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"Subventions, le pain, le lait et…les partis"

Publié le 21/09/2020
"L'EXPRESSION" Zouhir MEBARKI 21-09-2020 "Subventions, le pain, le lait et…les partis"«Chut!». Beaucoup d'Algériens ne le savaient pas. Les partis politiques étaient subventionnés par le Trésor public. Au même titre que le pain, le lait, le sucre, l'huile, etc. Voilà deux années consécutives que ces partis n'ont pas reçu les subventions en question. C'est le cabinet du SG du FLN qui a rendu publique l'information. S'il l'a fait, c'est que la situation est intenable pour eux. Leurs caisses sont vides, disent-ils. Ils ne savent plus comment payer les loyers de leurs sièges. Ni comment faire face aux autres charges de fonctionnement. Sans argent, sans ce «nerf de la guerre», les partis politiques sont menacés de disparition. Comme c'est la première fois que ce financement est porté à la connaissance de l'opinion publique, il est nécessaire de compléter ce qui n'a pas été dit. Tout le monde savait que le salaire des parlementaires est plus que conséquent. Par contre, très peu savaient que chaque année, les partis représentés au Parlement recevaient, du Trésor public, 40 millions de centimes multipliés par le nombre de leurs élus. Cela date de 1997 (ordonnance 97/09). La loi organique (12/04) de 2012 a reconduit cette disposition. Dans les deux cas il est précisé que «le parti politique agréé peut bénéficier d'une aide financière de l'Etat...». L'aide est «possible». Ce n'est pas un droit. D'ailleurs, l'art. 52 de la loi stipule que «les activités du parti sont financées au moyen de ressources constituées par: les cotisations de ses membres, les dons, legs et libéralités, les revenus liés à ses activités et ses biens, les aides éventuelles de l'Etat». Bien lire «éventuelles». Si les caisses sont vides depuis l'interruption des versements du Trésor c'est que les cotisations des membres et les autres ressources citées sont également absentes. Ce qui explique pourquoi les partis refusaient de publier le nombre exact de leurs adhérents. Le FLN qui l'a fait en se targuant de compter 500 000 adhérents est bien embarrassé aujourd'hui avec ce chiffre. En donnant à leur parti mille dinars par an, c'est un total de 50 millions de centimes, qui irait dans les caisses de leur parti. Les parlementaires avec leurs gros salaires peuvent en verser une partie à leur formation. Quant aux dons et legs, mystère et boule de gomme? Sans cet assèchement financier, le public algérien n'aurait rien su de cette «manne». N'est-il pas question, aujourd'hui, de séparation de l'argent de la politique?
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Les Commentaires

Subventions, le pain, le lait et…les partis
«Chut!». Beaucoup d'Algériens ne le savaient pas. Les partis politiques étaient subventionnés par le Trésor public. Au même titre que le pain, le lait, le sucre, l'huile, etc. Voilà deux années consécutives que ces partis n'ont pas reçu les subventions en question. C'est le cabinet du SG du FLN qui a rendu publique l'information. S'il l'a fait, c'est que la situation est intenable pour eux. Leurs caisses sont vides, disent-ils. Ils ne savent plus comment payer les loyers de leurs sièges. Ni comment faire face aux autres charges de fonctionnement. Sans argent, sans ce «nerf de la guerre», les partis politiques sont menacés de disparition. Comme c'est la première fois que ce financement est porté à la connaissance de l'opinion publique, il est nécessaire de compléter ce qui n'a pas été dit. Tout le monde savait que le salaire des parlementaires est plus que conséquent. Par contre, très peu savaient que chaque année, les partis représentés au Parlement recevaient, du Trésor public, 40 millions de centimes multipliés par le nombre de leurs élus. Cela date de 1997 (ordonnance 97/09). La loi organique (12/04) de 2012 a reconduit cette disposition. Dans les deux cas il est précisé que «le parti politique agréé peut bénéficier d'une aide financière de l'Etat...». L'aide est «possible». Ce n'est pas un droit. D'ailleurs, l'art. 52 de la loi stipule que «les activités du parti sont financées au moyen de ressources constituées par: les cotisations de ses membres, les dons, legs et libéralités, les revenus liés à ses activités et ses biens, les aides éventuelles de l'Etat». Bien lire «éventuelles». Si les caisses sont vides depuis l'interruption des versements du Trésor c'est que les cotisations des membres et les autres ressources citées sont également absentes. Ce qui explique pourquoi les partis refusaient de publier le nombre exact de leurs adhérents. Le FLN qui l'a fait en se targuant de compter 500 000 adhérents est bien embarrassé aujourd'hui avec ce chiffre.
En donnant à leur parti mille dinars par an, c'est un total de 50 millions de centimes, qui irait dans les caisses de leur parti. Les parlementaires avec leurs gros salaires peuvent en verser une partie à leur formation. Quant aux dons et legs, mystère et boule de gomme? Sans cet assèchement financier, le public algérien n'aurait rien su de cette «manne». N'est-il pas question, aujourd'hui, de séparation de l'argent de la politique?
"Le peuple en a marre des partis politiques"

des bandes de corrompus qui ont ruinés le pays...si le FLN à besoin d'argent il peut toujours le demander à Amar Sadaini secrétaire du FLN ou au députer d'Annaba Tliba ou à Djamel OULD Abbes....et à tous les bandes de mininable qui on volé le pays!
"Un vrai parti"

DOIT FONCTIONNER AVEC L'ARGENT DES COTISATIONS!..........l'Etat n'est pas UNE VACHE à LAIT!.........dans notre pays il y a des zones d'ombre qui on grand besoin....que les partis SUCEURS DE SANG........honte à vous bandes de salopars!!!!!!!!!PARTI à mort moi le noeud!!!!!!!
"l'exemple honteux des partis"


Djamel Ould Abbès : «j’ai été victime de la îssaba»
SALIMA TLEMCANI 03 SEPTEMBRE 2020 À 11 H 43 MIN 11788
Très affaibli, Djamel Ould Abbès est ramené en milieu d’après-midi pour être entendu comme témoin. Dès son entrée dans la salle, il enlace son fils et laisse couler des larmes qui glacent l’assistance.

Il commence par expliquer au tribunal qu’il était venu à la tête du FLN dans une période très difficile et qu’il fallait opérer des changements à la veille des élections législatives. Le juge : «Saviez-vous que Tliba était en relation avec vos deux enfants ?»

Ould Abbès revient sur le parti, mais le juge le relance. «Les services de sécurité ont récupéré de l’argent chez votre fils. Le saviez-vous ?», lance le juge. Ould Abbès : «A l’époque, l’assemblée générale du parti avait explosé. Je faisais l’objet de pressions énormes de la part de la îssaba (le gang, ndlr).

En 2016, le président m’a appelé et m’a demandé de remettre le parti sur rail. J’ai commencé par mettre en place des procédures de candidatures et son informatisation. J’ai donné instruction pour que le choix des candidatures émane des kasmas puis remonte à la mouhafadha. Le travail se faisait à l’hôtel Moncada à Alger. Lorsque l’affaire a éclaté, j’ai appelé Saïd Bouteflika, il m’a dit de ne pas m’inquiéter. D’où est venu cet argent ? On m’a imposé le poste de secrétaire général…».


Le juge : «Vous a-t-on imposé des listes ?». Ould Abbès : «Les listes se faisaient par wilaya. Mais, il y a eu la création sur décision du président, d’une commission, installée au CIC à Club des Pins, présidée par Abdelmalek Sellal et composée par Tayeb Louh, Noureddine Bedoui et Mustapha Rahiel, chargée de traiter les listes.»

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Le juge : «Comment est-ce possible ? Le parti a son règlement intérieur et ses procédures internes…». Djamel Ould Abbès : «Les listes ont suscité une violente bataille. Les protestations ont duré dix jours. Au début, Tliba n’était pas dans la liste d’Annaba. Il n’était pas candidat. Saïd Bouteflika m’a appelé pour me demander de le mettre tête de liste. Je lui ai dit : ‘‘Wellah, je préfère perdre Annaba que d’accepter sa candidature. J’avais confié à chaque membre du bureau politique deux ou trois wilayas.

Mais on m’a imposé l’équipe du CIC. C’est le frère du président qui en a décidé ainsi. Ils ont exercé de fortes pressions pour m’enlever. Un jour, Saïd Bouteflika m’appelle le soir et me demande de le rejoindre à El Mouradia. Il m’annonce ma fin de mission et un haut responsable dont je préfère taire le nom, c’est notre grand frère qui le veut. Dès que j’ai quitté le bureau, j’ai eu un malaise ? J’ai été évacué à l’hôpital Aïn Naadja, où mon cardiologue m’a mis au repos.


Mais j’ai refusé de démissionner.» Le juge revient sur les listes et Ould Abbès déclare : «En 2019, le secrétaire général avait interdit d’évoquer le 5e mandat. Tliba n’a pas respecté. Il a exprimé son soutien au 5e mandat. Il a été déféré devant la commission de discipline qui a décidé de l’exclure.

A cette époque, le 5e mandat était déjà planifié. Il y avait un grave problème politique.» Le procureur lui demande s’il savait que ses enfants étaient en relation avec Tliba. Ould Abbès : «J’ai interdit à mes enfants de se rapprocher du parti. Je n’étais au courant de rien.» Interrogé sur la liste de Annaba, il affirme que c’est Boudjemâa Talai qui est sorti tête de liste. «Si on parle de Tliba , je vais rentrer dans un autre débat. Il n’était même pas au FLN», puis il ajoute : «Les coups de fil de 23 heures pour me donner des ordres et changer des listes (…) nous sommes dans le même système depuis 1954. Le chef a toujours raison. Lorsqu’il donne un ordre, on l’exécute.»

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