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"Nationale Dix ans de prison requis contre Tliba"

Publié le 03/09/2020
"L J I" Par Mohamed K. Publié le 02 sept. 2020 à 15:55 "Nationale Dix ans de prison requis contre Tliba"Le procureur général du Tribunal de Sidi Mhamed d’Alger a requis mercredi en début d’après -midi, au terme de l’audition des mis en cause, une peine de dix ans de prison ferme et 8 millions de dinars d’amende contre le député d’Annaba Baha Ediine Tliba et Skander Ould Abbès. Une peine maximale est également requise contre El Wafi Ould Abbès, le deuxième fils de l’ex- secrétaire général du FLN , actuellement en fuite à l’étranger, dans la même affaire de “blanchiment d’argent” lors des législatives de 2017. Sept 07 années de prison ferme et deux (02) millions d’amende sont requis contre Khelladi Bouchnak et trois ans de prison ferme et 1 million de dinars d’amende à l’encontre de Habchi Mohamed. Le procureur a également requis la saisie de tous les biens des accusés, acquis en dehors des activités non conformes à la loi. L’affaire concerne surtout la vente des places de candidatures sur les listes du FLN lors des législatives de 2017. Ces places avaient un tarif en fonction du classement. Un barème existait et que des pontes du parti, notamment les plus influents, imposaient aux ambitieux qui voulaient devenir député. C’est le règne de la chkara. La vente des sièges a rapporté un peu plus de 300 milliards de centimes. Ainsi, ce procès aura levé le voile sur des pratiques nauséabondes de la corruption politique. L’ex-député d’Annaba et ancien vice-président de l’APN, chargé lourdement les deux fils Ould Abbès, Mehdi et Skander. Selon ses dires, ils exigeaient pas moins de 9 milliards de centimes pour la désignation des candidats en tète de liste lors des législatives. Tliba a déclaré qu’il a avisé les services de sécurité pour dénoncer ses pratiques, et qu’il a même parlé avec le responsable des services secret de l’époque, actuellement incarcéré à la prison militaire de Blida.Il dira aussi que « les deux fils Ould Abbès ont fait du FLN une propriété privé amassant des milliards par des pratiques odieuses et je fus le seul avoir eu le courage de dénoncer leurs agissements ». Tliba niera être le propriétaire des sommes d’argent saisie au domicile des Ould Abbès, estimant : « c’est un coup monté contre moi ». Mehdi et Skander Ould Abbès avaient nié toute implication dans cette affaire. L’un d’entre eux dira au juge: « Saïd Bouteflika a appelé mon père en état d’ivresse à une heure du matin pour lui donner des ordres pour les têtes de liste, et c’est Sellal qui préparait ces listes électorales». Mais les questions resteront sans réponse quand le juge demandera la provenance des 6 milles dossiers de candidatures trouvés au domicile des Ould Abbès à Moretti, en plus des 200.000 euros, 4,8 milliards de centimes. Le juge a révélé que cette opération avait rapporté 300 milliards de centimes au patron du FLN, dont le député Baha Eddine Tliba était le complice. Difficile de ne pas croire que la majorité des députés de l’ex-parti unique qui siègent encore à l’APN et qui vont débattre du projet de révision constitutionnelle n’ont pas acheté au prix fort leurs mandats.
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Le procureur général du Tribunal de Sidi Mhamed d’Alger a requis mercredi en début d’après -midi, au terme de l’audition des mis en cause, une peine de dix ans de prison ferme et 8 millions de dinars d’amende contre le député d’Annaba Baha Ediine Tliba et Skander Ould Abbès.

Une peine maximale est également requise contre El Wafi Ould Abbès, le deuxième fils de l’ex- secrétaire général du FLN , actuellement en fuite à l’étranger, dans la même affaire de “blanchiment d’argent” lors des législatives de 2017.
Sept 07 années de prison ferme et deux (02) millions d’amende sont requis contre Khelladi Bouchnak et trois ans de prison ferme et 1 million de dinars d’amende à l’encontre de Habchi Mohamed.

Le procureur a également requis la saisie de tous les biens des accusés, acquis en dehors des activités non conformes à la loi.

L’affaire concerne surtout la vente des places de candidatures sur les listes du FLN lors des législatives de 2017. Ces places avaient un tarif en fonction du classement. Un barème existait et que des pontes du parti, notamment les plus influents, imposaient aux ambitieux qui voulaient devenir député. C’est le règne de la chkara. La vente des sièges a rapporté un peu plus de 300 milliards de centimes.
Ainsi, ce procès aura levé le voile sur des pratiques nauséabondes de la corruption politique.

L’ex-député d’Annaba et ancien vice-président de l’APN, chargé lourdement les deux fils Ould Abbès, Mehdi et Skander. Selon ses dires, ils exigeaient pas moins de 9 milliards de centimes pour la désignation des candidats en tète de liste lors des législatives.
Tliba a déclaré qu’il a avisé les services de sécurité pour dénoncer ses pratiques, et qu’il a même parlé avec le responsable des services secret de l’époque, actuellement incarcéré à la prison militaire de Blida.Il dira aussi que « les deux fils Ould Abbès ont fait du FLN une propriété privé amassant des milliards par des pratiques odieuses et je fus le seul avoir eu le courage de dénoncer leurs agissements ».
Tliba niera être le propriétaire des sommes d’argent saisie au domicile des Ould Abbès, estimant : « c’est un coup monté contre moi ».
Mehdi et Skander Ould Abbès avaient nié toute implication dans cette affaire. L’un d’entre eux dira au juge: « Saïd Bouteflika a appelé mon père en état d’ivresse à une heure du matin pour lui donner des ordres pour les têtes de liste, et c’est Sellal qui préparait ces listes électorales».

Mais les questions resteront sans réponse quand le juge demandera la provenance des 6 milles dossiers de candidatures trouvés au domicile des Ould Abbès à Moretti, en plus des 200.000 euros, 4,8 milliards de centimes.

Le juge a révélé que cette opération avait rapporté 300 milliards de centimes au patron du FLN, dont le député Baha Eddine Tliba était le complice.

Difficile de ne pas croire que la majorité des députés de l’ex-parti unique qui siègent encore à l’APN et qui vont débattre du projet de révision constitutionnelle n’ont pas acheté au prix fort leurs mandats.

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