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"Vaccin contre la Covid-19 : comment se préparent l’Algérie, le Maroc et l’Allemagne"

Publié le 24/11/2020
"TSA" Par: Rédaction 22 Nov. 2020"Vaccin contre la Covid-19 : comment se préparent l’Algérie, le Maroc et l’Allemagne"L’Algérie, le Maroc, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne se préparent à acquérir le vaccin contre la Covid-19 et les campagnes de vaccination de leur population contre le coronavirus qui se dessinent à l’horizon, alors que la pandémie continue toujours de faire rage dans le monde, rapportent plusieurs médias. En visite hier à Tipaza, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a prôné la prudence en affirmant que « l’Algérie établissait actuellement des contacts avec plusieurs laboratoires pour acquérir le vaccin attendu contre le nouveau coronavirus« . « Tous les scientifiques, les médecins et les compétences algériennes reconnues à l’échelle mondiale sont associés à ces négociations pour s’assurer que l’utilisation de ce vaccin n’engendrera aucune complication sur la santé« , a-t-il dit selon le compte rendu de l’agence officielle. « Toutes les instructions, orientations et recommandations préconisent la vigilance et la prudence avant l’utilisation d’un quelconque vaccin pour s’assurer de son innocuité et son efficacité« , a-t-il déclaré, sans préciser si l’Algérie a déjà passé commande pour acquérir l’un des vaccins en phase finale de développement.En France, le gouvernement a réservé 90 millions de doses de vaccins, qui iront au profit de 45 millions de personnes, auprès de plusieurs fournisseurs pour le premier semestre 2021. L’État français a également mis de côté 1,5 milliard d’euros pour l’année 2021 en prévision de l’achat des médicaments dès qu’ils seront disponibles. Comme pour l’ensemble des pays européens, la France devra d’abord attendre l’autorisation de mise sur le marché d’un vaccin contre le coronavirus délivrée par l’Agence européenne du médicament, rapporte Les Echos. Une fois ce sésame obtenu, ce sera au tour de la Haute Autorité de santé de prendre le relai et décider où et comment administrer le vaccin en France. Et une fois le plan mis en place, ce sera au ministre de la Santé français de lancer officiellement la campagne de vaccination auprès des citoyens. La campagne de vaccination devrait s’effectuer en deux phases en France, anticipe le professeur Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, cité par Franceinfo. La première phase de vaccination devrait être très rapide et cibler en priorité les soignants, les personnes à risque, les personnes âgées, les professeurs ainsi que l’ensemble des personnes en contact direct avec la population. Plus longue, la deuxième phase de vaccination durerait plusieurs mois et serait réalisée par les médecins libéraux, les médecins de ville et les pharmacies. En Allemagne, le plan de vaccination est pour sa part déjà ficelé depuis le début du mois de novembre. L’Académie des sciences, le comité national d’éthique et une commission parlementaire du pays se sont en effet déjà dotées d’un plan complet de vaccination en attendant l’arrivée du vaccin. Ainsi, les autorités ont d’ores et déjà mis en place six centres de vaccination rien que dans la capitale Berlin, rapporte Europe 1. Chaque centre possède quinze cabines de vaccination et certains centres sont déjà fournis en aiguilles et seringues. Par conséquent, l’Allemagne semble prête à lancer sa campagne de vaccination dès la mi-décembre avec des injections toutes les deux minutes. Le ministre de la Santé allemand, Jens Spahn, a pour sa part estimé qu’il faudra compter six à sept mois pour pouvoir vacciner la grande majorité des personnes souhaitant être inoculées, à condition que le nombre de doses de vaccin soit suffisant. Le gouvernement allemand a également fait savoir que les catégories les plus à risque telles que les personnes âgées ou souffrant de maladies sous-jacentes auraient la priorité, au même titre que les personnels œuvrant dans des secteurs importants à l’image des personnels de santé, rapporte The Local. L’Espagne n’est pas en reste dans ses préparatifs de vaccination contre la Covid-19. Le gouvernement espagnol a en effet annoncé un plan global de vaccination de l’ensemble de ses citoyens sur lequel le pays travaille depuis le mois de septembre, rapporte Le Point. L’Espagne a également d’ores et déjà passé commande de près de 35 millions de doses du vaccin développé par le laboratoire AstraZeneca en collaboration avec l’université britannique d’Oxford. L’Agence espagnole des Médicaments a aussi donné son accord pour le lancement de la dernière phase d’essai en Espagne d’un vaccin en deux doses du groupe américain Johnson & Johnson, menée également dans huit autres pays. « Nous sommes prêts, nos prévisions sont que dans presque tous les scénarii, une part importante de la population pourrait être vaccinée avec toutes les garanties d’ici le premier semestre 2021 », a déclaré dans ce contexte le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, cité par Franceinfo. En Italie, le ministre de la Santé Roberto Speranza a annoncé que le pays va entamer à partir du mois de janvier prochain une « campagne de vaccination sans précédent », dès que les premières doses du vaccin seraient livrées, rapporte BFM TV. Le gouvernement italien prévoit notamment de vacciner en priorité les catégories les plus exposées au risque de contamination au coronavirus. Le gouvernement italien a dans ce cadre désigné une « task force » afin planifier où et comment les premières doses seront administrées lorsque le vaccin sera approuvé et mis sur le marché, rapporte The Local. Un plan a déjà été établi mais reste pour l’heure au stade de l’ébauche. L’Italie devrait bénéficier de 13,5 % des doses de vaccin commandées par l’Union européenne, proportionnellement à sa population. Le pays pourrait notamment recevoir l’an prochain plus de 27 millions de doses du vaccin développé conjointement par Pfizer et BioNTech, et le gouvernement italien espère que la première phase de vaccination permettra d’injecter 3,4 millions de doses à 1,7 million d’Italiens. En dehors de l’Europe et plus près de l’Algérie, le Maroc se prépare également à vacciner massivement et sans délai sa population. Les autorités marocaines ont notamment choisi de commander deux vaccins, celui du chinois Sinopharm et celui du britannique AstraZeneca, rapporte Franceinfo qui précise que les premières opérations de vaccination devraient débuter au mois de décembre. L’armée aura la responsabilité de gérer les stocks de vaccin, et les autorités ayant déjà annoncé la mise en place d’un pont aérien de dix avions en provenance de Chine avec l’objectif d’amener les doses de vaccins dans le pays durant les premières semaines de décembre. Le Maroc table sur 27 millions de doses disponibles prochainement pour vacciner sa population, lui permettant de couvrir en quelques semaines un tiers de sa population à raison de deux injections par personne. Les autorités prévoient un taux de couverture du vaccin de l’ordre de 80 %. Le vaccin sera réservé en priorité aux personnels de santé mais également aux forces de l’ordre, aux enseignants et aux routiers. Refusant pour l’heure de rendre la vaccination obligatoire pour ses citoyens, le Maroc table sur une campagne de sensibilisation menée par une agence de communication dédiée visant à convaincre la population de la nécessité de se vacciner contre le coronavirus, précise la même source.
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L’Algérie, le Maroc, l’Allemagne, la France, l’Italie et l’Espagne se préparent à acquérir le vaccin contre la Covid-19 et les campagnes de vaccination de leur population contre le coronavirus qui se dessinent à l’horizon, alors que la pandémie continue toujours de faire rage dans le monde, rapportent plusieurs médias.

En visite hier à Tipaza, le Premier ministre Abdelaziz Djerad a prôné la prudence en affirmant que « l’Algérie établissait actuellement des contacts avec plusieurs laboratoires pour acquérir le vaccin attendu contre le nouveau coronavirus« . « Tous les scientifiques, les médecins et les compétences algériennes reconnues à l’échelle mondiale sont associés à ces négociations pour s’assurer que l’utilisation de ce vaccin n’engendrera aucune complication sur la santé« , a-t-il dit selon le compte rendu de l’agence officielle.




« Toutes les instructions, orientations et recommandations préconisent la vigilance et la prudence avant l’utilisation d’un quelconque vaccin pour s’assurer de son innocuité et son efficacité« , a-t-il déclaré, sans préciser si l’Algérie a déjà passé commande pour acquérir l’un des vaccins en phase finale de développement.


En France, le gouvernement a réservé 90 millions de doses de vaccins, qui iront au profit de 45 millions de personnes, auprès de plusieurs fournisseurs pour le premier semestre 2021.

L’État français a également mis de côté 1,5 milliard d’euros pour l’année 2021 en prévision de l’achat des médicaments dès qu’ils seront disponibles.

Comme pour l’ensemble des pays européens, la France devra d’abord attendre l’autorisation de mise sur le marché d’un vaccin contre le coronavirus délivrée par l’Agence européenne du médicament, rapporte Les Echos.

Une fois ce sésame obtenu, ce sera au tour de la Haute Autorité de santé de prendre le relai et décider où et comment administrer le vaccin en France.

Et une fois le plan mis en place, ce sera au ministre de la Santé français de lancer officiellement la campagne de vaccination auprès des citoyens.

La campagne de vaccination devrait s’effectuer en deux phases en France, anticipe le professeur Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer, cité par Franceinfo.

La première phase de vaccination devrait être très rapide et cibler en priorité les soignants, les personnes à risque, les personnes âgées, les professeurs ainsi que l’ensemble des personnes en contact direct avec la population.

Plus longue, la deuxième phase de vaccination durerait plusieurs mois et serait réalisée par les médecins libéraux, les médecins de ville et les pharmacies.

En Allemagne, le plan de vaccination est pour sa part déjà ficelé depuis le début du mois de novembre.

L’Académie des sciences, le comité national d’éthique et une commission parlementaire du pays se sont en effet déjà dotées d’un plan complet de vaccination en attendant l’arrivée du vaccin.

Ainsi, les autorités ont d’ores et déjà mis en place six centres de vaccination rien que dans la capitale Berlin, rapporte Europe 1.

Chaque centre possède quinze cabines de vaccination et certains centres sont déjà fournis en aiguilles et seringues.

Par conséquent, l’Allemagne semble prête à lancer sa campagne de vaccination dès la mi-décembre avec des injections toutes les deux minutes.

Le ministre de la Santé allemand, Jens Spahn, a pour sa part estimé qu’il faudra compter six à sept mois pour pouvoir vacciner la grande majorité des personnes souhaitant être inoculées, à condition que le nombre de doses de vaccin soit suffisant.

Le gouvernement allemand a également fait savoir que les catégories les plus à risque telles que les personnes âgées ou souffrant de maladies sous-jacentes auraient la priorité, au même titre que les personnels œuvrant dans des secteurs importants à l’image des personnels de santé, rapporte The Local.

L’Espagne n’est pas en reste dans ses préparatifs de vaccination contre la Covid-19.

Le gouvernement espagnol a en effet annoncé un plan global de vaccination de l’ensemble de ses citoyens sur lequel le pays travaille depuis le mois de septembre, rapporte Le Point.

L’Espagne a également d’ores et déjà passé commande de près de 35 millions de doses du vaccin développé par le laboratoire AstraZeneca en collaboration avec l’université britannique d’Oxford.

L’Agence espagnole des Médicaments a aussi donné son accord pour le lancement de la dernière phase d’essai en Espagne d’un vaccin en deux doses du groupe américain Johnson & Johnson, menée également dans huit autres pays.

« Nous sommes prêts, nos prévisions sont que dans presque tous les scénarii, une part importante de la population pourrait être vaccinée avec toutes les garanties d’ici le premier semestre 2021 », a déclaré dans ce contexte le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, cité par Franceinfo.

En Italie, le ministre de la Santé Roberto Speranza a annoncé que le pays va entamer à partir du mois de janvier prochain une « campagne de vaccination sans précédent », dès que les premières doses du vaccin seraient livrées, rapporte BFM TV.

Le gouvernement italien prévoit notamment de vacciner en priorité les catégories les plus exposées au risque de contamination au coronavirus.

Le gouvernement italien a dans ce cadre désigné une « task force » afin planifier où et comment les premières doses seront administrées lorsque le vaccin sera approuvé et mis sur le marché, rapporte The Local. Un plan a déjà été établi mais reste pour l’heure au stade de l’ébauche.

L’Italie devrait bénéficier de 13,5 % des doses de vaccin commandées par l’Union européenne, proportionnellement à sa population. Le pays pourrait notamment recevoir l’an prochain plus de 27 millions de doses du vaccin développé conjointement par Pfizer et BioNTech, et le gouvernement italien espère que la première phase de vaccination permettra d’injecter 3,4 millions de doses à 1,7 million d’Italiens.

En dehors de l’Europe et plus près de l’Algérie, le Maroc se prépare également à vacciner massivement et sans délai sa population. Les autorités marocaines ont notamment choisi de commander deux vaccins, celui du chinois Sinopharm et celui du britannique AstraZeneca, rapporte Franceinfo qui précise que les premières opérations de vaccination devraient débuter au mois de décembre.

L’armée aura la responsabilité de gérer les stocks de vaccin, et les autorités ayant déjà annoncé la mise en place d’un pont aérien de dix avions en provenance de Chine avec l’objectif d’amener les doses de vaccins dans le pays durant les premières semaines de décembre.

Le Maroc table sur 27 millions de doses disponibles prochainement pour vacciner sa population, lui permettant de couvrir en quelques semaines un tiers de sa population à raison de deux injections par personne.

Les autorités prévoient un taux de couverture du vaccin de l’ordre de 80 %. Le vaccin sera réservé en priorité aux personnels de santé mais également aux forces de l’ordre, aux enseignants et aux routiers.

Refusant pour l’heure de rendre la vaccination obligatoire pour ses citoyens, le Maroc table sur une campagne de sensibilisation menée par une agence de communication dédiée visant à convaincre la population de la nécessité de se vacciner contre le coronavirus, précise la même source.

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