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Tout en assumant ses actes, Amar Ghoul affirme «Je n’ai pas accordé de privilèges à Ali Haddad!»

Publié le 14/10/2020
"L'Expression" "Tout en assumant ses actes, Amar Ghoul affirme «Je n’ai pas accordé de privilèges à Ali Haddad!»L’ancien ministre des Transports et des Travaux publics affirme qu’aucun organe officiel n’a apporté la preuve de sa culpabilité. Ali Haddad et Amar GhoulAli Haddad et Amar Ghoul Même attitude, même défense, même constat. Tous les accusés dans le procès en appel de l'homme d'affaires Ali Haddad, patron du Groupe Etrhb (Entreprise des travaux routiers, hydrauliques et bâtiments) et ancien patron du FCE (Forum des chefs d'entreprise) nient en bloc les chefs d'inculpation retenus contre eux. C'est à se demander s'ils ne se sont pas donné le mot. À chaque passage à la barre d'un accusé, la même réponse: les contrats de concession signés entre le groupe Etrhb et leurs ministères, ont été signés avant qu'ils ne soient au poste de ministre. Tel est l'argument avancé hier, par Amar Ghoul lors de son passage à la barre. Interrogé sur les malversations relevées sur le projet du siècle, l'autoroute Est-Ouest, Amar Ghoul, tout en réfutant les accusations portées contre lui, soutiendra que «tous les dossiers en question sont assujettis à un délai de prescription, toutes les décisions prises étaient soit conformes aux instructions du président de la République, soit aux directives du gouvernement ou du Premier ministre» et de relever que «à mon époque, en tant que ministre, il y a eu pas moins de 5 000 projets et seuls deux projets ont été octroyés à Ali Haddad contre 13 autoroutes attribuées de gré à gré à des entreprises publiques et privées». Et de charger l'Agence nationale des autoroutes (ANA) en tant que maître d'ouvrage. Au juge qui lui rappelait justement que «la presse d'investigation a démontré que le projet du siècle a été surévalué», Amar Ghoul rétorquera: «Aucun organe officiel n'apporte de preuve.» Bien mieux, Amar Ghoul se targuera d'avoir épargné au trésor public d'énormes pertes. «Je vous assure que le Trésor public n'a pas perdu un seul dinar, mais a gagné beaucoup en devise, j'ai travaillé avec sincérité, dévouement et intégrité et j'ai préservé les intérêts de mon pays», clame-t-il. À la question relative à l'octroi d'un contrat pour réaliser l'entrée de l'aéroport en 2013, dont le bénéficiaire était le Groupe Etrhb, l'ancien ministre dira que la décision a été prise par le directeur des travaux publics de la wilaya d'Alger. Et d'expliquer que lors d'une réunion, en 2013, du Conseil du gouvernement pour préparer le Sommet arabe, où il a été convenu de lancer les travaux de l'entrée de l'aéroport d'Alger après que le ministère des Transports s'est plaint. Concernant les travaux des ports de Djendjen (Jijel), Mostaganem, Béjaïa, Annaba, Alger, accordés à Ali Haddad, Amar Ghoul ripostera: «Je n'étais plus ministre des Travaux publics, au moment de la passation des contrats pour les ports.» Copier, coller! C'est à se demander si les services de modernisation du ministère de la Justice n'étaient pas partis déjeuner, laissant la bande audio tourner en boucle dans la salle qui croyait réentendre la réponse des précédents accusés passés à la barre. Juste une illusion. C'était bel et bien la voix de Boudjema Talai, ancien ministre des Transports qui résonnait dans la salle: «Je suis innocent!». Pour sa défense, Boudjema Talai avancera qu'au moment des faits qui lui sont reprochés, soit il n'était pas encore nommé ministre, soit qu'il ne l'était plus. Un argument avancé la veille, lors de leur audition, par Amara Benyounès, Abdelghani Zalène et Youcef Yousfi, en leurs qualités d'anciens ministres. Si Amara Benyounès, qui était en 2013 ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, a nié avoir signé des contrats ou autres documents pour l'octroi de marchés au groupe Etrhb, expliquant que cela relevait des prérogatives du Conseil des participations de l'Etat (CPE), Abdelghani Zalène, ancien ministre des Travaux publics et des Transports, a soutenu, de son côté, n'avoir octroyé aucun espace dans les ports d'Algérie au groupe de Haddad, ni à d'au-tres opérateurs, à l'exception du groupe Gica, qui relève du secteur public. Tandis que Youcef Yousfi, ancien ministre de l'Industrie, a fait savoir que les décisions d'avis technique qu'il avait signées n'octroient aucune concession, précisant qu'il signait ce genre de documents pour des centaines d'entreprises chaque année. Smaïl ROUHASmaïl ROUHA 00:00 | 14-10-2020 Share
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Tout en assumant ses actes, Amar Ghoul affirme

«Je n’ai pas accordé de privilèges à Ali Haddad!»
L’ancien ministre des Transports et des Travaux publics affirme qu’aucun organe officiel n’a apporté la preuve de sa culpabilité.

Ali Haddad et Amar GhoulAli Haddad et Amar Ghoul
Même attitude, même défense, même constat. Tous les accusés dans le procès en appel de l'homme d'affaires Ali Haddad, patron du Groupe Etrhb (Entreprise des travaux routiers, hydrauliques et bâtiments) et ancien patron du FCE (Forum des chefs d'entreprise) nient en bloc les chefs d'inculpation retenus contre eux. C'est à se demander s'ils ne se sont pas donné le mot. À chaque passage à la barre d'un accusé, la même réponse: les contrats de concession signés entre le groupe Etrhb et leurs ministères, ont été signés avant qu'ils ne soient au poste de ministre. Tel est l'argument avancé hier, par Amar Ghoul lors de son passage à la barre. Interrogé sur les malversations relevées sur le projet du siècle, l'autoroute Est-Ouest, Amar Ghoul, tout en réfutant les accusations portées contre lui, soutiendra que «tous les dossiers en question sont assujettis à un délai de prescription, toutes les décisions prises étaient soit conformes aux instructions du président de la République, soit aux directives du gouvernement ou du Premier ministre» et de relever que «à mon époque, en tant que ministre, il y a eu pas moins de 5 000 projets et seuls deux projets ont été octroyés à Ali Haddad contre 13 autoroutes attribuées de gré à gré à des entreprises publiques et privées». Et de charger l'Agence nationale des autoroutes (ANA) en tant que maître d'ouvrage. Au juge qui lui rappelait justement que «la presse d'investigation a démontré que le projet du siècle a été surévalué», Amar Ghoul rétorquera: «Aucun organe officiel n'apporte de preuve.» Bien mieux, Amar Ghoul se targuera d'avoir épargné au trésor public d'énormes pertes. «Je vous assure que le Trésor public n'a pas perdu un seul dinar, mais a gagné beaucoup en devise, j'ai travaillé avec sincérité, dévouement et intégrité et j'ai préservé les intérêts de mon pays», clame-t-il. À la question relative à l'octroi d'un contrat pour réaliser l'entrée de l'aéroport en 2013, dont le bénéficiaire était le Groupe Etrhb, l'ancien ministre dira que la décision a été prise par le directeur des travaux publics de la wilaya d'Alger. Et d'expliquer que lors d'une réunion, en 2013, du Conseil du gouvernement pour préparer le Sommet arabe, où il a été convenu de lancer les travaux de l'entrée de l'aéroport d'Alger après que le ministère des Transports s'est plaint. Concernant les travaux des ports de Djendjen (Jijel), Mostaganem, Béjaïa, Annaba, Alger, accordés à Ali Haddad, Amar Ghoul ripostera: «Je n'étais plus ministre des Travaux publics, au moment de la passation des contrats pour les ports.» Copier, coller! C'est à se demander si les services de modernisation du ministère de la Justice n'étaient pas partis déjeuner, laissant la bande audio tourner en boucle dans la salle qui croyait réentendre la réponse des précédents accusés passés à la barre. Juste une illusion. C'était bel et bien la voix de Boudjema Talai, ancien ministre des Transports qui résonnait dans la salle: «Je suis innocent!». Pour sa défense, Boudjema Talai avancera qu'au moment des faits qui lui sont reprochés, soit il n'était pas encore nommé ministre, soit qu'il ne l'était plus. Un argument avancé la veille, lors de leur audition, par Amara Benyounès, Abdelghani Zalène et Youcef Yousfi, en leurs qualités d'anciens ministres.
Si Amara Benyounès, qui était en 2013 ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, a nié avoir signé des contrats ou autres documents pour l'octroi de marchés au groupe Etrhb, expliquant que cela relevait des prérogatives du Conseil des participations de l'Etat (CPE), Abdelghani Zalène, ancien ministre des Travaux publics et des Transports, a soutenu, de son côté, n'avoir octroyé aucun espace dans les ports d'Algérie au groupe de Haddad, ni à d'au-tres opérateurs, à l'exception du groupe Gica, qui relève du secteur public. Tandis que Youcef Yousfi, ancien ministre de l'Industrie, a fait savoir que les décisions d'avis technique qu'il avait signées n'octroient aucune concession, précisant qu'il signait ce genre de documents pour des centaines d'entreprises chaque année.
ba ba ba ba ba ba ba ba!.........
ce n'est pas moi........je n'ai même
pas toucher comme çà!......aàfssa.....très connu....par ouleds la place d'armes......
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