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"Annaba Des scènes intolérables à l’Hôpital Ibn Sina"

Publié le 04/09/2020
"L'E R" 03 Sep 2020 "Annaba Des scènes intolérables à l’Hôpital Ibn Sina"Une enseignante hospitalisée à l’hôpital Ibn Sina n’a pas hésité à dénoncer l’état déplorable des lieux, en particulier le pavillon de la médecine interne. Des saletés partout, des vêtements de personnes décédées entassées à même le sol, sans aucun respect pour ceux qui les portaient, des sachets de détritus, des toilettes encombrées par les etc..D’une voix essoufflée, la bonne dame dénonce le laisser aller « que peut faire une femme de ménage devant ces saletés ? Les boites de nourritures forment un tas, les médecins et les infirmiers disparaissent dès qu’il fait nuit. La veille j’avais manqué de mourir et personne n’était présent pour me secourir » ajoute-t-elle. « Corona a fui notre ville car les saletés s’occupent d’emporter les malades ». Des déclarations en live qui mettent en exergue une image affreuse de ce qui peut attendre le malade s’il venait à être hospitalisé dans cet hôpital, qu’on surnomme par ailleurs le « mouroir ». Les commentaires sont d’une grande acidité lorsqu’on a vu cette vidéo postée le vendredi passé sous le titre « Urgent ; vous ne croirez pas ce que a enduré une citoyenne devant une catastrophe sanitaire sous toutes ses formes ». Le ministère de la santé a réagi en déclenchant une enquête qui va faire tomber des têtes. Des mesures disciplinaires vont être prises à l’encontre de l’équipe médicale, de l’administration qui auront à répondre par devant une commission d’enquête dépêchée par le ministère. Cet incident déplorable et malheureux a poussé le ministère à organiser des inspections poussées dans tous les hôpitaux du pays. Localement on ne sait si des sanctions ont été prises à l’encontre des responsables de cette situation de dégradation totale de la structure médicale. On a essayé de toucher un responsable mais hélas, il était impossible d’avoir une réponse quant aux éventuelles sanctions qui vont être mises en application. Il reste que les citoyens qui ont eu à subir les aléas dans cet hôpital de remercier cette dame pour avoir eu le courage de filmer le service dans lequel elle était hospitalisée. Ahmed Chabi

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Une enseignante hospitalisée à l’hôpital Ibn Sina n’a pas hésité à dénoncer l’état déplorable des lieux, en particulier le pavillon de la médecine interne. Des saletés partout, des vêtements de personnes décédées entassées à même le sol, sans aucun respect pour ceux qui les portaient, des sachets de détritus, des toilettes encombrées par les etc..D’une voix essoufflée, la bonne dame dénonce le laisser aller « que peut faire une femme de ménage devant ces saletés ? Les boites de nourritures forment un tas, les médecins et les infirmiers disparaissent dès qu’il fait nuit. La veille j’avais manqué de mourir et personne n’était présent pour me secourir » ajoute-t-elle. « Corona a fui notre ville car les saletés s’occupent d’emporter les malades ». Des déclarations en live qui mettent en exergue une image affreuse de ce qui peut attendre le malade s’il venait à être hospitalisé dans cet hôpital, qu’on surnomme par ailleurs le « mouroir ». Les commentaires sont d’une grande acidité lorsqu’on a vu cette vidéo postée le vendredi passé sous le titre « Urgent ; vous ne croirez pas ce que a enduré une citoyenne devant une catastrophe sanitaire sous toutes ses formes ». Le ministère de la santé a réagi en déclenchant une enquête qui va faire tomber des têtes. Des mesures disciplinaires vont être prises à l’encontre de l’équipe médicale, de l’administration qui auront à répondre par devant une commission d’enquête dépêchée par le ministère. Cet incident déplorable et malheureux a poussé le ministère à organiser des inspections poussées dans tous les hôpitaux du pays. Localement on ne sait si des sanctions ont été prises à l’encontre des responsables de cette situation de dégradation totale de la structure médicale. On a essayé de toucher un responsable mais hélas, il était impossible d’avoir une réponse quant aux éventuelles sanctions qui vont être mises en application. Il reste que les citoyens qui ont eu à subir les aléas dans cet hôpital de remercier cette dame pour avoir eu le courage de filmer le service dans lequel elle était hospitalisée.

Ahmed Chabi

L’humanisation des établissements hospitaliers et autres structures sanitaires prônées par les différents gouvernements qui se sont succédé au pouvoir ces 20 dernières années est restée au titre de promesse en l’air. Du moins c’est le cas au niveau de l’hôpital Ibn-Sina de Annaba, communément appelé par les Annabis « antichambre de la mort » ou « le cimetière ».
"Le wali doit intervenir"

triste! un hôpital à notre image, c'est le constat que l'on peut faire!lorsqu'il n'y a pas de volonté de la part de chacun de nous...c'est presque la même chose que l'on voit devant certain immeuble...notre défaut au lieu de toujours critiquer...il faut avoir le courage de retrousser ses manches et de s'entraider ...ce sont nos mentalités qui doivent changer...au lieu de filmer et de mettre des vidéos sur le net...il suffit d'aider les femmes de ménages qui sont souvent débordées!.
"les familles vont voir leurs malades"

pour critiquer alors qu'il suffit de prendre un sceau une serpillière un peu d'eau et de donner un coup de nettoyage dans les couloirs chambres escaliers...si chaque visiteur donner un peut de temps...une petite demi heure chacun ce là donnerait un peu d'exemple pour tous les visiteurs!.
"aide toi le ciel t'aidera"


"Avant d'en appeler à Dieu, il faut savoir fournir les efforts nécessaires. Autrement dit, avant de se plaindre, il faut examiner et tenter toutes les solutions possibles. Une fois les efforts accomplis, on peut alors s’en remettre à la Providence"

"La victoire aime l'effort.
Le paresseux appelle chance le succès du travailleur"




"citation arabe"

"Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse"
"LA LÉGENDE DU COLIBRI"

Colibris tire son nom d’une légende amérindienne, racontée par Pierre Rabhi, son fondateur :

Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : "Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! "

Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."


Colibris
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Pierre Rabhi
Essayiste
Pierre Rabhi, de son nom d'origine Rabah Rabhi, né le 29 mai 1938 à Kenadsa, en Algérie, est un essayiste, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français, fondateur du mouvement Colibris et « figure représentative du mouvement politique et scientifique de l'agroécologie en France. » Wikipédia
Date et lieu de naissance : 29 mai 1938 (Âge: 82 ans), Kenadsa, Algérie
Épouse : Michelle Rabhi
Enseignement : Maison familiale rurale
Films : En quête de sens, Pierre Rabhi au nom de la terre, PLUS
Enfants : Sophie Rabhi, Vianney Rabhi, Gabriel Rabhi, David Rabhi
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