Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/"Production maraîchère : Les raisons d’une abondance"
Zone Membre
Publicités

"Production maraîchère : Les raisons d’une abondance"

Publié le 30/11/2020
"C T T" Lundi 30 Novembre 2020"Production maraîchère : Les raisons d’une abondance"Malgré la situation hydrique critique suite à une très faible pluviosité qui a fait baisser sensiblement le niveau des barrages d’eau, la production maraîchère n’a pas été impactée. Une virée au niveau des marchés suffit pour constater la disponibilité en quantité et en qualité des légumes. «La disponibilité sur les marchés des produits maraîchers constitue un indicateur de la production réalisée. Nous avons fait une bonne récolte cette année, enregistrant même une croissance globale de 2%», a indiqué la secrétaire générale de l’Institut technique des cultures maraîchères et industrielles (ITCMI), Fatiha Amirouche. Et si le maraîchage n’a pas été affecté par cette sécheresse, c’est pour la simple raison que cette culture dépend exclusivement de l’irrigation, rappelle la responsable. «La culture dans le Sud, par exemple, est irriguée à partir des nappes phréatiques», précise-t-elle, avant d’expliquer que les fellahs ne s’aventurent pas à semer s’ils n’ont pas de réserve d’eau. «En plus, nous prévoyons des réserves utiles du sol qui vont être reconstituées, qui vont ajouter à celles spéciales de l’irrigation. En principe, il ne peut y avoir de rareté de produits maraîchers, et, ce, même l’année prochaine», a-t-elle assuré, soulignant que les superficies irriguées se situent entre 450 et 500.000 ha. Autre élément qui explique ces performances : la filière maraîchère repose sur le système d’économie d’eau. «Nous donnons à la plante des quantités d’eau dont elle a besoin à travers le système de goutte-à-goutte», a indiqué Fatiha Amirouche. Une filière en pleine croissance La filière a encore réalisé des performances, que ce soit en termes de quantité produite ou de l’augmentation de la superficie qui lui est destinée. La production globale (sous serre et en plein champ) de toute la filière est passée à 13 millions de tonnes contre 12,8 millions en 2019, soit une croissance de 2%. Toujours en termes de rendement, la production sous serre maintient sa tendance haussière, atteignant 1,55 million de tonnes, soit une hausse de 300.000 tonnes. Les superficies plantées sont passées, quant à elle, à 265. 000 ha contre 240.000 ha en 2019. Celles destinés à la sous serre est de l’ordre de 14.000 ha, soit en hausse de 20.000 ha par rapport à l’année comparative. La responsable a fait savoir que Biskra se positionne toujours en première place des wilayas avec 45% du total de la production nationale. Par filière, la pomme de terre enregistre un rendement de 4,4 millions de tonnes alors que l’ail a atteint la barre de un million de tonnes. Selon, la responsable de l’ ITCMI, tous les légumes sont et seront en abondance, soulignant que la production sous serre du Sud viendra, à partir du mois de décembre, prendre place sur les étals. Elle a fait savoir que les produits sont actuellement cédés à des prix «raisonnables». Mais cette tendance connaîtra une légère hausse concernant la récolte du Sud qui s’explique par le prix de revient et le coût du transport. La production est échelonnée sur toute l’année, commençant par la récolte du Sud, suivie par les primeurs du Nord (Mostaganem, Tipasa, Boumerdès…) à partir de mars-avril pour finir avec celle de Jijel et de Bejaïa qui a besoin de plus de lumière (piment-poivron …). La culture en plein champ de saison sera prête en juin-juillet. Et celle de l’arrière-saison sera récoltée en octobre-novembre. Selon la même responsable, la production est largement suffisante pour répondre à la demande nationale. Il y a même surproduction. Selon elle, la ration de consommation annuelle en production maraîchère est de 280 kg par habitant. Wassila Ould Hamouda
« Actualité précédente
"TBAÏKHA TYPIQUE D'ANNABA"
Actualité suivante »
"Annaba : Production prévisionnelle de plus de 15.000 q d’olives"

Les Commentaires

"Une filière en pleine croissance"

La filière a encore réalisé des performances, que ce soit en termes de quantité produite ou de l’augmentation de la superficie qui lui est destinée. La production globale (sous serre et en plein champ) de toute la filière est passée à 13 millions de tonnes contre 12,8 millions en 2019, soit une croissance de 2%. Toujours en termes de rendement, la production sous serre maintient sa tendance haussière, atteignant 1,55 million de tonnes, soit une hausse de 300.000 tonnes. Les superficies plantées sont passées, quant à elle, à 265. 000 ha contre 240.000 ha en 2019.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires