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"Les walis face aux jeunes entrepreneurs "

Publié le 04/10/2020
"L'Expression" Saïd BOUCETTA 04-10-2020 "Missionnés pour régler leurs problèmes avant la fin de l’année Les walis face aux jeunes entrepreneurs" Pragmatique, le président de la République ne s'est pas contenté d'énumérer les décisions prises par l'Etat en faveur des start-up. Il a donné un échéancier précis et identifié l'instance qui devra répondre devant l'Exécutif. Le délai fixé par le chef de l'Etat est de deux mois et ce seront les walis de la République qui seront comptables de leur mission. Tebboune a été très clair dans son allocution d'ouverture de la conférence. Les walis ont jusqu'à la fin de l'année pour résoudre tous les problèmes que rencontrent les start-up activant dans leur zone de compétence. Il va sans dire que le chef de l'Etat parle de projets sérieux et d'entraves qui ne soient pas imaginaires, voire un alibi de la part des entrepreneurs pour fuir leurs responsabilités ou masquer un éventuel échec. Il ne s'agit pas de tout mettre sur le dos des walis. Mais on retiendra que ces derniers ont été missionnés par le président de la République à l'effet de déblayer le terrain aux jeunes entrepreneurs, de briser dans les limites de la réglementation, toutes les entraves bureaucratiques, de les accompagner efficacement dans la concrétisation de leurs projets. Cette responsabilisation est une bonne chose en soi. Les porteurs de projets savent donc à qui s'adresser et savent aussi que les responsables en face d'eux n'ont pas pour fonction de les faire balader d'un guichet à l'autre, mais de les aider à avancer vite et bien. Le chef de l'Etat a désigné ses vis-à- vis dans le suivi des dossiers des start-up en butte avec la bureaucratie et les walis devront savoir choisir leurs collaborateurs, dont la responsabilité sera de fluidifier le parcours administratif des start-up. Il y a donc une verticalité dans la gestion de chaque dossier et cette manière de faire permet de responsabiliser les intervenants, à tous les étages de la responsabilité. Les walis ont donc un compte à rendre au président et ont l'obligation de réclamer des comptes à leurs collaborateurs. Et si le président a fixé le délai de 6 mois, c'est certainement pour amener les walis à ne pas se contenter de missionner des administrateurs, mais aussi à en évaluer l'efficacité en temps réel. Satisfaire l'exigence du président n'est pas la mer à boire, mais encore faut-il savoir manager une équipe. C'est dire que si la réussite d'une start-up dépend de la qualité de son management, le même principe devra être appliqué à l'administration locale. La question qui se pose est de savoir si les walis sauront faire montre d'une démarche manageriale à même de débloquer de nombreuses situations en l'espace de deux mois. On imagine l'impact positif qu'une libération de centaines d'idées aura sur la scène socio-économique. L'Algérie abordera 2021 sur les chapeaux de roue, d'autant qu'à côté des instructions données aux walis, le président Tebboune a annoncé un amendement de la registration en matière de création d'entreprises qui «se traduira par l'adoption d'un nouveau système déclaratif au profit des porteurs de projets innovants leur permettant de concrétiser leurs idées loin de toute entrave», a indiqué le chef de l'Etat. Se voulant plus précis, il dira: «Il suffit à toute personne souhaitant créer une start-up de le déclarer seulement...une fois la production lancée, elle devra obtenir le registre du commerce». Cela, en plus des facilités fiscales accordées aux start-up et le Fonds de soutien annoncé, hier, le package pour une émergence effective de l'économie du savoir est complet. Et comme pour signifier aux mêmes walis leur responsabilité, il a insisté sur l'importance stratégique de la conférence, aussi importante que celle qui a réuni les patrons, dira-t-il en substance.
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Les Commentaires

"ça bouge dans le bon sens"

L'Algérie Nouvelle fonce....pour ratrapper le temps perdu de 20 années de corrruptions.
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