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"Après 190 ans de captivité en France (1830-2020) : Rapatriement en Algérie du canon Baba Merzoug"

Publié le 08/09/2020
"El Watan" Message recueilli par télépathie et transcrit par Smaïl Boulbina, scribe de Baba Merzoug 06 SEPTEMBRE 2020 À 10 H 23 MIN "Après 190 ans de captivité en France (1830-2020) : Rapatriement en Algérie du canon Baba Merzoug"Je suis né en 1542 à Dar Nhass, la fabrique d’armes, installée près de la porte de Bab El Oued, de mon père Sébastiano Cornova, originaire de Venise et de ma mère El Jazaïr. Grâce au génie de mon père, je suis le plus grand canon, car je mesure 6,25 mètres de long avec une portée de 4872 mètres. Marié à la belle «Madina Dzaïr» (Alger), je me suis installé sur le môle Kheireddine Barberousse, pour être à l’avant-garde de la défense de ma belle bien aimée convoitée par les «Sultans» de l’Europe.
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"Après 190 ans de captivité en France (1830-2020) : Rapatriement en Algérie du canon Baba Merzoug"

Je suis né en 1542 à Dar Nhass, la fabrique d’armes, installée près de la porte de Bab El Oued, de mon père Sébastiano Cornova, originaire de Venise et de ma mère El Jazaïr. Grâce au génie de mon père, je suis le plus grand canon, car je mesure 6,25 mètres de long avec une portée de 4872 mètres. Marié à la belle «Madina Dzaïr» (Alger), je me suis installé sur le môle Kheireddine Barberousse, pour être à l’avant-garde de la défense de ma belle bien aimée convoitée par les «Sultans» de l’Europe.

Avec mes frères canons, plus petits mais tout aussi redoutables, nous défendions si bien Madina Dzaïr qu’elle a pris le nom d’«El Mahroussa», La Bien gardée.
Tellement bien protégée que les habitants m’ont honoré en me donnant par affection le nom de Baba Merzoug, qui veut dire à la fois : «Le béni, bienfaiteur et porte bonheur».

L’inviolabilité de la baie avait endormi le Dey Hussein et son armée, malgré le plan d’invasion du commandant-espion Boutin, commandé par Napoléon en 1808 et les menaces depuis 1827.
Ma grande réputation a fait que l’amiral Duperré, commandant la flotte d’invasion (675 navires), a décidé de me déporter en France comme trophée de guerre et de me donner un surnom féminin, «La Consulaire», pour humilier le viril combattant que j’étais.

Prisonnier sous le numéro 221, j’ai été embarqué le 6 août 1830 à bord du bateau La Marie Louise, commandé par le capitaine Caspench. Dans la lettre adressée à son ministre de la Marine, l’amiral Duperré avait écrit : «C’est la part de prise à laquelle l’armée attache le plus grand prix». Après 3 ans de captivité à Toulon, on m’a transféré le 27 juillet 1833 à Brest. Pour me torturer, on m’a érigé en colonne dans la cour de l’arsenal du port de Brest, face à l’Océan atlantique, entouré de barreaux et, suprême humiliation, on m’a mis un coq (symbole de la France) sur ma bouche, cette bouche de feu qui a craché des milliers d’obus contre les flottes ennemies.

En 1919, j’étais heureux d’apprendre que mon retour à la Maison Algérie avait été exigé par des Français Henri Klein et l’amiral Cros, du Comité du Vieil Alger, association de défense du patrimoine de l’Algérie. Malheureusement, leur demande avait été rejetée par le gouvernement de l’époque.

Le 3 juillet 1962, après 132 ans de captivité, l’Algérie est libre et indépendante.


Je savourais notre victoire et je me disais enfin je vais rentrer à la Maison Algérie.
Je suis le plus ancien déporté algérien et je n’ai jamais compris pourquoi la France a tardé à me rendre ma liberté, malgré l’accueil chaleureux en Algérie des présidents Giscard D’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron qui a compris l’intérêt politique de la France de restituer le patrimoine des pays d’Afrique.

Ainsi la restitution le 5 juillet 2020 des crânes des martyrs algériens du XIXe siècle a été un geste fort qui m’a redonné espoir quant à ma prochaine libération et j’ai fait un rêve prémonitoire : ça sera le 1er novembre 2020, jour anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale de 1954. Vieillard, je me sens si seul. Je veux rentrer chez moi à la Maison Algérie, je veux sentir la chaleur familiale qui me manque depuis 190 ans ; j’ai rêvé qu’au plus tard le 1er novembre 2020 je retournerai chez moi à la maison, par mer comme je suis parti, accompagné par notre Marine nationale, digne héritière de notre glorieuse Marine algérienne.


L’amitié est à portée de canon, libérez-moi le 1er novembre 2020, chargez-moi de messages d’amitié, je serai l’émissaire de la paix.
Port de Brest,

le 1er septembre 2020

Baba Merzoug

Message recueilli par télépathie et transcrit par Smaïl Boulbina, scribe de Baba Merzoug

"Bonjour à toi mon cher ami Smaïl Boulbina"

Ton résumé me réchauffe le coeur et Je souhaite que ce rêve de nous tous soit de voir enfin un jour le canon de Baba Merzoug revenir dans son pays, que se rêve tant attendu soit exaucer et suivi de même par les seize canons ottomans alignée devant l’Esplanade des Invalides à Paris.
"A savoir"

Que le Dr Smaïl Boulbina est natif de la vieille ville d'Annaba et avait été écolier à l'école Sidi Belaïd (Darmandy)...une époque ou le directeur s'appelait Mr Oriol.
"Pour le résumé du Dr Smaïl Boulbina et de voir la photo du canon de Baba Merzoug"

Tu vas lire le journal "El Watan" du 06 SEPTEMBRE 2020 ...voilà voilà les amis.
"juste a savoir"

je peux dire que j'ai eu le plaisir de correspondre mainte avec notre ami le Dr Smaïl Boulbina pour évoquer certain souvenir de notre passage à l'école Darmandy et de l'éducation des institutrices et instituteurs de cette époque inoubliable de Bône la coquette...du directeur M. Oriol...et que j'ai pu correspondre avec sa petite fille Brigitte Madaceno fille de Mme Madaceno institutrice du CM2...voilà voilà un peu de souvenir pour les anciens de nos quartiers de la vieille ville d'Annaba.
Rapatriement en Algérie du canon Baba Merzoug

le 1er novembre 2020 après 190 ans de captivité en France (1830-2020)

(Document 4 pages)


















LETTRE DE BABA MERZOUG A SES ENFANTS Brest, le 1er septembre 2020

Je vous salue et vous raconte mon histoire et celle de Madina Dzaïr :

Je suis né en 1542 à Dar Nhass, la fabrique d’armes, installée près de la porte de Bab El Oued, de mon père Sébastiano Cornova, originaire de Venise et de ma mère El Jazaïr, mariés par Kheireddine Barberousse, Sultan d’Alger, grand héros de la Marine Algérienne, qui a chassé les espagnols en 1529, détruit leur forteresse (Penon), construit le port d’Alger et fondateur de l’Etat Algérien dans ses frontières Est et Ouest actuelles.

Grâce au génie de mon père, je suis le plus grand canon, car je mesure 6,25 mètres de long et je tirais les obus sur 4.872 mètres.

En 1560, âgé de 18 ans, j’ai épousé la belle Madina Dzaïr (appelée improprement Casbah par les français du nom du Ksar-palais du Dey) et me suis installé sur le môle Kheireddine Barberousse, pour être à l’avant-garde de la défense de ma belle bien aimée convoitée par les Sultans de l’Europe. Avec mes frères canons plus petits mais tout aussi redoutables, nous défendions si bien Madina Dzaïr qu’elle a pris le nom d’El Mahroussa, la bien gardée.

Tellement bien protégée que les habitants m’ont honoré en me donnant par affection le nom de Baba Merzoug qui veut dire à la fois : « Le béni, bienfaiteur et porte bonheur » car je tirais juste et loin, empêchant tout bateau ennemi d’approcher de ma belle bien aimée Madina Dzaïr.

L’inviolabilité par sa baie, pendant des siècles a endormi le Dey Hussein et son armée, malgré les menaces depuis le 14 juin 1827 et le plan d’invasion du commandant-espion Boutin, commandé par Napoléon en 1808 et les menaces depuis 1827. La pénétration par la plage ouest de Sidi Fraj (Sidi Ferruch) des 37.000 Français, le 14 juin 1830 à l’aube et l’occupation d’Alger, le 5 juillet 1830 à 10 heures, ont été facilitées par l’inconscience du Dey et de son armée, qui n’ont pas su protéger leurs arrières.

-1-

C’était le jour le plus triste de ma vie : retraité et désarmé, sous une voûte de l’Amirauté, je ne pouvais plus défendre ma maison, ma femme et mes enfants.

Ma grande réputation a fait que l’amiral Duperré, commandant la flotte d’invasion (675 navires), a décidé de me déporter en France comme trophée de guerre et de me donner un surnom féminin La Consulaire pour humilier le viril combattant que j’étais.

Prisonnier sous le numéro 221, j’ai été embarqué le 6 août 1830 à bord du bateau La Marie Louise, commandé par le capitaine Caspench. Dans la lettre adressée à son Ministre de la Marine, l’Amiral Duperré avait écrit : « C’est la part de prise à laquelle l’armée attache le plus grand prix ».

Après 3 ans de captivité à Toulon, on m’a transféré le 27 juillet 1833 à Brest.

Pour me torturer, on m’a érigé en colonne dans la cour de l’arsenal du port de Brest, face à l’Océan Atlantique, entouré de barreaux et suprême humiliation, on m’a mis un Serdouk (coq symbole de la France) sur ma bouche, cette bouche de feu qui a craché des milliers d’obus contre les flottes ennemies.

En 1919, j’étais heureux d’apprendre que mon retour à la Maison Algérie, avait été exigé par des Français Henri Klein et l’Amiral Cros, du Comité du Vieil Alger, association de défense du patrimoine de l’Algérie.

De 1940 à 1945, les Allemands qui occupaient la France, venaient m’admirer car eux aussi avaient pendant la 1ère guerre mondiale, un canon géant surnommé La Grosse Bertha.

Pourquoi ce surnom féminin pour des canons symboles de virilité ?

Au début, j’étais content de voir mes geôliers, colonisés et humiliés à leur tour mais j’ai vite compris que

les nazis sont des fascistes qui oppriment le peuple de France et je pensais naïvement qu’une fois la France libérée, elle nous accordera à notre tour, la liberté.

Pendant l’occupation Allemande, les gens de Brest, me considérant Marabout, car venant d’Afrique, venaient solliciter ma Baraka, mes prières et mes incantations pour la liberté de la France et qui me

disaient-ils, me rendra ma liberté.

Ils étaient tellement de bonne foi et sincères que j’y croyais et je priais pour nos libertés.

Lors du débarquement américain et anglais en Afrique du nord le 8 novembre 1942, suivi du débarquement sur les plages Françaises le 6 juin 1944, j’étais heureux pour la libération du peuple de France et à l’idée de notre proche liberté.

Rage et désespoir, quand j’ai appris les massacres du 8 mai 1945 et ses milliers de morts en Algérie, au moment où le peuple de France fêtait sa libération.

Et pourtant, les Américains avaient promis de libérer les pays d’Afrique du nord qui étaient sous le régime pro-nazi de Vichy, promesse écrite du Président Roosevelt et du Général Eisenhower !

(Tract bilingue Arabe / Français de l’Opération Torch / Débarquement Afrique du nord 1942).

Désillusion et incompréhension ont meublé ma triste solitude en cette année 1945. J’étais à la fois content de voir les Français fêtaient leur libération et jaloux de leur bonheur car je ne comprenais pas cette discrimination. Et c’est avec le Plan Marshal Américain et les armes Américaines que le colonialisme Français a pu mener les guerres d’Indochine (1946-1954) et d’Algérie (1954-1962).

Il a fallu le déclenchement de la guerre de libération du 1er novembre 1954, pour qu’enfin je sente le début de la fin du colonialisme.

Le 3 juillet 1962, après 132 ans de captivité, l’Algérie est libre et indépendante.

Je savourais notre victoire et je me disais : enfin je vais rentrer à la Maison Algérie.

Grande désillusion, mes enfants devenus adultes, ivres de liberté et insouciants, m’ont oublié loin

de la maison, moi leur grand-père qui a toujours veillé sur eux !

Déprimé et malheureux, je pleurais en entendant Cheikh El Anka chanter: « Lehmam li rabitou mcha aâlia » (Les pigeons « les enfants » que j’ai élevés, m’ont quitté).

L’espoir d’une liberté prochaine est vite revenu, soutenu en cela, par Cheikh Dahmane El Harrachi qui m’a toujours bercé d’espoir avec sa chanson : « Ya rayah trouh taya wa touali » (Tôt ou tard, tu reviendras).

Captif depuis 190 ans, je subis depuis 187 ans à Brest, un véritable supplice, face à l’Océan Atlantique et aux rudes hivers qui ont altéré ma santé.

-2-




Je suis triste aussi, de voir les Harraga, ensorcelés par la sirène Europa, quitter au péril de leur vie, leur pays dans de frêles embarcations, alors que de notre temps le terme Harraga qui vient de Harraqâ (brûleur) désignait un vaisseau de guerre, appelé ainsi car il brûlait les bateaux ennemis (Moulay Belhamissi- La Marine Algérienne).

Au couple Algérie / France, mariés de force le 5 juillet 1830, couple infernal de 132 hivers de tempêtes et 132 étés de sirocco, divorcés officiellement le 3 juillet 1962, mais condamnés à vivre ensemble, je leur dis :

« 58 ans après, voici venu, le temps de la réconciliation, dans l’intérêt de tous ».

Je suis le plus ancien déporté Algérien et je n’ai jamais compris pourquoi la France a tardé à me rendre ma liberté, malgré l’accueil chaleureux en Algérie des Présidents Giscard D’Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron qui a compris l’intérêt politique de la France de restituer leur patrimoine aux pays d’Afrique. Ainsi la restitution le 5 juillet 2020 des crânes des martyrs Algériens du 19ème siècle, a été un geste fort, geste qui m’a redonné espoir quant à ma prochaine libération et j’ai fait un rêve prémonitoire : ça sera le 1er novembre 2020.

Vieillard, je me sens si seul. Je veux rentrer chez moi à la Maison Algérie, je veux sentir la chaleur familiale qui me manque depuis 190 ans ; j’ai rêvé qu’au plus tard le 1er novembre 2020, je retournerai chez moi à la maison, par mer comme je suis parti, accompagné par notre Marine Nationale, digne héritière de notre glorieuse Marine Algérienne.

A cette occasion, je conseille à notre Marine Nationale de créer le grade d’ « Amiral » (Amir El Bahar), terme d’origine Arabe devenu universel, grade en usage dans toutes les marines du monde.

Je me vois arriver dans ma bien aimée baie d’Alger, sous les coups de canons et les sirènes des bateaux, entrer dans le port, saluer à ma droite le môle Kheireddine Barberousse où j’ai effectué mon service militaire et essayant de distinguer ma belle Madina Dzaïr, qui m’attend depuis le 3 juillet 1962.

Ancien combattant, je me vois arriver chez moi, entouré de marins vêtus de blanc et de soldats en grande tenue, avec la fanfare de la garde royale…pardon, je me trompe d’époque, garde républicaine.

Tabla et Zorna (instruments traditionnels de musique) seront de la fête.

Je me vois arriver chez moi, accueilli en héros national par des milliers d’enfants, agitant des drapeaux et scandant « Yahia Baba Merzoug » (Vive Baba Merzoug).

Je me vois arriver chez moi, accueilli par les youyous des Algériennes, gardiennes de notre culture et de nos traditions, descendantes des Dziryettes (Algéroises) qui ont chanté ma virilité et ma protection.

Je me vois arriver chez moi, accueilli par les Algériens, amoureux de leur patrie.

Pour mon premier dîner de Liberté, ma bien aimée Madina Dzaïr m’a promis un couscous royal au mouton, merguez et…Serdouk (coq)...Le soir venu, sur le môle Kheireddine Barberousse, spectacle son et lumière.

Les feux d’artifice illumineront le ciel et me rappelleront les batailles dans la baie et les fêtes de victoire.

Cette fête, je la souhaite fête de l’amitié, de la paix et de la concorde, entre le peuple d’Algérie et le peuple de France, avec des historiens et amis des deux rives de notre Mer (mère) Méditerranée.

Une fois à la Maison Algérie, faites-moi la promesse de ne pas m’enfermer dans une prison-musée car je souhaite respirer l’air de la Liberté et de la Mer Méditerranée, m’allonger à l’horizontale pour me reposer des 187 ans de position verticale à Brest, sans grille pour sentir les caresses des milliers de visiteurs qui viendront me rendre hommage et solliciter ma Baraka, face à la mer sur les hauteurs, dominant la baie d’Alger et à côté de Makam Chahid, le Grand héros de la Libération nationale qui veillera sur moi.

L’amitié est à portée de canon, libérez moi le 1er novembre 2020, chargez moi de message d’amitié, je serai l’émissaire de la paix.

A bientôt

Port de Brest, le 1er septembre 2020

Baba Merzoug

Message recueilli par télépathie et transcrit par Smaïl Boulbina, scribe de Baba Merzoug, co-fondateur du Comité national pour la restitution de Baba Merzoug, présidé par Maître Fatima Benbraham.

Le comité rend hommage à feu Belkacem Babaci, qui a lutté pour le retour de Baba Merzoug en Algérie.

Les données historiques sont authentiques, puisées dans la riche bibliographie de feu Moulay Belhamissi.

Historien, auteur d’une thèse sur la Marine Algérienne et 1er contemporain à médiatiser Baba Merzoug.

-3-

NOTES HISTORIQUES




Lettre de l’amiral Duperré, commandant la flotte d’invasion :

« Baie d’Alger, à bord du vaisseau l’Alger*, le 6 août 1830,

A Son Excellence, le Ministre de la Marine et des Colonies,

Monseigneur,

J’ai fait charger et j’expédie sur Toulon, par le transport La Marie Louise, Capitaine Caspench, n°221,

la pièce en bronze dite La Consulaire, provenant des batteries de la Marine d’Alger, contre lesquelles l’armée sous mon commandement a combattu.

C’est celle dans laquelle ou à la volée de laquelle fut placé le Consul de France, le père Le Vacher,

lors du bombardement exécuté par Duquesne en 1683.

Comme amiral commandant l’armée navale, j’ose réclamer en son nom, et pour la marine, ce trophée

de la marine française. Comme préfet maritime de Brest, j’oserai demander de plus que le don en soit fait

à ce port, dont les armements ont une si grande part à la campagne d’Alger.

Daignez, Monseigneur, ajouter encore au sentiment de reconnaissance que conservera la marine en soumettant au Roi cette nouvelle demande, dont le succès sera pour elle un honorable témoignage de la satisfaction de Sa Majesté : c’est la part de prise à laquelle l’armée attache le plus grand prix ».

A son tour, le Ministre de la Marine adressa au Roi, le 4 octobre 1830, un rapport sur la question et dans lequel il disait : « J’ai cru devoir accéder au désir exprimé par cet amiral et j’ai prescrit d’envoyer à Brest

la pièce dite La Consulaire ».

* Le navire amiral La Provence, a été rebaptisé Alger le 14 juillet 1830.




Texte de l'inscription que présente le piédestal sur lequel repose Baba Merzoug à Brest.





LA CONSULAIRE
Prise à Alger, le 5 juillet 1830
Jour de la conquête de cette ville
Par les armées françaises,
Le Baron Duperré commandant l'escadre.
Erigée le 27 juillet : 1833
S. M. Louis-Philippe régnant.
Le V. A. Comte de Rigny, ministre de la Marine.
Le V. A. Bergeret, préfet maritime.









"A savoir aussi"

Que le président E.Macron doit également rendre à l'Algérie tous les objets appartenant à l'Emir Abdelkader Bataille de la Smala
16 mai 1843

La bataille de la Smala ou combat de Taguine, qui s'est conclue par la prise de la smala d'Abd el-Kader par le duc d'Aumale le 16 mai 1843, est un épisode important de la conquête de l'Algérie par la France. La ville d'Alger avait été prise le 5 juillet 1830 par les troupes françaises. des objets personnel de l'Emir Abdelkader dilapidés par le Duc d'Aumale exposés dans son château de Chantilly, tous ses objets je l'avais visiter lors d'une exposition dans le château de Chantilly...armes pistolet, fusil à silex décorés d'argent richement ciselés, boite de miroir à signaux, divers pièces de décorations et ornements en argent de son cheval, tente de l'émirAbd el-Kader, émir à Chantilly
Ouverte depuis hier à Chantilly, l'exposition « Abd el-Kader et l'Algérie au XIXesiècle » présente les plus belles pièces des collections du duc d'Aumale, son vainqueur. Un ensemble de toute beauté, parfaitement digne de l'énigmatique Abd el-Kader.


Par Pascal Corpart
Le 23 février 2003 à 00h00
AUTREFOIS, le visiteur, admis par Henri d'Orléans,

duc d'Aumale, à entrer au Jeu de Paume, ce beau bâtiment de 1756 édifié par les Condés à l'écart

du château de Chantilly, ne pouvait manquer d'être frappé par la présence d'une grande tente

en tissu écru, ancienne propriété du fameux Abd el-Kader. Trophées militaires, meubles et tapis

orientaux l'entouraient tandis qu'un buste ducal contemplait la scène. En avril 1897, un mois

avant la mort d'Henri d'Orléans, vint s'ajouter à l'ensemble un portrait de l'émir. Ainsi les

deux adversaires étaient-ils face à face et la disposition du décor prenait-elle tout son sens.
Organisée dans le cadre officiel de « Djazaïr », l'Année de l'Algérie en France, l'exposition

« Abd el-Kader et l'Algérie au XIXe siècle » ne s'inspire pas seulement de cette

mise en scène ; elle la dépasse en éclairant au mieux la personnalité et le parcours singuliers



d'Abd el-Kader, à la fois chef de guerre et homme d'Etat, philosophe et franc-maçon.

Car, même vaincu, l'émir ne disparaît pas pour autant de la scène publique. Le 24 décembre 1847, selon l'usage arabe, Abd el-Kader remet au duc d'Aumale, alors gouverneur général de l'Algérie, son

cheval de soumission. Mais il ne s'est rendu la veille au général Lamoricière qu'à la condition



de pouvoir gagner ensuite les lieux saints de l'Islam. Le duc confirme donc l'accord et seule

la chute du roi Louis-Philippe, son père, chassé du trône en février 1848, empêchera que soit

respectée sa parole.

A la fois chef de guerre, homme d'Etat, philosophe et

franc-maçon

La II

e

République préfère retenir l'émir captif, d'abord

à Toulon, puis à Pau et à Amboise. Et c'est Louis-Napoléon Bonaparte, le futur Napoléon III,

devenu président de cette même République, qui libère le prisonnier le 16 octobre 1852 et lui


attribue une pension annuelle de cent mille francs. L'émir quitte alors la France pour la Turquie,

puis s'établit à Damas, en Syrie.

Occupé à rédiger ouvrages philosophiques

et religieux, il se signale encore par son courage, en juillet 1860, en protégeant les chrétiens

de Damas d'émeutes violentes, ce qui lui vaut de devenir grand-croix de la Légion d'honneur.

Enfin, signe de sa curiosité d'esprit, il adhère en 1863 à la franc-maçonnerie, y prenant une


part active jusqu'à son décès, survenu vingt ans plus tard, le 25 mai 1883.

Toutefois, c'est

le 16 mai 1843 que sa vie a connu son bouleversement majeur. Ce jour-là, le duc d'Aumale surprend

la smala. Cette capitale ambulante, entièrement formée de tentes, était jusqu'ici demeurée insaisissable

aux Français, confondus le plus souvent par la mobilité de leur adversaire. Parti ce jour-là


en reconnaissance avec sa cavalerie, Abd el-Kader a laissé sur place, à la garde d'un petit

nombre d'hommes, ce qu'il a de plus précieux : ateliers de réparation, provisions de guerre,

troupeaux, archives et manuscrits de sa bibliothèque. Lorsqu'il regagne son campement, les Français

l'ont pillé, emportant avec eux sa tente, des armes de prix, de riches vêtements, des manuscrits,


des bijoux et bien d'autres choses encore.

Des artisans talentueux au savoir-faire
multiples.Avec la tente de l'émir, nombre
d'objets issus de ce butin ont pris place dans les collections algériennes du duc d'Aumale.

Toutefois, l'ensemble exceptionnel de cent trente pièces présenté ici ne résulte pas du seul

pillage de la smala. Certains objets proviennent d'autres combats ou ont été offerts au duc,

notamment par Ahmed Pacha, bey de Tunis.

Tableaux et dessins relatifs à la

conquête, avec en bonne place l'épisode de la smala et le portrait de l'émir, ont été pour la


plupart achetés par Henri d'Orléans. Et cet ensemble peu ordinaire donne à voir toute une civilisation

musulmane, étonnante mais trop souvent tenue pour négligeable par les contemporains du duc d'Aumale.

Armes blanches richement ornées, pistolets, fusils et canons décorés sur place,

cartouchières et gibernes, pièces de harnachement, éléments de costumes, tapis, coussins, bijoux,


coffres superbes ou tables basses témoignent ainsi du talent des artisans turcs et arabes et

de la diversité de leur savoir-faire.

A quoi s'ajoutent trente-sept somptueux manuscrits calligraphiés

qu'Abd el-Kader, féru de culture, destinait à la création d'une bibliothèque dans sa capitale.




Voilà voilà un peu de vérité de notre riche histoire de notre pays on fera tout notre possible pour se défendre de récupérer tous les trésors de notre pays grâce AUX PROMESSES DU président E.MACRON de nous restituer tous les objets qui appartenaient à notre propre pays!.
"une page d'histoire"

La bataille de Sidi-Brahim s'est déroulée du 23 au 26 septembre 1845 entre les troupes françaises et Abd El Kader. Elle dura 3 jours et 3 nuits.

Bataille de Sidi Brahim, fête des chasseurs
Les Français, commandés par le lieutenant-Colonel Montagnac, avaient engagé à la légère le 8e bataillon de chasseurs à pied et le deuxième escadron du 2e régiment de hussards contre les troupes de Abd El-Kader.

Imprévue, la rencontre tourna mal pour les troupes françaises. Après un premier combat, elles furent réduites de 450 à 82 chasseurs et hussards face à 10.000 combattants de l’émir. Acculés, les chasseurs de la compagnie de carabiniers se réfugièrent dans un marabout d'où ils repoussèrent tous les assauts.

Après plusieurs jours de siège, les hommes, sans eau, sans vivres, à court de munitions, en furent réduits à couper leurs balles en morceaux pour continuer à tirer.

L'émir Abd El Kader fit couper la tête du capitaine Dutertre, fait prisonnier et amené devant le marabout pour exiger la reddition des chasseurs.
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