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De l'agrégation nécessaire à la diversité souhaitée

Publié le 04/10/2020
L Q O par Salim Metref Dimanche 4 octobre 2020 De l'agrégation nécessaire à la diversité souhaitée/Après moult vagabondages et nombreuses trahisons, le processus révolutionnaire historique, longtemps mis en berne sous le double impact de forces antinationales et d'un peuple sous hypnose, terrorisé et conduit au forceps au renoncement, s'est remis en branle à la faveur d'un mouvement révolutionnaire porté par un peuple qui le 22 février 2019 s'est réveillé et a enfin dit basta ! Un mouvement populaire qui tout au long de son parcours a fraternisé avec l'armée de son pays qui en a, à son tour, assuré tout autant la protection que l'accompagnement. Ce processus révolutionnaire qui est en réalité le marqueur de l'histoire de ce peuple en a, tout simplement, façonné la mémoire collective. Le retour aux sources historiques s'impose, aujourd'hui, comme une condition incontournable pour sortir de l'impasse politique et permettre aux nouvelles générations de construire la nouvelle Algérie. Une Algérie libérée enfin, du déni de la peur et portée par le projet enthousiaste de voir ce pays-continent incarner, à court terme, le statut de puissance politique, militaire, économique et sociale qui lui échoit. Sous la bannière du FLN historique se sont agrégées différentes forces politiques qui pour libérer la terre et les hommes se sont délestées de leurs différences. Nous osons espérer que cette nouvelle Constitution puisse permettre de redonner du sens au retour des véritables forces politiques qui existent dans ce pays qui pourront librement, le moment venu, se disputer par de véritables moyens démocratiques, la possibilité d'accéder aux responsabilités et de pouvoir construire ce grand pays. Permettre ainsi, à tout un chacun, d'avoir la possibilité d'escalader la montagne pour en atteindre le sommet tout en choisissant lui-même, librement, le meilleur itinéraire pour y parvenir. La date du 1er novembre 2020 a été choisie pour que le peuple algérien se prononce sur une nouvelle Constitution qui lui est proposée. Les promoteurs de cette nouvelle Constitution prétendent que ce projet qu'ils espèrent, par ailleurs, voir se transformer en véritable plébiscite de la nouvelle Algérie, est en symbiose avec le mouvement populaire du 22 février qui, dans son essence originelle, a atteint son principal objectif : Faire barrage au projet d'anéantissement de l'Etat-nation par la confiscation définitive du pouvoir politique et la dilapidation de la richesse nationale. Pour être crédible, ce projet de nouvelle Constitution se propose de permettre à la double rupture provoquée par la révolution du 22 février, d'avoir pour prolongement l'émergence d'une nouvelle Algérie dont le socle serait la consécration de l'état de droit, lui-même consacrant la liberté et l'existence légale de toutes les véritables forces politiques qui depuis l'émergence du mouvement national se sont déclinées sous différentes formes et différents projets. Et la coexistence pacifique de ces forces politiques antinomiques ne peut se produire que lorsque l'état de droit est lui-même le produit des luttes menées par ces forces et qu'il est porté par un socle constitutionnel consensuel qu'aucune conjecture politique ne peut ébranler. La nouvelle gouvernance qui se déploie en Algérie et qui projette de bâtir le socle de la nouvelle Algérie, en restituant les leviers de la décision à la société civile et à sa représentation nationale élue par un système démocratique sans faille peut, aujourd'hui, atteindre son objectif si elle réussit à arrimer à sa trajectoire l'ensemble de l'offre politique existante en Algérie et à lui donner forme dans les nouvelles institutions représentatives qu'elle prétend se préparer à mettre en place. Le projet de nouvelle Constitution devient tout de même significatif et rassembleur en constitutionnalisant de ce qui est fondamental et structurant pour l'avenir, un peuple fier de son pays, de sa religion, l'Islam, de ses langues nationales, l'Arabe et le Tamazight, de l'appel du 1er Novembre, déclencheur de l'un des plus beaux combats libérateurs qu'a connue l'Humanité et de son mouvement populaire révolutionnaire de 2019, enfant béni du ciel et héritier du mouvement révolutionnaire de 1954. Le pari audacieux du 1er novembre 2020 mérite véritablement d'être gagné. Il gagnerait en aura et en noblesse s'il est précédé par la décision des Autorités politiques de ce pays de décréter une amnistie politique générale permettant à tous ceux qui pour des raisons politiques, et exclusivement pour celles-ci, ont été condamnés à l'exil où ont été privés de leur liberté, de rentrer en Algérie pour les uns où de retrouver leur liberté pour les autres et de leur permettre, pour certains déjà âgés et espèrent pouvoir encore le faire avant de mourir, de contribuer par leurs idées, leur intelligence et leurs compétences à la construction de cette nouvelle Algérie. Plus que la nouvelle Algérie, mais l'Algérie tout court a plus que jamais besoin de toutes ses élites pour se construire, tourner la page du conflit et de la répression pour en écrire une nouvelle, dédiée à celles et ceux qui viennent et qui méritent de vivre dans la paix, la justice et la prospérité.
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Merci Slim

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De l'agrégation nécessaire à la diversité souhaitée
par Salim Metref


Après moult vagabondages et nombreuses trahisons, le processus révolutionnaire historique, longtemps mis en berne sous le double impact de forces antinationales et d'un peuple sous hypnose, terrorisé et conduit au forceps au renoncement, s'est remis en branle à la faveur d'un mouvement révolutionnaire porté par un peuple qui le 22 février 2019 s'est réveillé et a enfin dit basta ! Un mouvement populaire qui tout au long de son parcours a fraternisé avec l'armée de son pays qui en a, à son tour, assuré tout autant la protection que l'accompagnement.

Ce processus révolutionnaire qui est en réalité le marqueur de l'histoire de ce peuple en a, tout simplement, façonné la mémoire collective. Le retour aux sources historiques s'impose, aujourd'hui, comme une condition incontournable pour sortir de l'impasse politique et permettre aux nouvelles générations de construire la nouvelle Algérie. Une Algérie libérée enfin, du déni de la peur et portée par le projet enthousiaste de voir ce pays-continent incarner, à court terme, le statut de puissance politique, militaire, économique et sociale qui lui échoit. Sous la bannière du FLN historique se sont agrégées différentes forces politiques qui pour libérer la terre et les hommes se sont délestées de leurs différences. Nous osons espérer que cette nouvelle Constitution puisse permettre de redonner du sens au retour des véritables forces politiques qui existent dans ce pays qui pourront librement, le moment venu, se disputer par de véritables moyens démocratiques, la possibilité d'accéder aux responsabilités et de pouvoir construire ce grand pays. Permettre ainsi, à tout un chacun, d'avoir la possibilité d'escalader la montagne pour en atteindre le sommet tout en choisissant lui-même, librement, le meilleur itinéraire pour y parvenir. La date du 1er novembre 2020 a été choisie pour que le peuple algérien se prononce sur une nouvelle Constitution qui lui est proposée.

Les promoteurs de cette nouvelle Constitution prétendent que ce projet qu'ils espèrent, par ailleurs, voir se transformer en véritable plébiscite de la nouvelle Algérie, est en symbiose avec le mouvement populaire du 22 février qui, dans son essence originelle, a atteint son principal objectif : Faire barrage au projet d'anéantissement de l'Etat-nation par la confiscation définitive du pouvoir politique et la dilapidation de la richesse nationale.

Pour être crédible, ce projet de nouvelle Constitution se propose de permettre à la double rupture provoquée par la révolution du 22 février, d'avoir pour prolongement l'émergence d'une nouvelle Algérie dont le socle serait la consécration de l'état de droit, lui-même consacrant la liberté et l'existence légale de toutes les véritables forces politiques qui depuis l'émergence du mouvement national se sont déclinées sous différentes formes et différents projets. Et la coexistence pacifique de ces forces politiques antinomiques ne peut se produire que lorsque l'état de droit est lui-même le produit des luttes menées par ces forces et qu'il est porté par un socle constitutionnel consensuel qu'aucune conjecture politique ne peut ébranler.

La nouvelle gouvernance qui se déploie en Algérie et qui projette de bâtir le socle de la nouvelle Algérie, en restituant les leviers de la décision à la société civile et à sa représentation nationale élue par un système démocratique sans faille peut, aujourd'hui, atteindre son objectif si elle réussit à arrimer à sa trajectoire l'ensemble de l'offre politique existante en Algérie et à lui donner forme dans les nouvelles institutions représentatives qu'elle prétend se préparer à mettre en place. Le projet de nouvelle Constitution devient tout de même significatif et rassembleur en constitutionnalisant de ce qui est fondamental et structurant pour l'avenir, un peuple fier de son pays, de sa religion, l'Islam, de ses langues nationales, l'Arabe et le Tamazight, de l'appel du 1er Novembre, déclencheur de l'un des plus beaux combats libérateurs qu'a connue l'Humanité et de son mouvement populaire révolutionnaire de 2019, enfant béni du ciel et héritier du mouvement révolutionnaire de 1954. Le pari audacieux du 1er novembre 2020 mérite véritablement d'être gagné. Il gagnerait en aura et en noblesse s'il est précédé par la décision des Autorités politiques de ce pays de décréter une amnistie politique générale permettant à tous ceux qui pour des raisons politiques, et exclusivement pour celles-ci, ont été condamnés à l'exil où ont été privés de leur liberté, de rentrer en Algérie pour les uns où de retrouver leur liberté pour les autres et de leur permettre, pour certains déjà âgés et espèrent pouvoir encore le faire avant de mourir, de contribuer par leurs idées, leur intelligence et leurs compétences à la construction de cette nouvelle Algérie. Plus que la nouvelle Algérie, mais l'Algérie tout court a plus que jamais besoin de toutes ses élites pour se construire, tourner la page du conflit et de la répression pour en écrire une nouvelle, dédiée à celles et ceux qui viennent et qui méritent de vivre dans la paix, la justice et la prospérité.

Merci Salim
plus que la nouvelle Algérie, mais l'Algérie tout court a plus que jamais besoin de toutes ses élites pour se construire, tourner la page du conflit et de la répression pour en écrire une nouvelle, dédiée à celles et ceux qui viennent et qui méritent de vivre dans la paix, la justice et la prospérité.
"60 années que le peuple attendaient ce moment"

El Hamdoulilah y a Rabi...nous gardons espoir pour la construction d'un pays prospère avec un peuple heureux et libre...amine amine amine amine amine.
attendait désolé pour les fautes
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