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Les forêts de Guelma, une échappatoire pour les familles face à la chaleur et l’épidémie

Publié le 21/08/2020
"DMA"Rédaction/APS 16, Août, 2020 Les forêts de Guelma, une échappatoire pour les familles face à la chaleur et l’épidémie: La wilaya de Guelma avec ses forêts couvrant une bonne partie de sa superficie offre aux familles en été une échappatoire face à la canicule et aux tracas de l’épidémie de Covid-19. Dès le matin, de nombreuses familles issues des grandes villes et des agglomérations prennent la direction des villages et douars de leurs ancêtres dans les campagnes où les enfants découvrent l’infinité des espaces ouverts et les plus âgés retrouvent leurs vieux petits bonheurs d’une vie simple et paisible. Des forêts de Béni Salah à celles de djebel El Ansal (Oued Zenati) et Bouarbid (Hammam Debagh) en passant par les forêts de Houara et des montagnes Maouna, les familles s’y dispersent spontanément à des distances respectueuses des obligations de distanciation physique, a constaté l’APS lors d’une tournée à travers ces aires forestières verdoyantes et ombragées. Abdelhamid, un retraité, affirme ainsi que les restrictions imposées par les craintes de contamination par le coronavirus du fait de la promiscuité des villes l’ont poussé à changer la destination des sorties familiales du littoral vers son village natal sur les montagnes Houara, dans la commune de Djebala Khemissi à 15 km à l’Est du chef-lieu de wilaya. « Les longues heures passées par les enfants au douar de leur grand-père, loin des jeux électroniques et de l’espace bleu, leur ont permis de se familiariser avec nombre d’arbres et de plantes dont le caroubier, le chêne-liège, le chêne vert et le basilic, ainsi que des animaux domestiques qu’ils ne voyaient que dans la télévision à l’instar de l’âne, le cheval et le bœuf », confie-t-il. De son côté, Saïd assure que ses enfants, du fait de la multiplication de ces sorties, « sont devenus des passionnés de la vie à la campagne et insistent à se rendre quotidiennement aux forêts des monts Maouna qui s’élèvent à 1.500 mètres au-dessus du niveau de la mer et se trouvent à peine à 10 km de la ville de Guelma. » Saïd, indique avoir saisi ces occasions d’évasion pour initier ses enfants à certains jeux traditionnels, dont « le fusil au laurier-rose » dont la munition est la scille maritime localement appelée El Ansal, qui est un jeu inoffensif, ou encore El Moglaa et cache-cache. Des projets pour revivifier les forêts et montagnes Les projets engagés au cours des précédentes années au profit des petits villages et campagnes, notamment le programme du logement rural, l’ouverture de pistes, le revêtement des routes de montagnes et la création de forêts récréatives ont redonné aux campagnes une dynamique sociale et économique visible. A ce propos, le wali de Guelma, Kamel Abla, a déclaré à l’APS que la wilaya a accompli de « grands progrès » en matière de développement des zones montagneuses et forestières favorisant la fixation des populations rurales et la dynamisation de la vie économique grâce surtout aux projets de désenclavement et du logement rural. Entre 2017 et 2019, des actions de réhabilitation de 157,3 km de chemins de wilaya desservant multiples villages et mechtas montagneux ont été financées par le Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales, a fait savoir le même responsable, relevant que d’importantes autres enveloppes financières ont été consacrées à l’ouverture et à l’entretien de 324 km de chemins communaux à travers l’ensemble des 34 communes de la wilaya. En 2019, pas moins de 91 nouveaux projets de divers programmes et 40 opérations des programmes communaux de développement ont été inscrits pour l’entretien de chemins communaux et l’ouverture de pistes sur 370 km, en sus de la réhabilitation de 95 km de chemins de wilaya. La Conservation des forêts a, de son côté, conçu un programme important d’exploitation des aires forestières à des fins économiques, sociales et touristiques, a indiqué le chef du service de protection de la flore de cette institution, Abdelghani Guerboua, qui a rappelé que 31% de la superficie de la wilaya est couverte de forêts. Selon la même source, trois aires récréatives ont été aménagées au cours des deux dernières années sur 21 hectares de la forêt Ain Safra (commune de Bendjerah), 22 hectares de la forêt Kehila (commune de Bouchegouf) et 15 hectares de la forêt de Djebel Arbia (commune d’Oued Zenati). La gestion de ces aires a été accordée à trois investisseurs privés. Ces aires récréatives offrent aux visiteurs des jeux pour enfants, des circuits de randonnée et des lieux de repos avec cafés et restaurants alimentés par l’énergie solaire, a souligné le même cadre. La conservation des forêts prépare actuellement les dossiers de six autres forêts récréatives proposées dans les communes de Belkheir, Djebala Khemissi, Bordj Sebat, Ain Benbeidha et Ain Makhlouf sur une superficie globale de 259 hectares, a indiqué M. Guerboua. Les brigades de la conservation des forêts s’attachent en outre à accompagner durant les week-ends notamment les visiteurs des forêts en quête de détente et de fraîcheur afin de veiller à la protection du couvert végétal contre les incendies et certains comportements nuisibles à l’environnement.
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La wilaya de Guelma avec ses forêts couvrant une bonne partie de sa superficie offre aux familles en été une échappatoire face à la canicule et aux tracas de l’épidémie de Covid-19.

Dès le matin, de nombreuses familles issues des grandes villes et des agglomérations prennent la direction des villages et douars de leurs ancêtres dans les campagnes où les enfants découvrent l’infinité des espaces ouverts et les plus âgés retrouvent leurs vieux petits bonheurs d’une vie simple et paisible.

Des forêts de Béni Salah à celles de djebel El Ansal (Oued Zenati) et Bouarbid (Hammam Debagh) en passant par les forêts de Houara et des montagnes Maouna, les familles s’y dispersent spontanément à des distances respectueuses des obligations de distanciation physique, a constaté l’APS lors d’une tournée à travers ces aires forestières verdoyantes et ombragées.

Abdelhamid, un retraité, affirme ainsi que les restrictions imposées par les craintes de contamination par le coronavirus du fait de la promiscuité des villes l’ont poussé à changer la destination des sorties familiales du littoral vers son village natal sur les montagnes Houara, dans la commune de Djebala Khemissi à 15 km à l’Est du chef-lieu de wilaya.

« Les longues heures passées par les enfants au douar de leur grand-père, loin des jeux électroniques et de l’espace bleu, leur ont permis de se familiariser avec nombre d’arbres et de plantes dont le caroubier, le chêne-liège, le chêne vert et le basilic, ainsi que des animaux domestiques qu’ils ne voyaient que dans la télévision à l’instar de l’âne, le cheval et le bœuf », confie-t-il.

De son côté, Saïd assure que ses enfants, du fait de la multiplication de ces sorties, « sont devenus des passionnés de la vie à la campagne et insistent à se rendre quotidiennement aux forêts des monts Maouna qui s’élèvent à 1.500 mètres au-dessus du niveau de la mer et se trouvent à peine à 10 km de la ville de Guelma. »

Saïd, indique avoir saisi ces occasions d’évasion pour initier ses enfants à certains jeux traditionnels, dont « le fusil au laurier-rose » dont la munition est la scille maritime localement appelée El Ansal, qui est un jeu inoffensif, ou encore El Moglaa et cache-cache.

Des projets pour revivifier les forêts et montagnes
Les projets engagés au cours des précédentes années au profit des petits villages et campagnes, notamment le programme du logement rural, l’ouverture de pistes, le revêtement des routes de montagnes et la création de forêts récréatives ont redonné aux campagnes une dynamique sociale et économique visible.

A ce propos, le wali de Guelma, Kamel Abla, a déclaré à l’APS que la wilaya a accompli de « grands progrès » en matière de développement des zones montagneuses et forestières favorisant la fixation des populations rurales et la dynamisation de la vie économique grâce surtout aux projets de désenclavement et du logement rural.

Entre 2017 et 2019, des actions de réhabilitation de 157,3 km de chemins de wilaya desservant multiples villages et mechtas montagneux ont été financées par le Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales, a fait savoir le même responsable, relevant que d’importantes autres enveloppes financières ont été consacrées à l’ouverture et à l’entretien de 324 km de chemins communaux à travers l’ensemble des 34 communes de la wilaya.

En 2019, pas moins de 91 nouveaux projets de divers programmes et 40 opérations des programmes communaux de développement ont été inscrits pour l’entretien de chemins communaux et l’ouverture de pistes sur 370 km, en sus de la réhabilitation de 95 km de chemins de wilaya.

La Conservation des forêts a, de son côté, conçu un programme important d’exploitation des aires forestières à des fins économiques, sociales et touristiques, a indiqué le chef du service de protection de la flore de cette institution, Abdelghani Guerboua, qui a rappelé que 31% de la superficie de la wilaya est couverte de forêts.

Selon la même source, trois aires récréatives ont été aménagées au cours des deux dernières années sur 21 hectares de la forêt Ain Safra (commune de Bendjerah), 22 hectares de la forêt Kehila (commune de Bouchegouf) et 15 hectares de la forêt de Djebel Arbia (commune d’Oued Zenati). La gestion de ces aires a été accordée à trois investisseurs privés.

Ces aires récréatives offrent aux visiteurs des jeux pour enfants, des circuits de randonnée et des lieux de repos avec cafés et restaurants alimentés par l’énergie solaire, a souligné le même cadre.

La conservation des forêts prépare actuellement les dossiers de six autres forêts récréatives proposées dans les communes de Belkheir, Djebala Khemissi, Bordj Sebat, Ain Benbeidha et Ain Makhlouf sur une superficie globale de 259 hectares, a indiqué M. Guerboua.

Les brigades de la conservation des forêts s’attachent en outre à accompagner durant les week-ends notamment les visiteurs des forêts en quête de détente et de fraîcheur afin de veiller à la protection du couvert végétal contre les incendies et certains comportements nuisibles à l’environnement.

"le bonheur"

sont les choses les plus simples de la vie.BRAVO pour les pères de familles qui font le bonheur de leurs enfants;

« Les longues heures passées par les enfants au douar de leur grand-père, loin des jeux électroniques et de l’espace bleu, leur ont permis de se familiariser avec nombre d’arbres et de plantes dont le caroubier, le chêne-liège, le chêne vert et le basilic, ainsi que des animaux domestiques qu’ils ne voyaient que dans la télévision à l’instar de l’âne, le cheval et le bœuf », confie-t-il.
malheureusement beaucoup ne voient pas qu'ils ont le bonheur à la portée de la main;
toute la journée ils sont prisonniers de leurs smarphone ou bien de la télé ne savent plus et n'on jamais vu une vache, un arbre fruitiers, l'air pur de la campagne ramasser des olives, aller se baigner dans les oueds...les pauvres ils ne connaissent que les problèmes des quartiers et le béton qui les entoure...il suffit de sortir à quelques kilomètres!.
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