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JARI BÔNOIS ( CHORBA FRIK ) DES ANNABIS

Publié le 04/12/2020
"JARI BÔNOIS ( CHORBA FRIK ) DES ANNABIS"Jari ou jéri frik bônois, la chorba frik des bônois ( Annabis ) à l'agneau d'où elle est originaire à vrai dire, un must de nos tables de ramadan et des cérémonies officielles. Recettes inédites , jamais révélée sur le web, le jari frik et jari bel korssa, ( pâtes fraîches maison ),sont les chorbas phare de la cuisine du terroir bônois , à tel point qu'elle a été reprise et préparée sur tout le territoire algérien. On utilise pour tous nos jaris ( chorba ) la korssa, des pâtes Fraîches faites maison, le goût est autrement savoureux que les pâtes industrielles ou sèches. Le jéri-chorba frik à vrai dire est exclusivement bônois, il était réservé pour les cérémonies, de nos jours il est à toutes les sauces, car la plupart l'achète dans les commerces et ignorent réellement la saveur du frik fait maison, beaucoup de travail autour mais au final on a une chorba incomparable en saveur ! Le frik, blé tendre vert de l'année en cours, trié et débarrassé d'éventuels déchets ou graines des champs, lavé, séché à l'air libre, puis torréfié légèrement et concassé selon le calibre désiré et tamisé pour le débarrasser du son. Recette Korssa, exclusivement et typique de la vieille cuisine du terroir bônois à base de semoule , œuf, sel et eau, une pâte malléable ni molle ni sèche que l'on pétrit pour libérer le gluten afin qu'elle soit souple et élastique et après un temps de pause, les boules seront étalées au karrass, des rouleau assez longs, nos parents utilisaient des manches à balais gardés à cet effet, à l'aide de maizena pour faciliter l'affinement des la pâte en fines feuilles de 1 à 2 mm d'épaisseur, il faut de la force et être douée d'une dextérité manuelle pour pouvoir étendre de grandes feuilles sur de grandes maïdas , tables basses traditionnelles de grands diamètres. on les étale, sur des draps propres encore humides avant qu'elles ne deviennent cassantes on les roule en bandes de 8 cm de large environ puis à l'aide d'un couteau bien affûté, on y découpe des lanières de 1,5 mm environ, la longueur peut aller de 6 à 15 ou même 20 cm, question de choix personnel on les met à sécher à l'air libre loin des poussières, puis on les conserve dans de grands bocaux en verre. A présent on se sert de machines à pâte, c'est bien plus pratique . En général , tous nos jari sont épaissi avec la korssa traditionnellement, jéri bel foul, jeri b dabcha typique aux Bônois, parfois on utilise du riz, jéri b rawz, on varie ermou ( pâtes fraîches maison minuscules ). A ne pas confondre avec la rechta où la feuille de pâte est un peu plus épaisse et graytlia. Petites anecdotes , us et coutumes bônoises . Dans le temps, nos fêtes se déroulaient à la maison, les demeures familiales sont spacieuses, on louait les services de cuisinières appelées messedna, des femmes qui s'occupaient de l'invitation des personnes d'où son nom ( messedna, tesseden ), la préparation des gâteaux pour la fête avec les membres de la famille et la préparation du menu , Je me souviens de Bent Sahra, ainsi que mart si Labed, deux femmes noires qui étaient les plus notoires dans le milieu bônois, alors ces dames, avant de commencer à préparer le repas, se faisaient cuire de gros steaks bien saignants pour se donner des forces disaient elles . Elles ajoutaient les grosses branches de céleri émincées menues, qu'elles faisaient revenir avec l'oignon et la viande
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Jari ou jéri frik bônois, la chorba frik des bônois ( Annabis ) à l'agneau d'où elle est originaire à vrai dire, un must de nos tables de ramadan et des cérémonies officielles.



Recettes inédites , jamais révélée sur le web, le jari frik et jari bel korssa, ( pâtes fraîches maison ),sont les chorbas phare de la cuisine du terroir bônois , à tel point qu'elle a été reprise et préparée sur tout le territoire algérien.



On utilise pour tous nos jaris ( chorba ) la korssa, des pâtes Fraîches faites maison, le goût est autrement savoureux que les pâtes industrielles ou sèches.

Le jéri-chorba frik à vrai dire est exclusivement bônois, il était réservé pour les cérémonies, de nos jours il est à toutes les sauces, car la plupart l'achète dans les commerces et ignorent réellement la saveur du frik fait maison, beaucoup de travail autour mais au final on a une chorba incomparable en saveur !



Le frik, blé tendre vert de l'année en cours, trié et débarrassé d'éventuels déchets ou graines des champs, lavé, séché à l'air libre, puis torréfié légèrement et concassé selon le calibre désiré et tamisé pour le débarrasser du son.



Recette Korssa,

exclusivement et typique de la vieille cuisine du terroir bônois à base de semoule , œuf, sel et eau, une pâte malléable ni molle ni sèche que l'on pétrit pour libérer le gluten afin qu'elle soit souple et élastique et après un temps de pause,



les boules seront étalées au karrass, des rouleau assez longs, nos parents utilisaient des manches à balais gardés à cet effet, à l'aide de maizena pour faciliter l'affinement des la pâte en fines feuilles de 1 à 2 mm d'épaisseur, il faut de la force et être douée d'une dextérité manuelle pour pouvoir étendre de grandes feuilles sur de grandes maïdas , tables basses traditionnelles de grands diamètres.

on les étale, sur des draps propres

encore humides avant qu'elles ne deviennent cassantes

on les roule en bandes de 8 cm de large environ

puis à l'aide d'un couteau bien affûté, on y découpe des lanières de 1,5 mm environ, la longueur peut aller de 6 à 15 ou même 20 cm, question de choix personnel

on les met à sécher à l'air libre loin des poussières, puis on les conserve dans de grands bocaux en verre.

A présent on se sert de machines à pâte, c'est bien plus pratique .

En général , tous nos jari sont épaissi avec la korssa traditionnellement, jéri bel foul, jeri b dabcha typique aux Bônois, parfois on utilise du riz, jéri b rawz, on varie ermou ( pâtes fraîches maison minuscules ). A ne pas confondre avec la rechta où la feuille de pâte est un peu plus épaisse et graytlia.



Petites anecdotes , us et coutumes bônoises .

Dans le temps, nos fêtes se déroulaient à la maison, les demeures familiales sont spacieuses, on louait les services de cuisinières appelées messedna, des femmes qui s'occupaient de l'invitation des personnes d'où son nom ( messedna, tesseden ), la préparation des gâteaux pour la fête avec les membres de la famille et la préparation du menu , Je me souviens de Bent Sahra, ainsi que mart si Labed, deux femmes noires qui étaient les plus notoires dans le milieu bônois, alors ces dames, avant de commencer à préparer le repas, se faisaient cuire de gros steaks bien saignants pour se donner des forces disaient elles .

Elles ajoutaient les grosses branches de céleri émincées menues, qu'elles faisaient revenir avec l'oignon et la viande



On utilisait aussi dans notre cuisine ,

du vermicelle, des langues d'oiseaux , du riz pour nos soupes traditionnelles.



Le frick est devenu un peu cache misère ces dernières années avec le flux des travailleurs et d'autres exilés de la colonisation venus de toute l'Algérie les uns pour travailler avec l'ère de l'industrie à Bône, et d'autres préférant s'installer dans la ville et ont occupé les maisons des colons abandonnées, tout ce monde a pris beaucoup de notre culture gastronomique et culturelle, l'ont quelque part défigurée en l'utilisant car ne connaissant pas nos finesses et nos us et coutumes,

je relate des faits réels et vécus car je suis issue d'une famille citadine Bônoise de souche !

Notre cuisine diffère de celle du reste de l'Algérie, il y a des similitudes dans le Constantinois et l'Algérois de part les origines Turques des citadins des ces villes, mais notre cuisine reste typique !
ari ou jéri b dabcha, soupe du vieux Bônois, sans viande, à base de fèves séchées trempées, pois chiches , korssa qui fait sa particularité et babcha ( coriandre fraîche ) d'où la soupe tire son nom.
Korssa, des pâtes fraîches maison, roulées mains à base de semoule, du fait maison que l'on réalisait avant l'approche de ramadan , on en fait le stock pour nos soupes à l'année en alternance avec le frick ( jari frick ) et le riz ( jéri b rawz ) sans oublier le vermicelle et langues d'oiseaux pour nos soupes, ces pâtes sont aussi réalisées avec des machines à pâtes qui ont fait leur apparition ,il y a des années , c'est plus facile de confectionner ces pâtes de nos jours quoique l'on préfère celles roulées mains pour la forme rustique !
Ce jari aux légumes secs et pâtes maison est très économique, consommé par les pauvres tout comme par les familles aisées bônoises, c'est une soupe complète des jours de grands froid, ces jours où il est impossible de mettre le nez dehors au même titre que le h'ssou
on a l'habitude de faire nos réserves à l'année des produits secs , pâtes, légumes secs, couscous, épices, huile et beurre clarifié, sucre .....

Home soupes traditionnelles JARI-JERI B DABCHA-CHORBA SANS VIANDE BÔNOISE-RAMADAN
JARI-JERI B DABCHA-CHORBA SANS VIANDE BÔNOISE-RAMADAN
Cuisine De Zika mai 21, 2020

Jari ou jéri b dabcha, soupe du vieux Bônois, sans viande, à base de fèves séchées trempées, pois chiches , korssa qui fait sa particularité et babcha ( coriandre fraîche ) d'où la soupe tire son nom.
Korssa, des pâtes fraîches maison, roulées mains à base de semoule, du fait maison que l'on réalisait avant l'approche de ramadan , on en fait le stock pour nos soupes à l'année en alternance avec le frick ( jari frick ) et le riz ( jéri b rawz ) sans oublier le vermicelle et langues d'oiseaux pour nos soupes, ces pâtes sont aussi réalisées avec des machines à pâtes qui ont fait leur apparition ,il y a des années , c'est plus facile de confectionner ces pâtes de nos jours quoique l'on préfère celles roulées mains pour la forme rustique !
Ce jari aux légumes secs et pâtes maison est très économique, consommé par les pauvres tout comme par les familles aisées bônoises, c'est une soupe complète des jours de grands froid, ces jours où il est impossible de mettre le nez dehors au même titre que le h'ssou
on a l'habitude de faire nos réserves à l'année des produits secs , pâtes, légumes secs, couscous, épices, huile et beurre clarifié, sucre .....

Ingrédients pour un faitout de 3 litres
1 oignon râpé
1 poignée de fèves séchées et trempées la veille
1 poignée de pois chiches trempés la veille
1 gros bouquet de coriandre ( dabcha ) ciselé
3 cs de tomates conserve, plus ou moins, c'est selon que vous souhaitez que la soupe soit plus ou moins rouge, en tenant compte que ce n'est pas une sauce tomate
sel/poivre
1 bol ( 200 ml environ ) de korssa, vous pouvez utiliser les petites langues d'oiseaux du commerce , c'est selon le goût, si on désire une soupe épaisse ou non
2 cs d'huile neutre , il ne faut pas mettre trop de gras dans les soupes, il surnagerait et c'est désagréable !!!!
1 piment vert pour l'arôme


Préparation
faire revenir l'oignon râpé dans l'huile, laisser suer
ajouter les 3/4 de la coriandre et laisser fondre sans brûler
ajouter 2 litres d'eau
ajouter les fèves débarrassées de la partie noire
ajouter les pois chiches
saler au goût
ajouter le poivre
entre-couvrir et laisser cuire à feu doux
à mi cuisson des légumes secs, ajouter la tomates conserve ou fraîche
rectifier l'assaisonnement
ajouter les pâtes lorsque le bouillon est en ébullition
remuer pour pas que ça colle au fond du faitout
laisser cuire
vers la fin de la cuisson, ajouter le piment
la soupe est en principe assez épaisse
vous ajouterez de l'eau si vous la préférez plus légère
servir avec la coriandre fraîche



Si vous choisissez d'utiliser la tomate fraîche
prenez 500 g environ pour cette quantité
rincer , couper en deux et placer les tomates dans le haut du couscoussier, couvrir et laisser cuire
de temps à autre, écraser les tomates dans le haut du faitout pour faire couler la pulpes ramollie dans le faitout jusqu'à ce qu'il n'en reste que les peaux
ôter le haut du couscoussier et continuer la cuisson comme indiqué après l'ajout de la tomate
cette technique permet d'avoir une soupe douce et non acide que si on ajoutait des tomates crues mixées.
Bône appétit à tous


c'est beaucoup mieux que de la soupe en sachet ou en brique de carton!.
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