Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Jugement et procès
Zone Membre
Publicités

Jugement et procès

Publié le 14/10/2020
"L Q O" par Abdou BENABBOU Mercredi 14 octobre 2020 "Jugement et procès"Tous les hauts responsables jugés aujourd'hui déclament leur innocence et réclament leur élargissement. La situation est si ubuesque que chaque Algérien se sent mal dans sa peau car son profil est dégradé et l'aperçu de sa citoyenneté a été salement terni jusqu'à ne plus éviter une grande douleur d'âme. Fallait-il sacrifier plus d'un dixième de la population dans une guerre de libération pour en arriver là et quel crédit devra-t-on accorder à une souveraineté nationale quand une indépendance vague a été entretenue ainsi ? Il est inutile de se perdre dans les théories virtuelles de la science politique pour décortiquer les thèses savantes pour s'expliquer les tares des gouvernances et ne s'en tenir qu'aux récriminations contre les artisans des failles creusées jusqu'ici. Crue et simple, une déduction bien paysanne voudrait que l'Algérie et ses hommes aient failli pour le moment. Les Premiers ministres, ministres et walis ont l'argument aisé d'accuser l'ex-président déchu. Dans la forme, ils n'ont pas tout à fait tort et lui-même s'il devait être jugé, il s'abriterait derrière les énormes faux plis que des générations entières de prétendus grands dirigeants ont conçus. Il en a fait partie dès sa sortie de l'adolescence à un âge où les fanfaronnades débouchent sur les bravades décousues jusqu'à vouloir décrocher la lune. Les responsables aujourd'hui condamnés n'ont fait que s'accaparer la même ligne de conduite. Les institutions taillées sur mesure offraient l'avantage de maintenir le cap et gare à celui qui ne suivait pas une cadence pourvoyeuse cependant de nids douillets et de la chaleur des projecteurs. Les gros pontes d'hier que le peuple taxe de malfrats l'affirment eux-mêmes en se réfugiant dans l'obligation d'exécuter les ordres donnés. Peu importait la légalité de ces ordres puisqu'ils avaient pour eux un arôme divin à éternité. Il ne s'agit finalement et tout compte fait que de l'incapacité d'une élite autoproclamée à se hisser au niveau d'une liberté chèrement arrachée par le feu et par le fer. Le jugement devant lequel elle fait face aujourd'hui découle d'un autre procès. Celui qui a condamné un peuple et un pays.
« Actualité précédente
Tout en assumant ses actes, Amar Ghoul affirme «Je n’ai pas accordé de privilèges à Ali Haddad!»
Actualité suivante »
El Bouni Le maire inspecte les projets de plusieurs localités

Les Commentaires

Jugement et procès
par Abdou BENABBOU


Tous les hauts responsables jugés aujourd'hui déclament leur innocence et réclament leur élargissement. La situation est si ubuesque que chaque Algérien se sent mal dans sa peau car son profil est dégradé et l'aperçu de sa citoyenneté a été salement terni jusqu'à ne plus éviter une grande douleur d'âme. Fallait-il sacrifier plus d'un dixième de la population dans une guerre de libération pour en arriver là et quel crédit devra-t-on accorder à une souveraineté nationale quand une indépendance vague a été entretenue ainsi ?

Il est inutile de se perdre dans les théories virtuelles de la science politique pour décortiquer les thèses savantes pour s'expliquer les tares des gouvernances et ne s'en tenir qu'aux récriminations contre les artisans des failles creusées jusqu'ici. Crue et simple, une déduction bien paysanne voudrait que l'Algérie et ses hommes aient failli pour le moment.

Les Premiers ministres, ministres et walis ont l'argument aisé d'accuser l'ex-président déchu. Dans la forme, ils n'ont pas tout à fait tort et lui-même s'il devait être jugé, il s'abriterait derrière les énormes faux plis que des générations entières de prétendus grands dirigeants ont conçus. Il en a fait partie dès sa sortie de l'adolescence à un âge où les fanfaronnades débouchent sur les bravades décousues jusqu'à vouloir décrocher la lune. Les responsables aujourd'hui condamnés n'ont fait que s'accaparer la même ligne de conduite. Les institutions taillées sur mesure offraient l'avantage de maintenir le cap et gare à celui qui ne suivait pas une cadence pourvoyeuse cependant de nids douillets et de la chaleur des projecteurs. Les gros pontes d'hier que le peuple taxe de malfrats l'affirment eux-mêmes en se réfugiant dans l'obligation d'exécuter les ordres donnés. Peu importait la légalité de ces ordres puisqu'ils avaient pour eux un arôme divin à éternité.

Il ne s'agit finalement et tout compte fait que de l'incapacité d'une élite autoproclamée à se hisser au niveau d'une liberté chèrement arrachée par le feu et par le fer. Le jugement devant lequel elle fait face aujourd'hui découle d'un autre procès. Celui qui a condamné un peuple et un pays.

"Merci Abdou"

leur élargissement. La situation est si ubuesque que chaque Algérien se sent mal dans sa peau car son profil est dégradé et l'aperçu de sa citoyenneté a été salement terni jusqu'à ne plus éviter une grande douleur d'âme.
Idée ubuesque
Comment définir le mot ubuesque ? Le mot ubuesque est le plus souvent employé pour décrire une situation invraisemblable, grotesque, absurde. Une situation ubuesque, c'est donc une situation absurde , anormale , ridicule .
avec L Q O j'apprend tous les jours un peux plus
une clairvoyance réelle


Fallait-il sacrifier plus d'un dixième de la population dans une guerre de libération pour en arriver là et quel crédit devra-t-on accorder à une souveraineté nationale quand une indépendance vague a été entretenue ainsi ?
MERCI Abdou

tu devrais postuler comme conseiller à la tête du pays.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires