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Tliba, la chute finale

Publié le 10/09/2020
l"L"E R" "Tliba, la chute finale"Poursuivi pour blanchiment d’argent"Le procès Tliba a pris fin hier. Le verdict rendu par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger, au nom du peuple algérien, très attendu, soit dit en passant, par l’opinion publique, qui a relégué juste pour quelques instants ses soucis majeurs afin de connaitre la suite de l’affaire des 300 milliards, a-t-il été une copie conforme au scénario prévu par l’ex- député FLN de Annaba ? Personne d’autre que le concerné, qui seul pourra répondre à cette question. Huit années de réclusion et saisie de tous ses biens, pour « blanchiment d’argent » et « violation de la loi et de la règlementation ». Il s’attendait peut-être à une telle sanction, mais à l’issue d’un cataclysme politique dévastateur, qui aurait déstabilisé certaines parties en les obligeant à faire des concessions de nature à lui offrir la possibilité d’envisager des perspectives moins sombres. Ce ne fut pas le cas, car l’onde de choc provoquée par ses révélations a vu sa trajectoire brusquement déviée vers des rives absorbantes. Il était dit et écrit que rien au monde ne viendrait perturber le passage du projet de la révision constitutionnelle, du Conseil des ministres aux urnes, en passant par une APN miniaturisée et accessoirisée. Depuis son « échappée », clôturée par une « mystérieuse » arrestation et sa première présentation devant le juge, la scène politique n’est pas restée statique, à l’inverse de l’impression qu’elle suscite. Entre-temps, « Corona » s’est introduit en Algérie et l’impact de son évolution sur tous les plans, économique, social et institutionnel, fut lourd, poussant tous les secteurs sans exception à réagir et à opérer des réajustements imposés par la pandémie de la Covid-19. Baha, comme il est appelé à Annaba, par une population qui a assisté à l’ascension fulgurante d’un homme, qui est arrivé en moins de 10 ans à passer du profil d’un entrepreneur tout ce qu’il y’a de plus ordinaire au statut de puissant parmi les puissants, a eu certainement le temps de réfléchir à tout ce qu’il lui arrive et comment il pourrait s’en sortir avec le minimum de perte. Pour qu’il ait pu escalader en un temps record tous les échelons et devenir une personnalité, qui pèse lourd au sens propre et au sens figuré, cela ne peut avoir qu’une explication : il avait le sens du discernement et du contact. Mais il n’avait aucune chance d’influencer le cours des événements qui s’accélérait devant ses yeux. Et c’est en essayant d’influencer le cours de son procès qu’il l’a appris à ses dépens. Et ce n’est qu’en voyant la requête formulée par ses avocats demandant le témoignage de Bachir Tartag, cité par Tliba au tribunal, refusée, qu’il s’est rendu compte de la précarité des choses et l’incertitude des voies empruntées. La citadelle du FLN a certes été ébranlée, mais au point d’entrainer derrière elle l’ensemble de l’édifice. Mais qui est Tliba, pour qu’il puisse imaginer un seul instant qu’il est capable de gêner le mouvement d’une conjoncture exceptionnelle ? Comment s’est-il introduit au FLN et avec la bénédiction de quel baron ? Amar Saâdani a-t-il été pour quelque chose ? Comment s’est-il offert une entreprise publique et entrepris de tisser sa toile sur Annaba et ses environs, tout en poursuivant sa montée vers les sommets ? Quelles sont les circonstances qui lui ont permis d’occuper une place prépondérante dans la société ? Est-il né sous la bonne étoile ? Devrions-nous nous contenter de cette explication, faute d’une autre hypothèse plus réaliste ? Tant de question et de questions, qui demeureront sans réponses. Le sort de celui qu’on surnommait aussi « l’émir du Qatar d’Annaba, qui se « comportait comme un gamin, un hors-la-loi durant de la présidence (APN) de Mohamed Larbi Ould Khelifa, comme l’a décrit un média parisien, a été jeté. Ses liens avec Saïd Bouteflika ont été rompus le jour où le grand frère, le président déchu, fut poussé vers la sortie. Et les révélations voulues fracassantes qu’il a extraites de son répertoire, croyant qu’elles allaient le tirer d’affaire n’ont servi finalement à rien. Il fait déjà partie du passé. Mais ses traces à Annaba laisseront des marques sur une ville victime de ses attributs exceptionnels et de la voracité de certains potentats locaux ou agissant à partir d’ailleurs. Mohamed Mebarki
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Les Commentaires

"La clé de voute"

D'entrepreneur s'était transformé en EMPEREUR...est allé devenir président de la république à vie!.
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