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Après 25 ans d'interdiction La chasse de nouveau autorisée

Publié le 13/09/2020
"L S A" Publié par S. A. M. le 13.09.2020 , " Après 25 ans d'interdiction La chasse de nouveau autorisée"Après 25 ans d'interdiction La chasse de nouveau autorisée 0 Publié par S. A. M. le 13.09.2020 Frappée d’interdiction depuis 25 ans, pour des raisons sécuritaires et de lutte contre le terrorisme, l’activité de la chasse vient d'être officiellement autorisée. L'annonce de la levée officielle de l'interdiction de l' activité cynégétique a été faite par Abdelhamid Hamdane, ministre de l' Agriculture et du Développement rural, lors d'une réunion tenue dans la matinée d'hier, samedi, au siège du ministère, en présence de nombreux représentants d’institutions, notamment du directeur général des forêts (DGF) et d' un cadre du ministère de l'Intérieur, avons- nous appris de Arezki Aider, président de la Fédération des chasseurs de la wilaya de Tizi Ouzou, qui a pris part à la réunion au même titre que ses collègues «fédéraux» des autres wilayas. Principale revendication des chasseurs et des passionnés de la nature, la régularisation de la chasse vient mettre fin à un exercice informel de cette activité de loisir. Une tolérance et un laisser-faire des pouvoirs publics qui a laissé la voie ouverte au braconnage qui met en péril le patrimoine cynégétique et faunistique du pays. Une pratique que n’ont cessé de dénoncer les associations de chasseurs qui ont interpellé les pouvoirs publics afin de lever toutes les restrictions qui entravent ce loisir. À présent que la chasse est officiellement autorisée, les armuriers auront-ils le droit de vendre des munitions aux chasseurs identifiés et structurés dans des associations, et de mettre ainsi fin à un commerce informel des cartouches, de la poudre et d'autres intrants nécessaires à la confection des munitions de chasse ? On rappellera que durant cette période d’interdiction de la chasse, des battues administratives ont été autorisées régulièrement. Elles étaient destinées à réguler les espèces pullulantes telle que le sanglier. Il convient de préciser que, selon le calendrier officiel de chasse, celle-ci est ouverte du 15 septembre jusqu’au 1er janvier pour la perdrix, le lièvre, le sanglier, le pigeon ramier et le pigeon biset. Par ailleurs, l’activité de la chasse est prolongée pour les oiseaux migrateurs, tels que la bécasse, la grive et l’étourneau. La chasse est interdite en temps de neige et pendant la période de la reproduction, comme le stipule la loi 04-07 relative à la chasse. La mangouste, le singe magot, la genette, le porc-épic, le hérisson, les rapaces, certaines espèces d'oiseaux comme le chardonneret sont répertoriés comme étant des espèces protégées et interdites à la chasse. S. Aït Mébarek
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Après 25 ans d'interdiction
La chasse de nouveau autorisée
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Publié par S. A. M.
le 13.09.2020 , 11h00
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Frappée d’interdiction depuis 25 ans, pour des raisons sécuritaires et de lutte contre le terrorisme, l’activité de la chasse vient d'être officiellement autorisée.
L'annonce de la levée officielle de l'interdiction de l' activité cynégétique a été faite par Abdelhamid Hamdane, ministre de l' Agriculture et du Développement rural, lors d'une réunion tenue dans la matinée d'hier, samedi, au siège du ministère, en présence de nombreux représentants d’institutions, notamment du directeur général des forêts (DGF) et d' un cadre du ministère de l'Intérieur, avons- nous appris de Arezki Aider, président de la Fédération des chasseurs de la wilaya de Tizi Ouzou, qui a pris part à la réunion au même titre que ses collègues «fédéraux» des autres wilayas.
Principale revendication des chasseurs et des passionnés de la nature, la régularisation de la chasse vient mettre fin à un exercice informel de cette activité de loisir. Une tolérance et un laisser-faire des pouvoirs publics qui a laissé la voie ouverte au braconnage qui met en péril le patrimoine cynégétique et faunistique du pays.
Une pratique que n’ont cessé de dénoncer les associations de chasseurs qui ont interpellé les pouvoirs publics afin de lever toutes les restrictions qui entravent ce loisir.
À présent que la chasse est officiellement autorisée, les armuriers auront-ils le droit de vendre des munitions aux chasseurs identifiés et structurés dans des associations, et de mettre ainsi fin à un commerce informel des cartouches, de la poudre et d'autres intrants nécessaires à la confection des munitions de chasse ?
On rappellera que durant cette période d’interdiction de la chasse, des battues administratives ont été autorisées régulièrement. Elles étaient destinées à réguler les espèces pullulantes telle que le sanglier.
Il convient de préciser que, selon le calendrier officiel de chasse, celle-ci est ouverte du 15 septembre jusqu’au 1er janvier pour la perdrix, le lièvre, le sanglier, le pigeon ramier et le pigeon biset.
Par ailleurs, l’activité de la chasse est prolongée pour les oiseaux migrateurs, tels que la bécasse, la grive et l’étourneau. La chasse est interdite en temps de neige et pendant la période de la reproduction, comme le stipule la loi 04-07 relative à la chasse.
La mangouste, le singe magot, la genette, le porc-épic, le hérisson, les rapaces, certaines espèces d'oiseaux comme le chardonneret sont répertoriés comme étant des espèces protégées et interdites à la chasse.
S. Aït Mébarek
sans réglementation

on trouve de tout !...c'est un peut la jungle...IL Y A manger et a boire!.
Le permis de chasse est obligatoire pour pouvoir pratiquer la chasse en Algérie, et pour l'obtenir il faut: ... Passer une formation de 3 jours avec les forestiers qui sera organiser par la fédération de chasse de votre wilaya ( votre association s'occupera de votre inscription à la formation).
Comment obtenir le permis de chasser en Algérie ?permis de chasser en algérie
رخصة الصيد البري في الجزائر

Le permis de chasse est obligatoire pour pouvoir pratiquer la chasse en Algérie, et pour l’obtenir il faut:

être titulaire d’un permis de port d’arme
Inscrit dans une association de chasse dans votre wilaya
Passer une formation de 3 jours avec les forestiers qui sera organiser par la fédération de chasse de votre wilaya ( votre association s’occupera de votre inscription à la formation).
Après la formation vous obtenez un certificat de qualification
Avec votre certificat de qualification de chasse vous obtenez votre permis de chasse de la daïra de votre ville pour une durée de 10 ans.
L’activité de la chasse a été suspendue depuis plus de 25 ans en Algérie pour des raisons sécuritaires. Les chasseurs passionnés, qui attendent avec impatience la régularisation de leur activité, lancent un appel aux autorités officielles afin d’autoriser leur activité. En attendant, ces derniers s’organisent en associations afin de mettre fin au braconnage, pourtant atteinte au patrimoine faunistique.

rivée de leurs passions depuis plus de 25 ans, les chasseurs de Tizi Ouzou lancent un appel, par le biais du fédéral Arezki Aider, aux autorités concernées pour l’autorisation officielle de l’activité de la chasse. «Depuis plus de deux décennies, le chasseur est privé de sa passion», déplore M. Aider. L’Etat autorise les fédérations à organiser des formations pour l’obtention des permis de chasse. «Pour l’obtenir, le concerné doit déposer un dossier au niveau de la wilaya», précise notre interlocuteur. Cependant, l’activité en elle-même n’est toujours pas autorisée.

A présent, la chasse est tolérée, mais officiellement cette activité n’est toujours pas autorisée. Les armuriers n’ont pas le droit de vendre des munitions. D’où viennent alors les munitions utilisées dans la chasse qui demeure tout de même tolérée ? «Les munitions ne se vendent pas légalement dans les armureries», assure le fédéral des chasseurs de la wilaya de Tizi Ouzou. Paradoxalement, ceux qui pratiquent cette activité se montrent de plus en plus structurés au sein d’ associations et de fédérations. Pour rappel, la wilaya de Tizi Ouzou, à elle seule, compte plus de 60 associations adhérées à la fédération de la chasse de la wilaya de Tizi Ouzou. «Ces associations ont pour mission d’organiser le métier de la chasse, de lutter contre le braconnage et protéger la faune et la flore», affirme M. Aider.


Ce dernier souligne à l’occasion qu’au niveau national, il existe 40 fédérations, composées d’associations visant à mettre de l’ordre dans ce métier taxé à tort comme étant l’ennemi de la nature. Actuellement, la chasse est suspendue en Algérie, seules les battues administratives destinées à réguler les espèces pullulantes telles que le sanglier sont autorisées. La suspension de la chasse a pour rappel été décidée durant les décennie noires et ce, pour des raisons sécuritaires. «La chasse est génératrice de ressources et d’emplois pour la collectivité. Elle peut en effet stimuler la production et la consommation. L’une de ses caractéristiques est d’induire une prolifération de plusieurs autres branches d’activités économiques comme le tourisme, le commerce, les finances, l’industrie, l’agriculture et les services », lit-on sur le site de la direction générale des forêts.

«La chasse n’est pas le braconnage»

Soucieux de protéger l’environnement qui n’est autre que leur terrain d’activité, les chasseurs de la wilaya de Tizi Ouzou ont mené tambour battant une campagne de proximité contre le braconnage. «Nous avons réduit le braconnage ces dernières années à plus de 80% dans notre région», se félicite le fédéral des chasseurs de Tizi Ouzou qui observe que le chasseur ne peut être que l’ami de la nature. Notre interlocuteur explique que pour chasser, il faut défendre la nature. «Si le chasseur ne fait pas attention à ses gestes, cela peut mettre fin à son activité en ce sens qu’il ne trouvera pas de gibier à l’avenir», fait remarquer M. Aider.


Et de préciser : «Pour que le gibier puisse vivre normalement, il faut maintenir l’équilibre de la nature. En plus de la chaîne de l’alimentation naturelle, le chasseur ne fait qu’apporter sa touche afin que la nature se maintienne.» Dans le cadre de la sensibilisation, la fédération de la wilaya de Tizi Ouzou a eu à organiser 45 conférences dans les différentes régions du territoire de Tizi Ouzou.

Qui peut être chasseur ?

Est considéré comme chasseur celui qui détient le permis de chasse en cours de validité et une licence. Il faut également être membre de l’association de chasseurs et avoir une assurance. A cet effet, des stages en vue de l’obtention des attestations d’habilitation sont organisés par les fédérations en collaboration avec les services des forêts. Ainsi, la fédération de la wilaya de Tizi Ouzou vient de clôturer une formation de trois jours en vue d’obtenir des permis de chasse.

Pendant la durée de cette formation les candidats reçoivent des informations concernant l’organisation de la chasse en Algérie et les principales espèces de gibier autorisées à la chasse. Ils reçoivent des notions sur les prélèvements des espèces chassables et les modalités de repeuplement.

Quand chasser ?

L’activité de la chasse est régulée et ce dans le but de protéger les espèces chassées et leur donner la possibilité de se reproduire. Ainsi, la chasse est ouverte du 15 septembre jusqu’au 1er janvier pour la perdrix, le lièvre, le sanglier, le pigeon ramier et le pigeon biset. Par ailleurs, l’activité de la chasse est prolongée pour les oiseaux migrateurs tels que la bécasse, la grive et l’étourneau. La chasse est interdite en temps de neige et pendant la période de la reproduction comme le stipule la loi 04-07 relative à la chasse.

A rappeler que la chasse des espèces protégées est strictement interdite. Ainsi sont interdits de chasse : la mangouste, le singe magot, la genette, le porc-épic et l’hérisson. Sont interdits également de chasse toutes les rapaces. «Nous sommes intervenus à maintes reprises afin de protéger ces espèces menacées. A titre, d’exemple, nous avons saisi le chardonneret à Azazga, Boghni et Azeffoun. A l’issu de ces saisies, nous avons poursuivi en justice les personnes en possession de cet oiseau et qui ne sont autres que les revendeurs», témoigne M. Aider. Par ailleurs, ce chasseur sollicité à plusieurs reprises par les habitants d’Iboudrarene pour pourchasser le singe magot qui arrive dans ces villages et détruit leurs vergers, rappelle que cette espèce est protégée. «On ne peut pas intervenir dans ce cas. Le singe magot est dénaturé», regrette Arezki Aider.
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