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Miliana : commémoration du 63ème anniversaire de la mort d’Ali la Pointe

Publié le 10/10/2020
"A P S" Publié Le : Jeudi, 08 Octobre 2020 "Miliana : commémoration du 63ème anniversaire de la mort d’Ali la Pointe"AIN DEFLA - La commune de Miliana (Aïn Defla) a commémoré jeudi le 63ème anniversaire de la mort du chahid Ali Ammar, dit Ali la Pointe, tombé au champ d’honneur le 8 octobre 1957. Une gerbe de fleurs a été déposée au pied de la stèle érigée sur la place qui porte le nom du martyr au cours d’une cérémonie organisée en présence des moudjahidine de la région et des autorités civiles et militaires de la wilaya, à leur tête le wali, Embarek El Bar. Intervenant à l’occasion, Beldjouher Abdelkader, dit Kadi (74 ans), cousin d'Ali la Pointe, a mis en exergue les qualités "hors-pair" de l’illustre chahid, soutenant que ce dernier était, depuis sa tendre enfance, "épris de justice et de liberté." "Etant tout petit, il était connu pour son courage et son désir ardent de venir en aide aux plus faibles et aux plus démunis parmi ces concitoyens", se remémore-t-il, étayant son affirmation par le fait qu’à la faveur du débarquement américain en Algérie lors de la deuxième guerre mondiale, "Ali la Pointe n’hésitait pas à sauter sur les camions militaires (empruntant alors le col de Miliana) pour en faire ressortir des vivres qu’il jettera dans les champs avant de les distribuer à la population affamée." Sur son image de "petit malfrat multirécidiviste" d’avant la guerre de Libération, Beldjouher Abdelkader a souligné que les autorités coloniales d’alors avaient "grandement exagéré" sur le sujet, affirmant qu’Ali la Pointe détestait "la hogra" (l'injustice, n.d.l.r) comme la peste. "Il était imbu de nif (fierté et honneur, n.d.l,r)", a-t-il assuré, faisant savoir que "quiconque se sentait avoir fait l’objet d’une injustice accourrait vers lui pour être protégé." Pour ce septuagénaire, les jeunes doivent s’inspirer des glorieux martyrs de la Révolution et être convaincus, une bonne fois pour toutes, que l’indépendance du pays a été Arrachée au prix de grands sacrifices. Lire aussi: Miliana : commémoration du 62ème anniversaire de la mort d’Ali la Pointe Une exposition de photos retraçant le parcours élogieux de l’un des plus grands héros de la Révolution connu, notamment, pour avoir pris part à la Bataille d'Alger a été organisée à l’occasion au niveau du théâtre Mahfoud Touahri de Miliana. Le volet académique n’a pas été en reste de cette commémoration à la faveur de la conférence donné par Abdelkrim Bellila de l’université Djillali Bounaâma de Khémis Miliana, lequel s’est longuement attardé sur les nombreuses facettes du combat héroïque du martyr. A la fin de la cérémonie commémorative, des membres de la famille d’Ali la Pointe ont a été honorés par le wali de Aïn Defla dans une ambiance empreinte de convivialité et de méditation. Combattant au courage et à l’audace exemplaires de la lutte de Libération nationale, Ali Ammar (1930-1957), est principalement connu pour sa participation à la Bataille d’Alger aux côtés de Hassiba Ben Bouali, Zohra Drif, Omar Yacef (dit petit Omar) et Yacef Saâdi, alors chef de la Zone autonome d’Alger (ZAA). En 1952, Ali Ammar, alors âgé de 22 ans, est incarcéré à la prison de Damiette (Médéa). Trois années plus tard, le 2 avril 1955, il s’évade en compagnie de l’un de ses compagnons de cellule. Il prit, dans un premier temps, la direction de Blida puis réussit à rallier Alger où il entra en clandestinité. Après plusieurs tests et mises à l’épreuve qui consistaient à mener des missions périlleuses dans la capitale, quadrillée alors par les parachutistes du général Massu, notamment des attentats contre des gendarmes, Ali la pointe constitua avec un groupe de fidayîn, dont font partie Hassiba Ben Bouali et Abderrahmane Taleb, un commando de choc qui alla porter le combat au cœur même de l’état-major français. Après trois années de lutte armée (avril 1955-octobre 1957), Ali Ammar est repéré le 8 octobre 1957 par les forces armées coloniales dans un immeuble de la Casbah. Il est tombé en martyr avec Mahmoud Bouhamidi, Hassiba Ben Bouali et Omar Yacef après que les parachutistes du 3e Régiment (REP) commandé par le colonel Bigeard eurent dynamité la maison où ils s’étaient réfugiés.
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IN DEFLA - La commune de Miliana (Aïn Defla) a commémoré jeudi le 63ème anniversaire de la mort du chahid Ali Ammar, dit Ali la Pointe, tombé au champ d’honneur le 8 octobre 1957.

Une gerbe de fleurs a été déposée au pied de la stèle érigée sur la place qui porte le nom du martyr au cours d’une cérémonie organisée en présence des moudjahidine de la région et des autorités civiles et militaires de la wilaya, à leur tête le wali, Embarek El Bar.

Intervenant à l’occasion, Beldjouher Abdelkader, dit Kadi (74 ans), cousin d'Ali la Pointe, a mis en exergue les qualités "hors-pair" de l’illustre chahid, soutenant que ce dernier était, depuis sa tendre enfance, "épris de justice et de liberté."

"Etant tout petit, il était connu pour son courage et son désir ardent de venir en aide aux plus faibles et aux plus démunis parmi ces concitoyens", se remémore-t-il, étayant son affirmation par le fait qu’à la faveur du débarquement américain en Algérie lors de la deuxième guerre mondiale, "Ali la Pointe n’hésitait pas à sauter sur les camions militaires (empruntant alors le col de Miliana) pour en faire ressortir des vivres qu’il jettera dans les champs avant de les distribuer à la population affamée."

Sur son image de "petit malfrat multirécidiviste" d’avant la guerre de Libération, Beldjouher Abdelkader a souligné que les autorités coloniales d’alors avaient "grandement exagéré" sur le sujet, affirmant qu’Ali la Pointe détestait "la hogra" (l'injustice, n.d.l.r) comme la peste.

"Il était imbu de nif (fierté et honneur, n.d.l,r)", a-t-il assuré, faisant savoir que "quiconque se sentait avoir fait l’objet d’une injustice accourrait vers lui pour être protégé."

Pour ce septuagénaire, les jeunes doivent s’inspirer des glorieux martyrs de la Révolution et être convaincus, une bonne fois pour toutes, que l’indépendance du pays a été Arrachée au prix de grands sacrifices.

Lire aussi: Miliana : commémoration du 62ème anniversaire de la mort d’Ali la Pointe

Une exposition de photos retraçant le parcours élogieux de l’un des plus grands héros de la Révolution connu, notamment, pour avoir pris part à la Bataille d'Alger a été organisée à l’occasion au niveau du théâtre Mahfoud Touahri de Miliana.

Le volet académique n’a pas été en reste de cette commémoration à la faveur de la conférence donné par Abdelkrim Bellila de l’université Djillali Bounaâma de Khémis Miliana, lequel s’est longuement attardé sur les nombreuses facettes du combat héroïque du martyr.

A la fin de la cérémonie commémorative, des membres de la famille d’Ali la Pointe ont a été honorés par le wali de Aïn Defla dans une ambiance empreinte de convivialité et de méditation.

Combattant au courage et à l’audace exemplaires de la lutte de Libération nationale, Ali Ammar (1930-1957), est principalement connu pour sa participation à la Bataille d’Alger aux côtés de Hassiba Ben Bouali, Zohra Drif, Omar Yacef (dit petit Omar) et Yacef Saâdi, alors chef de la Zone autonome d’Alger (ZAA).

En 1952, Ali Ammar, alors âgé de 22 ans, est incarcéré à la prison de Damiette (Médéa). Trois années plus tard, le 2 avril 1955, il s’évade en compagnie de l’un de ses compagnons de cellule.

Il prit, dans un premier temps, la direction de Blida puis réussit à rallier Alger où il entra en clandestinité.

Après plusieurs tests et mises à l’épreuve qui consistaient à mener des missions périlleuses dans la capitale, quadrillée alors par les parachutistes du général Massu, notamment des attentats contre des gendarmes, Ali la pointe constitua avec un groupe de fidayîn, dont font partie Hassiba Ben Bouali et Abderrahmane Taleb, un commando de choc qui alla porter le combat au cœur même de l’état-major français.

Après trois années de lutte armée (avril 1955-octobre 1957), Ali Ammar est repéré le 8 octobre 1957 par les forces armées coloniales dans un immeuble de la Casbah.

Il est tombé en martyr avec Mahmoud Bouhamidi, Hassiba Ben Bouali et Omar Yacef après que les parachutistes du 3e Régiment (REP) commandé par le colonel Bigeard eurent dynamité la maison où ils s’étaient réfugiés.
"Hommage à nos héros"

Allah yarhamhoum dans nos coeurs pour l'éternité!.
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