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"Annaba""Enseignement supérieur Benziane inaugure le centre de recherche en environnement"

Publié le 01/10/2020
"L'E R" 30 Sep 2020 Annaba "Enseignement supérieur Benziane inaugure le centre de recherche en environnement"le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique M. Benziane Abdelbaki et le Ministre délégué chargé des Start Up et de l’innovation M. Oualid Yacine accompagnés du wali M. Berimi Djamel Eddine ont effectué une visite d’inspection au niveau des structures de l’Université Badji Mokhtar-Annaba (UBMA) où ils ont procédé à l’inauguration officielle du Centre de recherche en Environnement (CRE) Annaba, au niveau du pôle universitaire Sidi Amar. Le 16 janvier 2019, l’université Badji Mokhtar Annaba, a pris part à la création du centre de recherche en environnement (CRE), dont les locaux sont installés au sein de l’université de Sidi Amar. Sous la direction du professeur Mme. Bousslama Zehad, ce centre affilié au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est en charge de la résolution des problématiques liées à la préservation, au développement et à la valorisation des ressources naturelles, l’évaluation et la modélisation des changements climatiques et leur impact sur l’environnement, ainsi que la prévention des risques liés à la pollution, aux technologies de dépollution et le développement de l’économie verte. Le conseil d’administration de ce centre comprend les représentants des ministères de la Défense nationale, de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’aménagement du territoire, de l’Environnement et des Energies renouvelables, de l’Industrie et des mines, de l’Énergie, des Ressources en eau, de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière. À ce titre l’université Badji Mokhtar Annaba, par le biais des laboratoires, verra concrétiser, sur le terrain, plusieurs travaux et projets de recherche avec le concours de partenaires économiques locaux. le centre qui est déjà fonctionnel a à son actif 13 projets réalisés sur l’ensemble de 25 et 3 projets écologiques qui seront présentés dès janvier 2021. Dans le temps imparti le recrutement des chercheurs aura lieu en octobre, tandis que les 20 laboratoires du centre seront équipés à 100% avant la fin de l’année en cours. Dans le même contexte M. Benziane a procédé à l’inauguration d’un complexe qui regroupe 25 laboratoires expérimentaux et fondamentaux au niveau du pôle universitaire Sidi Amar. Par la suite le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministre délégué chargé des Start Up et de l’innovation se sont rendus au niveau du complexe sidérurgique d’El Hadjar où ils ont inauguré l’unité de Recherche Appliquée en sidérurgie métallurgie URASM L’URASM est une unité de recherche ayant pour centre de rattachement l’établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), centre de recherche en technologie industrielle (CRTI), sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS). Au niveau du pôle universitaire d’El Bouni, M. Benziane a inspecté l’avancement du projet 5.000 places pédagogiques. Le projet comprenant 10 amphithéâtres, 40 salles TD, 10 salles de cours, 2 bibliothèques et 10 laboratoires a été lancé en octobre 2016. D’une d’urée de réalisation de 33 mois, nous sommes en 2020 et le projet n’a pas encore atteint 90%, affichant un déficit de 75 milliards Da. Au niveau de l’auditorium Aissa Jab El Khir, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’est adressé aux étudiants, concernant la reprise des études et la prochaine rentrée universitaire « Pas d’inquiétudes, les étudiants qui n’ont pu suivre les cours et rejoindre les facultés en raison de l’épidémie de la COVID-19 ne seront pas pénalisés et bénéficieront de sessions spéciales pour rattraper le temps perdu » avant d’ajouter « lors de la première vague de la COVID-19 en mars, nous sommes partis du principe, sur la base des données de l’OMS, que l’épidémie durerait 3 mois, d’où le protocole d’urgence avec lequel nous avons avancé jusqu’à ce jour. Aujourd’hui il est un fait que la COVID fait partie du paysage à venir, un mal avec lequel nous allons cohabiter pendant certains un temps. De ce fait nous avons établi un protocole que nous appliquerons durant toute l’année universitaire » a déclaré M. Benziane avant de clore sa visite dans la wilaya d’Annaba. Sadouki Soufiane
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"Enseignement supérieur
Benziane inaugure le centre de recherche en environnement"
30 Sep 2020 Annaba

le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique M. Benziane Abdelbaki et le Ministre délégué chargé des Start Up et de l’innovation M. Oualid Yacine accompagnés du wali M. Berimi Djamel Eddine ont effectué une visite d’inspection au niveau des structures de l’Université Badji Mokhtar-Annaba (UBMA) où ils ont procédé à l’inauguration officielle du Centre de recherche en Environnement (CRE) Annaba, au niveau du pôle universitaire Sidi Amar.

Le 16 janvier 2019, l’université Badji Mokhtar Annaba, a pris part à la création du centre de recherche en environnement (CRE), dont les locaux sont installés au sein de l’université de Sidi Amar.

Sous la direction du professeur Mme. Bousslama Zehad, ce centre affilié au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est en charge de la résolution des problématiques liées à la préservation, au développement et à la valorisation des ressources naturelles, l’évaluation et la modélisation des changements climatiques et leur impact sur l’environnement, ainsi que la prévention des risques liés à la pollution, aux technologies de dépollution et le développement de l’économie verte.

Le conseil d’administration de ce centre comprend les représentants des ministères de la Défense nationale, de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’aménagement du territoire, de l’Environnement et des Energies renouvelables, de l’Industrie et des mines, de l’Énergie, des Ressources en eau, de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.

À ce titre l’université Badji Mokhtar Annaba, par le biais des laboratoires, verra concrétiser, sur le terrain, plusieurs travaux et projets de recherche avec le concours de partenaires économiques locaux. le centre qui est déjà fonctionnel a à son actif 13 projets réalisés sur l’ensemble de 25 et 3 projets écologiques qui seront présentés dès janvier 2021.

Dans le temps imparti le recrutement des chercheurs aura lieu en octobre, tandis que les 20 laboratoires du centre seront équipés à 100% avant la fin de l’année en cours.

Dans le même contexte M. Benziane a procédé à l’inauguration d’un complexe qui regroupe 25 laboratoires expérimentaux et fondamentaux au niveau du pôle universitaire Sidi Amar.

Par la suite le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministre délégué chargé des Start Up et de l’innovation se sont rendus au niveau du complexe sidérurgique d’El Hadjar où ils ont inauguré l’unité de Recherche Appliquée en sidérurgie métallurgie URASM L’URASM est une unité de recherche ayant pour centre de rattachement l’établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), centre de recherche en technologie industrielle (CRTI), sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS).

Au niveau du pôle universitaire d’El Bouni, M. Benziane a inspecté l’avancement du projet 5.000 places pédagogiques. Le projet comprenant 10 amphithéâtres, 40 salles TD, 10 salles de cours, 2 bibliothèques et 10 laboratoires a été lancé en octobre 2016.

D’une d’urée de réalisation de 33 mois, nous sommes en 2020 et le projet n’a pas encore atteint 90%, affichant un déficit de 75 milliards Da.

Au niveau de l’auditorium Aissa Jab El Khir, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’est adressé aux étudiants, concernant la reprise des études et la prochaine rentrée universitaire « Pas d’inquiétudes, les étudiants qui n’ont pu suivre les cours et rejoindre les facultés en raison de l’épidémie de la COVID-19 ne seront pas pénalisés et bénéficieront de sessions spéciales pour rattraper le temps perdu » avant d’ajouter « lors de la première vague de la COVID-19 en mars, nous sommes partis du principe, sur la base des données de l’OMS, que l’épidémie durerait 3 mois, d’où le protocole d’urgence avec lequel nous avons avancé jusqu’à ce jour.

Aujourd’hui il est un fait que la COVID fait partie du paysage à venir, un mal avec lequel nous allons cohabiter pendant certains un temps.

De ce fait nous avons établi un protocole que nous appliquerons durant toute l’année universitaire » a déclaré M. Benziane avant de clore sa visite dans la wilaya d’Annaba.

Sadouki Soufiane

ils ont procédé à l’inauguration officielle du Centre de recherche en Environnement (CRE) Annaba, au niveau du pôle universitaire Sidi Amar.
. Le 16 janvier 2019, l’université Badji Mokhtar Annaba, a pris part à la création du centre de recherche en environnement (CRE), dont les locaux sont installés au sein de l’université de Sidi Amar.
Sous la direction du professeur Mme. Bousslama Zehad, ce centre affilié au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est en charge de la résolution des problématiques liées à la préservation, au développement et à la valorisation des ressources naturelles, l’évaluation et la modélisation des changements climatiques et leur impact sur l’environnement, ainsi que la prévention des risques liés à la pollution, aux technologies de dépollution et le développement de l’économie verte.
Le conseil d’administration de ce centre comprend les représentants des ministères de la Défense nationale, de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’aménagement du territoire, de l’Environnement et des Energies renouvelables, de l’Industrie et des mines, de l’Énergie, des Ressources en eau, de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière.
À ce titre l’université Badji Mokhtar Annaba, par le biais des laboratoires, verra concrétiser, sur le terrain, plusieurs travaux et projets de recherche avec le concours de partenaires économiques locaux. le centre qui est déjà fonctionnel a à son actif 13 projets réalisés sur l’ensemble de 25 et 3 projets écologiques qui seront présentés dès janvier 2021. Dans le temps imparti le recrutement des chercheurs aura lieu en octobre, tandis que les 20 laboratoires du centre seront équipés à 100% avant la fin de l’année en cours.
Dans le même contexte M. Benziane a procédé à l’inauguration d’un complexe qui regroupe 25 laboratoires expérimentaux et fondamentaux au niveau du pôle universitaire Sidi Amar.
Par la suite le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministre délégué chargé des Start Up et de l’innovation se sont rendus au niveau du complexe sidérurgique d’El Hadjar où ils ont inauguré l’unité de Recherche Appliquée en sidérurgie métallurgie URASM L’URASM est une unité de recherche ayant pour centre de rattachement l’établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), centre de recherche en technologie industrielle (CRTI), sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS).
Au niveau du pôle universitaire d’El Bouni, M. Benziane a inspecté l’avancement du projet 5.000 places pédagogiques.
Le projet comprenant 10 amphithéâtres, 40 salles TD, 10 salles de cours, 2 bibliothèques et 10 laboratoires a été lancé en octobre 2016. D’une d’urée de réalisation de 33 mois, nous sommes en 2020 et le projet n’a pas encore atteint 90%, affichant un déficit de 75 milliards Da.
Au niveau de l’auditorium Aissa Jab El Khir, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’est adressé aux étudiants, concernant la reprise des études et la prochaine rentrée universitaire « Pas d’inquiétudes, les étudiants qui n’ont pu suivre les cours et rejoindre les facultés en raison de l’épidémie de la COVID-19 ne seront pas pénalisés et bénéficieront de sessions spéciales pour rattraper le temps perdu » avant d’ajouter « lors de la première vague de la COVID-19 en mars, nous sommes partis du principe, sur la base des données de l’OMS, que l’épidémie durerait 3 mois, d’où le protocole d’urgence avec lequel nous avons avancé jusqu’à ce jour.
. Aujourd’hui il est un fait que la COVID fait partie du paysage à venir, un mal avec lequel nous allons cohabiter pendant certains un temps. De ce fait nous avons établi un protocole que nous appliquerons durant toute l’année universitaire » a déclaré M. Benziane avant de clore sa visite dans la wilaya d’Annaba.
"A mon niveau, je constate que le ministre parle beaucoup de notre environnement"

Mes questions:

Premièrement, quelles mesures a-t-on prises pour protéger le bien-être et la santé de nos citoyens qui ont des montagnes d'ordures devant chez eux, avec tous les désagréments comme des odeurs nauséabondes, la prolifération des moustiques, des rats, des chiens errants et autres maladies?

Ma seconde question : quelles mesures va t-on prendre contre toutes sortes de déchets qui polluent nos plages et se multiplient le long de notre littoral?...Va t-on attendre qu'ils soient ramassés par nos diverses associations de bénévoles que l'on voit en action chaque début et fin de saisons estivales?.

Ma dernière question : quelle décision va t-on prendre devant un autre éternel problème de pollution provenant de l'usine sidérurgique d'El Hadjar, premier pollueur de notre environnement avec des milliers de tonnes d'émail de fer, et des tonnes d'huiles usagées jetées dans la première longue rivière d'Algérie "la Sébouse"?

Pour conclure mon point de vue, quand notre ministère de l'environnement se réunira avec celui de l'éducation pour prendre une décision majeure : apprendre à nos écoliers, étudiants de tout niveau comment protéger notre environnement et d'abord, acquérir le réflexe de jeter nos propres déchets dans les poubelles?.
"Malheureusement"

Que nos ministres on les voient bien souvent venir pour faire des simples inaugurations en grandes pompes puis disparaissent ...nous citoyens Annabis font un constats réels " que nos ministres portes sur eux l'appellation de "MINISTRES DE PARADES" car il n'y a après leurs visites aucuns suivis valables, parfois ce n'est que la "POUDRE AUX YEUX"!.
JE SOUHAITE QUE NOTRE MINISTRE PUISSE NOS DONNER des réponses à nos questions DIRECTEMENT SUR NOTRE notre site d'Annaba City?.
"POLLUTION DU LITTORAL ANNABI
Les prémices d’une catastrophe écologique"

Par B. BADIS

le 05-09-2018


Pour les experts en matière de pollution, le danger aujourd’hui à Annaba s’appelle l’oued Seybouse qui déverse des quantités de déchets toxiques, lesquels ont transformé surtout le littoral de la zone de Sidi Salem, où se jette l’oued, en véritable dépotoir de nuisance mortelle.

Cette partie du rivage annabi a été désignée par de hauts responsables centraux comme étant le plan d’eau le plus pollué du pays actuellement. Selon les différentes études établies à ce sujet par Safege Algérie, à la demande de nombreuses instances (ministère de l’Environnement, ministère de l’Intérieur, direction de l’hydraulique, ministères du Commerce, de l’Industrie, etc.), il a été relevé un constat accablant. La quasi-totalité des eaux résiduelles de l’oued Seybouse, un bassin de 6400 km2, qui prend ses sources à partir des hautes plaines de la région d’Aïn Beïda, vont à la mer sans avoir été épurées. Cependant, l’origine du mal est ailleurs. Les plus grands débits de rejets polluants de toutes sortes (urbains, industriels, etc.) sont enregistrés particulièrement du côté de Guelma, Souk Ahras et Annaba du fait d’une industrialisation importante (cycles, céramique, carrelage, levurerie, lait et métallurgie). Ainsi, le bassin de la Seybouse est confronté chaque jour à plusieurs polluants industriels et urbains émanant des différentes villes, dont la population dépasse actuellement 1 800 000 habitants, répartis en 72 communes, dont 33 sont entièrement et immédiatement limitrophes du bassin, et 7 wilayas (Constantine, Skikda, Oum El-Bouaghi, Annaba, El-Tarf, Guelma, Souk Ahras). L’agglomération de Annaba représente 18% de la population autour du bassin. Cependant, les wilayas situées sur le versant de la Seybouse, à savoir Annaba, El-Tarf, Souk Ahras et Guelma, sont considérées comme les plus polluantes. Selon l’enquête menée par Safege et ayant ciblé les réseaux de 635 établissements implantés dans différentes zones industrielles, ceux des acteurs économiques, situés sur les deux rives de l’oued Seybouse, ainsi que les réseaux des zones urbaines sont généralement de type unitaire, et par conséquent susceptibles de collecter des eaux pluviales de toitures, de parking et de voirie, pouvant lessiver et véhiculer de fortes charges polluantes accumulées, qui se déversent en mer par le biais de l’embouchure de la Seybouse. La pollution a atteint, selon lui, un degré si élevé annonçant les prémices d’une catastrophe écologique réelle. Il a révélé, dans ce contexte, que “sur les
7,5 millions m3 de polluants industriels rejetés quotidiennement dans cette rivière,
3 millions de m3 sont des huiles usagées”. Le premier constat de l’enquête relève que 71% des établissements industriels du bassin versant sont situés dans la wilaya de Annaba, dont 87,52% situés dans des zones industrielles ou d’activités de la wilaya. La wilaya d’El-Tarf représente, quant à elle, 4,72% du tissu industriel du bassin versant, tandis que 22,76% reviennent à la wilaya de Guelma, 22,76% à la wilaya de Souk Ahras et 2,47% et pour les autres wilayas. À Annaba, plusieurs “gros pollueurs” dont les eaux se jettent dans la Seybouse ont été relevés : le lac Fatzara et certaines installations du complexe sidérurgique d’El-Hadjar. En effet, en raison des agissements néfastes de nombreuses sociétés polluantes et lesquelles échappent pour le moment à tout contrôle, le lac Fatzara représente un véritable catalyseur de déchets de toutes sortes. Nous sommes en présence d’un conglomérat de liquides visqueux et vaseux renfermant des vecteurs de maladies infectieuses, surtout que l’oued Seybouse est alimenté en partie par les eaux du lac Fatzara par l’intermédiaire de canaux (l’un sur l’oued Boudjemia et l’autre sur l’oued Meboudja). Son cours est très irrégulier, avec un débit variant de 0 à 100 m3/s mais peut atteindre les 630 m³/s pendant les périodes de fortes averses. Au mois mars dernier, l’entreprise Protuil, implantée dans la zone industrielle de Berrahal, a été fermée pour atteinte à l’environnement. Naftal, située dans la même zone, a été mise en garde après les résultats d’analyses faisant état de la présence d’huiles usagées dans le périmètre de Fatzara. Les prélèvements effectués à la sortie du complexe sidérurgique d’El-Hadjar, qui représente à lui seul 15 unités industrielles distinctes, ont mis en évidence un taux de pollution élevé. Même constat pour les unités de Fertial, même si cette dernière a déployé des efforts dans le cadre de contrat de performances environnementales. Certes, ces unités industrielles sont presque toutes équipées d’équipements de prétraitement, mais ces derniers sont pour la plupart inefficaces. Pour la direction de l’environnement de wilaya, il ne s’agit pas de pointer un doigt accusateur vers tel ou tel acteur de pollution, mais de lutter contre ce phénomène en aval. Et c’est d’ailleurs dans ce cadre qu’elle a lancé un cycle de réunions avec les opérateurs économiques des différentes zones industrielles, à l’effet de préciser le type de traitement approprié des eaux usées industrielles, avec remise d’un cahier des charges précis. De même que la mauvaise utilisation des engrais par les agriculteurs a un impact négatif qui reste en principe strictement du ressort du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. L’embouchure dans la baie de Annaba pose beaucoup plus de problèmes du fait des rejets domestiques et industriels des différentes zones industrielles et d’habitations implantées dans ce secteur géographique (cas notamment d’oued Boudjemia où les rejets urbains de la zone ouest de la ville se déversent toujours, en attendant l’achèvement des travaux de raccordement des différents collecteurs). Des stations d’épuration des eaux usées ont été construites ces dernières années pour le traitement des effluents domestiques (Guelma, Annaba, Sedrata) ainsi que d’autres stations en cours d’étude pour les autres zones qui ressortent sur les schémas directeurs d’assainissement des wilayas de Annaba, El-Tarf et Guelma pour diminuer les charges de pollution rejetées dans l’oued. Les stations déjà réalisées sont notablement sous-chargées et présentent par conséquent un potentiel important pour des effluents biodégradables ou à faibles facteurs d'inhibition. Il est utile de rappeler qu’en novembre 2005 a été réalisée une étude commandée par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, le “Plan d’action national pour la réduction de la pollution marine due à des activités menées à terre”. Il s’inscrit dans le Programme d’action stratégique (PAS) visant à combattre la pollution due à des activités menées à terre, programme adopté par les parties contractantes à la Convention de Barcelone qui se sont fixé comme objectif stratégique la réduction dans une première phase (2015) et l’élimination à long terme, à l’horizon 2025, des rejets contaminants et polluants dus à des activités menées à terre.


B. B.

Pour les experts en matière de pollution, le danger aujourd’hui à Annaba s’appelle l’oued Seybouse qui déverse des quantités de déchets toxiques, lesquels ont transformé surtout le littoral de la zone de Sidi Salem, où se jette l’oued, en véritable dépotoir de nuisance mortelle.
Cette partie du rivage annabi a été désignée par de hauts responsables centraux comme étant le plan d’eau le plus pollué du pays actuellement. Selon les différentes études établies à ce sujet par Safege Algérie, à la demande de nombreuses instances (ministère de l’Environnement, ministère de l’Intérieur, direction de l’hydraulique, ministères du Commerce, de l’Industrie, etc.), il a été relevé un constat accablant. La quasi-totalité des eaux résiduelles de l’oued Seybouse, un bassin de 6400 km2, qui prend ses sources à partir des hautes plaines de la région d’Aïn Beïda, vont à la mer sans avoir été épurées.
Cette partie du rivage annabi a été désignée par de hauts responsables centraux comme étant le plan d’eau le plus pollué du pays actuellement. Selon les différentes études établies à ce sujet par Safege Algérie, à la demande de nombreuses instances (ministère de l’Environnement, ministère de l’Intérieur, direction de l’hydraulique, ministères du Commerce, de l’Industrie, etc.), il a été relevé un constat accablant. La quasi-totalité des eaux résiduelles de l’oued Seybouse, un bassin de 6400 km2, qui prend ses sources à partir des hautes plaines de la région d’Aïn Beïda, vont à la mer sans avoir été épurées. Cependant, l’origine du mal est ailleurs. Les plus grands débits de rejets polluants de toutes sortes (urbains, industriels, etc.) sont enregistrés particulièrement du côté de Guelma, Souk Ahras et Annaba du fait d’une industrialisation importante (cycles, céramique, carrelage, levurerie, lait et métallurgie).
Ainsi, le bassin de la Seybouse est confronté chaque jour à plusieurs polluants industriels et urbains émanant des différentes villes, dont la population dépasse actuellement 1 800 000 habitants, répartis en 72 communes, dont 33 sont entièrement et immédiatement limitrophes du bassin, et 7 wilayas (Constantine, Skikda, Oum El-Bouaghi, Annaba, El-Tarf, Guelma, Souk Ahras). L’agglomération de Annaba représente 18% de la population autour du bassin.
Cependant, les wilayas situées sur le versant de la Seybouse, à savoir Annaba, El-Tarf, Souk Ahras et Guelma, sont considérées comme les plus polluantes. Selon l’enquête menée par Safege et ayant ciblé les réseaux de 635 établissements implantés dans différentes zones industrielles, ceux des acteurs économiques, situés sur les deux rives de l’oued Seybouse, ainsi que les réseaux des zones urbaines sont généralement de type unitaire, et par conséquent susceptibles de collecter des eaux pluviales de toitures, de parking et de voirie, pouvant lessiver et véhiculer de fortes charges polluantes accumulées, qui se déversent en mer par le biais de l’embouchure de la Seybouse. La pollution a atteint, selon lui, un degré si élevé annonçant les prémices d’une catastrophe écologique réelle. Il a révélé, dans ce contexte, que “sur les
7,5 millions m3 de polluants industriels rejetés quotidiennement dans cette rivière,
3 millions de m3 sont des huiles usagées”.
Le premier constat de l’enquête relève que 71% des établissements industriels du bassin versant sont situés dans la wilaya de Annaba, dont 87,52% situés dans des zones industrielles ou d’activités de la wilaya.
La wilaya d’El-Tarf représente, quant à elle, 4,72% du tissu industriel du bassin versant, tandis que 22,76% reviennent à la wilaya de Guelma, 22,76% à la wilaya de Souk Ahras et 2,47% et pour les autres wilayas.
À Annaba, plusieurs “gros pollueurs” dont les eaux se jettent dans la Seybouse ont été relevés : le lac Fatzara et certaines installations du complexe sidérurgique d’El-Hadjar. En effet, en raison des agissements néfastes de nombreuses sociétés polluantes et lesquelles échappent pour le moment à tout contrôle, le lac Fatzara représente un véritable catalyseur de déchets de toutes sortes.
Nous sommes en présence d’un conglomérat de liquides visqueux et vaseux renfermant des vecteurs de maladies infectieuses, surtout que l’oued Seybouse est alimenté en partie par les eaux du lac Fatzara par l’intermédiaire de canaux (l’un sur l’oued Boudjemia et l’autre sur l’oued Meboudja).
Son cours est très irrégulier, avec un débit variant de 0 à 100 m3/s mais peut atteindre les 630 m³/s pendant les périodes de fortes averses. Au mois mars dernier, l’entreprise Protuil, implantée dans la zone industrielle de Berrahal, a été fermée pour atteinte à l’environnement. Naftal, située dans la même zone, a été mise en garde après les résultats d’analyses faisant état de la présence d’huiles usagées dans le périmètre de Fatzara.
aisant état de la présence d’huiles usagées dans le périmètre de Fatzara. Les prélèvements effectués à la sortie du complexe sidérurgique d’El-Hadjar, qui représente à lui seul 15 unités industrielles distinctes, ont mis en évidence un taux de pollution élevé. Même constat pour les unités de Fertial, même si cette dernière a déployé des efforts dans le cadre de contrat de performances environnementales. Certes, ces unités industrielles sont presque toutes équipées d’équipements de prétraitement, mais ces derniers sont pour la plupart inefficaces.
aisant état de la présence d’huiles usagées dans le périmètre de Fatzara. Les prélèvements effectués à la sortie du complexe sidérurgique d’El-Hadjar, qui représente à lui seul 15 unités industrielles distinctes, ont mis en évidence un taux de pollution élevé. Même constat pour les unités de Fertial, même si cette dernière a déployé des efforts dans le cadre de contrat de performances environnementales. Certes, ces unités industrielles sont presque toutes équipées d’équipements de prétraitement, mais ces derniers sont pour la plupart inefficaces.
De même que la mauvaise utilisation des engrais par les agriculteurs a un impact négatif qui reste en principe strictement du ressort du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. L’embouchure dans la baie de Annaba pose beaucoup plus de problèmes du fait des rejets domestiques et industriels des différentes zones industrielles et d’habitations implantées dans ce secteur géographique (cas notamment d’oued Boudjemia où les rejets urbains de la zone ouest de la ville se déversent toujours, en attendant l’achèvement des travaux de raccordement des différents collecteurs).
Des stations d’épuration des eaux usées ont été construites ces dernières années pour le traitement des effluents domestiques (Guelma, Annaba, Sedrata) ainsi que d’autres stations en cours d’étude pour les autres zones qui ressortent sur les schémas directeurs d’assainissement des wilayas de Annaba, El-Tarf et Guelma pour diminuer les charges de pollution rejetées dans l’oued. Les stations déjà réalisées sont notablement sous-chargées et présentent par conséquent un potentiel important pour des effluents biodégradables ou à faibles facteurs d'inhibition.
Il est utile de rappeler qu’en novembre 2005 a été réalisée une étude commandée par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, le “Plan d’action national pour la réduction de la pollution marine due à des activités menées à terre”. Il s’inscrit dans le Programme d’action stratégique (PAS) visant à combattre la pollution due à des activités menées à terre, programme adopté par les parties contractantes à la Convention de Barcelone qui se sont fixé comme objectif stratégique la réduction dans une première phase (2015) et l’élimination à long terme, à l’horizon 2025, des rejets contaminants et polluants dus à des activités menées à terre.

"DES VRAIS CRIMINELS DE NOTRE ENVIRONNEMENTS"

QUEL AVENIR VA T-ON LAISSER A NOS ENFANTS?...nos autorités sont "INCONSCIENTS"!.
Sur Google des tonnes articles sur la pollutions de notre environnement si on continue a polluer la Sébouse deviendra dans un avenir très proche tellement polluée que l'on pourra marcher et rouler dessus en voiture!.
"QUE PEUVENT -il faire nos étudiants"

que va t-il sortir des laboratoire DES RAPPOTS? DES CONSTATS? DES THESES QUE L'ON VA ENSUITES les cumulées dans des tiroirs ni plus ni moins............ce qu'il faut en réalité DES ACTIONS AUPRES DES POLLUEURS DES mesures de protections réelles avec des entreprises sur le TERRAIN DES RESPONSABLES AVEC DES ACTIONS APPORTANT DES bons résultats avec un suivi au quotidien et non seulement des parades et beaux rapports aveuglants comme de la poudre aux yeux!!!!!!!!!!!.
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