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Contre les kidnappeurs, violeurs et meurtriers d’enfants Tebboune exige des peines maximales

Publié le 06/10/2020
"L'Expression" Hasna YACOUB 06-10-2020 "Contre les kidnappeurs, violeurs et meurtriers d’enfants Tebboune exige des peines maximales"Même la peine de mort ne saurait éteindre la braise qui consume le coeur des mamans éplorées par la perte tragique de leurs enfants entre les mains des criminels. Mais un tel châtiment va au moins apaiser leur colère, donner tout son sens à un état de droit et à une justice équitable. La décision prise par le chef de l'Etat s'inscrit dans ce registre. Abdelmadjid Tebboune qui a présidé, dimanche dernier, le conseil des ministres, a ordonné l'application de peines maximales à l'encontre des personnes jugées pour les crimes d'enlèvement d'enfants. Il a aussi instruit pour la protection des Algériens victimes d'enlèvement à l'étranger et des ressortissants étrangers résidant en Algérie. Insistant sur l'engagement de l'Etat à protéger les citoyens, à renforcer la justice et la primauté de la loi en vue de restaurer l'autorité de l'Etat pour protéger les faibles, le président Tebboune a instruit afin que les peines maximales prononcées le soient sans possible allègement ou grâce, quel que soient les tenants et les aboutissants de l'acte d'enlèvement. Il a, cependant, demandé à ce que la loi fasse la distinction entre les affaires liées à l'état civil, à l'instar des cas d'enlèvement d'enfants issus de mariages mixtes, et ceux s'inscrivant dans le cadre de la protection et de la lutte contre l'enlèvement pour éviter les dilutions. Il a aussi demandé à ce qu'il soit donné aux associations de la société civile un rôle clé dans la lutte contre ce fléau étranger à la société algérienne, à travers sa constitution en tant que partie civile. Le chef de l'Etat avait, le 30 août dernier, instruit le ministre de la Justice, garde des Sceaux, d'élaborer une loi contre le kidnapping en vue de durcir les sanctions contre les auteurs de ce type de crimes et de préserver par la même la sécurité des enfants et de leurs familles. Ce texte constitue pour les spécialistes un excellent outil juridique en vue de répondre au fléau qui a pris des proportions dramatiques ces dernières années. Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati, l'a d'ailleurs affirmé, la semaine dernière, sur les ondes de la Radio nationale, ne manquant pas d'afficher son adhésion à l'application de la peine de mort contre les auteurs de viols, kidnappings et assassinats d'enfants. Le président du Réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant (Nada) a, lui aussi, appelé à «raffermir davantage» le cadre juridique. Il a toutefois souligné le fait qu'«une approche coercitive et judiciaire ne peut être une solution efficace. Il faut des campagnes de sensibilisation et d'information à grande échelle et des mesures d'accompagnement et de prise en charge psychologique pour les victimes et leurs familles». La décision ferme que vient de prendre le président Tebboune fait suite à une série macabre d'enlèvements. Le dernier en date a plongé le pays dans l'effroi. L'Algérie reste sous le choc après le meurtre sordide de Chaïma, 19 ans dont le corps calciné a été retrouvé vendredi dernier, dans une station-ser-vice abandonnée de Thenia. La jeune fille, à peine sortie de l'adolescence, a été enlevée, violée, torturée avant d'être brûlée vive par un monstre humain qui la persécutait depuis l'âge de 15 ans déjà! Avant Chaïma, il y a eu la tentative avortée du kidnapping d'une fillette de 11 ans à M'sila, celle d'une mineure de 16 ans à Aïn Defla et l'affaire de la fillette de Saïda, séquestrée et violée pendant 25 jours. Les mois d'avant ont également connu leur lot de disparitions. Les photos d'Anes, Khaoula, Haïtem ou encore de la jeune Malak, publiées sur les réseaux sociaux, hantent toujours l'esprit des citoyens. Face à ce phénomène qui s'incruste de plus en plus dans la société, des Algériens appellent à l'application de la loi du talion en exécutant les violeurs et tueurs d'enfants. Le débat qui vient d'être ravivé ne porte pas sur la peine de mort, non abolie en Algérie et prévue dans le code pénal mais sur le moratoire à son application, en vigueur depuis 1993. Mais cela pourrait bien changer. Devant les sénateurs, mardi dernier, le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati a annoncé, selon des médias, que le gouvernement était sur le point d'étudier un nouvel amendement au Code pénal, de sorte à rétablir partiellement la peine de mort.
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Contre les kidnappeurs, violeurs et meurtriers d’enfants

Tebboune exige des peines maximales
La décision ferme que vient de prendre le président Tebboune fait suite à une série macabre d’enlèvements. Le dernier en date a plongé le pays dans l’effroi. L’Algérie reste sous le choc après le meurtre sordide de Chaïma, violée, torturée avant d’être brûlée vive.


Même la peine de mort ne saurait éteindre la braise qui consume le coeur des mamans éplorées par la perte tragique de leurs enfants entre les mains des criminels. Mais un tel châtiment va au moins apaiser leur colère, donner tout son sens à un état de droit et à une justice équitable. La décision prise par le chef de l'Etat s'inscrit dans ce registre. Abdelmadjid Tebboune qui a présidé, dimanche dernier, le conseil des ministres, a ordonné l'application de peines maximales à l'encontre des personnes jugées pour les crimes d'enlèvement d'enfants. Il a aussi instruit pour la protection des Algériens victimes d'enlèvement à l'étranger et des ressortissants étrangers résidant en Algérie. Insistant sur l'engagement de l'Etat à protéger les citoyens, à renforcer la justice et la primauté de la loi en vue de restaurer l'autorité de l'Etat pour protéger les faibles, le président Tebboune a instruit afin que les peines maximales prononcées le soient sans possible allègement ou grâce, quel que soient les tenants et les aboutissants de l'acte d'enlèvement. Il a, cependant, demandé à ce que la loi fasse la distinction entre les affaires liées à l'état civil, à l'instar des cas d'enlèvement d'enfants issus de mariages mixtes, et ceux s'inscrivant dans le cadre de la protection et de la lutte contre l'enlèvement pour éviter les dilutions. Il a aussi demandé à ce qu'il soit donné aux associations de la société civile un rôle clé dans la lutte contre ce fléau étranger à la société algérienne, à travers sa constitution en tant que partie civile. Le chef de l'Etat avait, le 30 août dernier, instruit le ministre de la Justice, garde des Sceaux, d'élaborer une loi contre le kidnapping en vue de durcir les sanctions contre les auteurs de ce type de crimes et de préserver par la même la sécurité des enfants et de leurs familles. Ce texte constitue pour les spécialistes un excellent outil juridique en vue de répondre au fléau qui a pris des proportions dramatiques ces dernières années. Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le professeur Mustapha Khiati, l'a d'ailleurs affirmé, la semaine dernière, sur les ondes de la Radio nationale, ne manquant pas d'afficher son adhésion à l'application de la peine de mort contre les auteurs de viols, kidnappings et assassinats d'enfants. Le président du Réseau algérien pour la défense des droits de l'enfant (Nada) a, lui aussi, appelé à «raffermir davantage» le cadre juridique. Il a toutefois souligné le fait qu'«une approche coercitive et judiciaire ne peut être une solution efficace. Il faut des campagnes de sensibilisation et d'information à grande échelle et des mesures d'accompagnement et de prise en charge psychologique pour les victimes et leurs familles». La décision ferme que vient de prendre le président Tebboune fait suite à une série macabre d'enlèvements. Le dernier en date a plongé le pays dans l'effroi. L'Algérie reste sous le choc après le meurtre sordide de Chaïma, 19 ans dont le corps calciné a été retrouvé vendredi dernier, dans une station-ser-vice abandonnée de Thenia. La jeune fille, à peine sortie de l'adolescence, a été enlevée, violée, torturée avant d'être brûlée vive par un monstre humain qui la persécutait depuis l'âge de 15 ans déjà! Avant Chaïma, il y a eu la tentative avortée du kidnapping d'une fillette de 11 ans à M'sila, celle d'une mineure de 16 ans à Aïn Defla et l'affaire de la fillette de Saïda, séquestrée et violée pendant 25 jours. Les mois d'avant ont également connu leur lot de disparitions. Les photos d'Anes, Khaoula, Haïtem ou encore de la jeune Malak, publiées sur les réseaux sociaux, hantent toujours l'esprit des citoyens. Face à ce phénomène qui s'incruste de plus en plus dans la société, des Algériens appellent à l'application de la loi du talion en exécutant les violeurs et tueurs d'enfants. Le débat qui vient d'être ravivé ne porte pas sur la peine de mort, non abolie en Algérie et prévue dans le code pénal mais sur le moratoire à son application, en vigueur depuis 1993. Mais cela pourrait bien changer. Devant les sénateurs, mardi dernier, le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati a annoncé, selon des médias, que le gouvernement était sur le point d'étudier un nouvel amendement au Code pénal, de sorte à rétablir partiellement la peine de mort.
"Il faut être"

Sans aucune pitié:sans pitié (adj.) ... sans pitié (adv.) ↘ cruel, sans cœur ↗ à sang froid, implacable, inflexible, intraitable, intransigeant.
malheureusement les violeurs et kidnappeurs de fillettes recommenceront...tant que le gouvernement n'a pas instaurer "la peine de mort par pendaison".
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