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"Les biens mal acquis en Les biens mal acquis en France en ligne de mire France en ligne de mire"

Publié le 29/08/2020
"El Watan" Samedi 29 août 2020 L’ALGÉRIE DEMANDE L’AIDE DE LA JUSTICE FRANÇAISE POUR ÉTABLIR LE PATRIMOINE D’UNE DIZAINE D’ANCIENS DIRIGEANTS Les biens mal acquis en France en ligne de mire!.
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Les Commentaires

L’ALGÉRIE DEMANDE L’AIDE DE LA JUSTICE FRANÇAISE
POUR ÉTABLIR LE PATRIMOINE D’UNE DIZAINE D’ANCIENS DIRIGEANTS
Les biens mal acquis en France en ligne de mire!.

L’ALGÉRIE DEMANDE L’AIDE DE LA JUSTICE FRANÇAISE
POUR ÉTABLIR LE PATRIMOINE D’UNE DIZAINE D’ANCIENS DIRIGEANTS
Les biens mal acquis en France en ligne de mire
L
a justice algérienne a demandé l’aide
de la justice française afin d’établir le
patrimoine réel d’une dizaine de ses ressortissants, apprend-on dans l’édition récente de
l’hebdomadaire français Le Point.
Il s’agirait, à en croire le journal français, de
personnalités liées au régime de Bouteflika
ayant acquis des biens en France. «Les informations demandées sont bien plus larges que
les aspects fiscaux», indique-t-on à Paris. Et
au journal français de glisser : «Abdelmadjid
Tebboune considère aujourd’hui qu’il a les
mains libres pour tenter de récupérer les biens
mal acquis en France (…).» Le pouvoir algérien
ne veut pas que les ONG comme Transparency
International se mêlent de ce qu’il considère
comme ses affaires intérieures. Est-ce là une
partie de la «khota» (le plan) pour la récupération de l’argent détourné que Abdelmadjid
Tebboune refusait de dévoiler lorsqu’il était
candidat à la Présidentielle ? «La récupération
de cet argent est mon affaire, disait-il. Il suffit
que je révèle mon plan pour qu’ils développent
un contre-plan.» Plus récemment, il affirmait :
«Pour ce qui est de la récupération des fonds détournés, nous sommes dans l’attente du feu vert
de la justice, qui n’a pas encore statué sur tous
les dossiers et établi les montants détournés.
Les fonds détournés se trouvent à l’intérieur du
pays ainsi que dans d’autres endroits, comme
Genève, ou dissimulés dans des pays réputés
pour leurs facilitations fiscales. Une fois ces
dossiers définitivement clos par la justice, nous
allons entamer les procédures nécessaires, soit
par le biais d’avocats algériens ou étrangers,
ou par l’activation des conventions conclues
avec ces pays. Ces fonds seront indubitablement
récupérés et ça se fera par le biais de la justice.»
Il y a lieu de penser que sur le plan diplomatique, Alger et Paris entretiennent une «lune de
miel», caractérisée par des échanges téléphoniques fréquents entre les présidents Tebboune
et Macron. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu jeudi une communication téléphonique de son homologue français,
Emmanuel Macron, au cours de laquelle les
deux chefs d’Etat ont évoqué les relations bilatérales et les développements de la situation en
Libye et au Mali, a indiqué un communiqué de
la présidence de la République.
DES DIRIGEANTS VISÉS
Les noms des personnes visées par la justice
algérienne n’ont pas été révélés, mais il est à
parier qu’il s’agit de dirigeants dont la roue a
tourné. Le fait est qu’avant même le hirak et la
démission de Abdelaziz Bouteflika, des informations ont filtré sur l’inclination de quelques
ténors de la nomenklatura algérienne pour les
résidences de luxe en France. Selon les statistiques des notaires de Paris, entre 2010 et 2014,
«près d’un bien sur dix (appartement ou maison) acquis en Ile-de-France par un étranger
l’est par un Algérien». Une enquête menée par
deux reporters français et publiée dans un livre
Paris Alger, une histoire personnelle, a donné
quelques noms ainsi que les sommes astronomiques qui ont été versées pour l’acquisition de
ces biens. Ils citent notamment le cas de l’ancien
ministre Abdessalem Bouchareb, actuellement
en fuite, ayant joué un rôle-clé dans les affaires
de corruption et condamné par contumace dans
quatre procès successifs. Il aurait ainsi, selon
cette source, acquis en 2006, alors qu’il était
député RND, deux lots au 1er étage d’une surface de 156 m2
, dans un quartier prisé de Paris,
d’une valeur de 1 180 000 euros. Aujourd’hui, le
bien immobilier du ministre est évalué à plus de
trois millions d’euros.
L’autre nom qui a circulé est celui de Rym
Sellal, la fille du Premier ministre Abdelmalek
Sellal, actuellement sous les verrous. Le 27 avril
2007, Rym, 28 ans à l’époque, achète un appartement aux Champs-Elysées pour la modique
somme de 860 000 euros. «Le document notarié
ne fait apparaître aucun prêt bancaire, mais
précise que 50 000 euros ont été versés avant ce
jour et hors comptabilité de l’étude notariale»,
lit-on dans l’enquête menée par les auteurs du
livre.
Dans ce qui s’apparente à un Monopoly parisien, l’ancien secrétaire général du FLN et exprésident de l’APN, Amar Saadani, aurait lui
aussi succombé au charme de la ville Lumière,
choisissant l’un des hauts-lieux de la bourgeoise
parisienne, Neuilly-sur-Seine, pour domicile.
«Saadani est bien propriétaire d’un appartement à Neuilly, qu’il utilise lors de ses déplacement en France, mais il est occupé par l’une
de ses filles», raconte l’avocat du patron du
FLN, Jean-Yves Dupeux, qui s’occupe bien des
affaires du chef du FLN reconverti. Selon l’acte
de vente, «Amar Saadani a entamé en son nom
propre les premières démarches avec le vendeur
avant de constituer une SCI plus discrète»,
révèle le livre.
Hamid Melzi, ex-PDG de la Société d’investissement hôtelier (SIH), aurait aussi acquis
plusieurs biens dans la capitale française. Il faut
dire que ces activités avaient été tolérées par
les autorités françaises. Certes, l’Algérie et la
France ont signé en 2016 une convention bilatérale d’entraide judiciaire en matière pénale (un
document signé côté algérien par le ministre de
la Justice Tayeb Louh, actuellement en prison),
prévoyant notamment l’autorisation des auditions par visioconférence, le partage des avoirs
criminels confisqués, l’échange d’extraits de
casiers judiciaires par voie électronique, mais
également des règles de protection des données
personnelles compatibles avec les engagements
européens de la France. A y regarder de plus
près, il apparaît, selon un article du Figaro,
qu’une clause permettait la protection des dirigeants algériens corrompus à travers l’alerte de
l’Algérie des procédures engagées par la justice
française et le renvoi de ce type d’affaire en
Algérie. Amel B.
● Il s’agirait, à en croire le journal français Le Point, de personnalités liées au régime de Bouteflika ayant acquis des biens en France ● Les noms
des personnes visées par la justice algérienne n’ont pas été révélés, mais il est à parier qu’il s’agit de dirigeants dont la roue a tourné.
"Enfin"

L'Algérie fait ce qu'il faut pour récupérer des sommes colossales d'argent du peuple détourné par des corrompus de l'ancien régime!...le président A.Tebboune fait un remarquable travail!.
"Le peuple veut voir en prison"

Le secrétaire du FLN...qui a déshonorer la mémoires de nos chouhadas...en fuite.

Le ministre de l'industrie...en fuite.

Le ministre de l'énergie...en fuite.

Le golden boy Farid Bedjaoui...en fuite.
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