsi que le fils de ce dernier, a été renvoyée pour mercredi prochain, mais de nombreux avocats pensent qu'un second renvoi n'est pas à écarter et que le procès ne s'ouvrira pas avant le mois de septembre. À cette même date, le procès en appel de Mourad Oulmi, le patron de Sovac, est programmé à la cour d'Alger. Enfin, l'affaire de l'ex-sénateur de Annaba, Baha Eddine Tliba, devra s'ouvrir le 2 septembre prochain.
"Le procès en appel du patron de Sovac, celui de Mme Maya, la fausse fille de Bouteflika ou encore l'affaire Baha Eddine Tliba vont s'ouvrir dans les toutes prochaines semaines, devant le tribunal3.
"Tu vas payer!"


" Enfin, l'affaire de l'ex-sénateur de Annaba, Baha Eddine Tliba, devra s'ouvrir le 2 septembre prochain".
"Tout vient à point à qui sait attendre"
drebki

on t'a pas oublier...ton tour viendra...tu es réservé pour le désert pour mieux te savourer!.
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