Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Dégradation alarmante du cadre de vie : Les habitants en co...
Zone Membre
Publicités

Annaba. Dégradation alarmante du cadre de vie : Les habitants en colère contre le P/APC

Publié le 07/12/2020

Les habitants de la ville d’Annaba sont en colère contre le président de la commune du chef-lieu.

Depuis son installation à la tête de cette APC, en remplacement à Farid Mérabet, cet élu ne cesse de cumuler les erreurs de gestion et de comportement telles qu’il ne fait plus l’unanimité, tant parmi les employés de la mairie qu’il gère, que les habitants de sa municipalité. «Jamais la ville d’Annaba n’a été aussi sale, mal gérée et clochardisée que durant ce mandat communal.

Pour preuve, les égouts sont perceptibles tout au long des trottoirs dont le plus tristement célèbre est celui du boulevard Émir Abdelkader, face à la pharmacie Larguèche, dégageant une odeur pestilentielle permanente.

Les vaches et les chiens errants font partie des décors et l’informel ne fait que confirmer son installation face aux différents marchés de proximité. Même les déchets ménagers sont omniprésents», s’insurgent les habitants face à la mauvaise gestion de Tahar Mérabet, l’actuel maire.

Et comme pour confirmer cette absence de stratégie dans la gestion de la ville, devenue une zone d’ombre par la force de l’incompétence, on a décapé les principaux boulevards sans pour autant prévoir de les asphalter immédiatement. «Comment peut-on oser le faire en période hivernale mettant en détresse la totalité des usagers de la route ?», s’interrogent les habitants qui n’arrivent plus à comprendre la logique des autorités locales et surtout l’inertie du wali d’Annaba, la première autorité de la wilaya.

Aucune réponse logique pouvant convaincre le commun des mortels qui continue de souffrir de l’aberration humaine. Du côté de la mairie, le P/APC Tahar Mérabet a déclaré à la presse que «ce chantier ne s’achèvera qu’en début de la saison estivale 2021». Ce qui a suscité davantage la colère des habitants. Selon les termes de ce marché, ce chantier est estimé à 450 millions de dinars.

Il prévoit, outre le décapage, la fourniture et la pose de quelque 100 000 tonnes de bitume, dont l’entreprise en charge est Batimetal, la moins nantie dans le domaine.

Urbanisme anarchique

Pourquoi alors engager des travaux qui vont s’inscrire dans le temps, sachant qu’ils ne figurent pas dans le fichier des urgences ? Autre mal duquel souffre la ville, celui de l’urbanisme anarchique. Aucun critère architectural n’est respecté.

Pour exemple, derrière le collège d’enseignement moyen (CEM) El Moukaouama, c’est un chantier d’une clinique qui s’est installé, privant les élèves d’un trottoir menant vers l’accès au lycée éponyme, sachant que ce projet est installé face à une autre clinique aux abords d’un oued inondable.

Pis, un autre immeuble jouxtant la résidence de l’État sur le boulevard Mostepha Benboulaïd fait parler de lui. Les travaux engagés dans ce chantier ont ébranlé les assises de la résidence de l’État dont une partie a été affaissée. Depuis, on cherche une solution pour colmater cette «brèche» devenue gênante devant les pouvoirs publics.

Faut-il énumérer tous les dépassements caractérisant cette wilaya qui a toujours vécu au rythme de la mafia du foncier et des fils de généraux ? A suivre.

MOHAMED FAWZI GAIDI [EL WATAN - 07 DÉCEMBRE 2020]

« Actualité précédente
Méchouia : la meilleure recette d'Annabia
Actualité suivante »
Lutte contre les inondations

Les Commentaires

Annaba 09 Aoû 2020

Le wali supervise l’opération curage des oueds :


Accompagné du P/APW et de nombreux directeurs de l’exécutif, le wali d’Annaba, Djamel-Eddine Berimi, s’est enquis, hier dans la matinée, de nombreux projets de développement en cours de réalisation, au chef-lieu de la wilaya. A commencer par la large opération de curage des oueds et cours d’eaux. Ainsi, le chef de l’exécutif a passé au-peigne-fin, les oueds des cités Kouba, Pont Blanc et la plaine Ouest, qui demeurent la principale source de la multiplication des moustiques et des odeurs nauséabondes. Selon la même source, cette campagne visant le curage des oueds, dans le but de prévenir les crues dévastatrices qui surviennent durant la période hivernale. D’ailleurs, le wali a insisté sur le curage aussi des réseaux d’évacuation des eaux usées, avant la saison des pluies, afin d’éviter les inondations, point noir depuis des années qui hante les quartiers situés dans les zones basses. Le même responsable a indiqué que des moyens humains et matériels nécessaires ont été mobilisés pour réaliser cet objectif. La délégation wilayale s’est déplacée à la cité Rym et à celle des 1028 logements, ou elle s‘est enquis de visu sur l’avancement des travaux d’aménagement extérieur. Sur les lieux, Djamel-Eddine Berimi, s’est montré très exigeant sur la qualité des travaux et du respect des délais de réalisation. Enfin, le wali a clôturé sa tournée par l’inspection de l’opération d’embellissement et d’enlèvement des amas de déchets qui caractérisent certaines plages, à l’exemple de Sidi-Salem, Rizi-Amor et la Caroube, et ce, en vue de l’ouverture de la baignade aux estivant à partir de mardi prochain.

B.Salah-Eddine



Annaba 28 janvier 2019

"Lutte contre les inondations : 360 milliards pour Annaba"

«Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales a accordé un budget de 3,6 milliards de centimes à la wilaya d’Annaba pour prévenir et lutter contre les inondations», a indiqué le wali Toufik Mezhoud, lors d’une tournée menée à travers les différentes cités de la wilaya pour constater l’étendue des dégâts provoqués par les fortes précipitations qui se sont abattues sur Annaba ce dernier week-end.
Ce budget sera exploité immédiatement pour éradiquer les points noirs recensés par la direction de l’hydraulique, a encore indiqué le chef de l’exécutif local, qui s’était rendu au chevet de la famille de l’une des victimes emportées par les eaux pluviales vendredi à Boukhadra. Le bilan de la Protection civile d’Annaba a fait état de quatre morts en lien (direct ou indirect) avec les inondations qu’a connues la wilaya ce dernier week-end. Pas moins de 320 interventions ont été opérées par les sapeurs-pompiers pour venir en aide aux rescapés de cette catastrophe. Le même bilan assure que 290 personnes ont été évacuées de leurs domiciles submergés par les eaux pluviales.
Les opérations de pompage des eaux se poursuivent encore au niveau de plusieurs cités, à l’image de celles du 1er-Mai, Essarouel, Laalalig, Rym, Attoui Salah, 20-Août, Mars Ammar, 150, 200, 300 et 502/Logements d’El-Hadjar.
Plus d’une cinquantaine de véhicules ont été engloutis par les crues des oueds de la wilaya.
La direction des travaux publics de la wilaya d’Annaba a fait état de graves détériorations des routes nationales et des chemins de wilaya à Annaba.
«Le coût de ces dégâts a été estimé à près de 700 millions de dinars. Nous avons envoyé au ministère du Transport et des Travaux publics un rapport détaillé comprenant la fiche technique des travaux nécessaires à la réhabilitation des routes et chemins endommagés», a affirmé le même responsable.
Le secteur de l’agriculture n’a pas été épargné par les inondations. Berrahal, Chorfa et Oued Laned ont été les trois communes les plus sévèrement touchées. Rien qu’à Chorfa, le P/APC a indiqué qu’une centaine de têtes de bétail (bovin et ovin) a été emportée par les eaux et que 300 hectares de blé ont été détruits.
Dans le même contexte, quatre groupements scolaires, trois CEM et deux lycées sont paralysés à El-Hadjar, suite à la montée des eaux.
A l’heure où nous mettions sous presse, les opérations de pompage se poursuivaient. Ces écoles ne pourront pas être opérationnelles avant la fin de cette semaine, avons-nous appris.
"les premiers coupables des inondations sont LES HABITANTS eux mêmes"

"tout et basé sur l'éducation! c'est l'une des premières causes des inondations! les égouts sont la plus part du temps bouchés par les détritus que les habitants jettent dans les caniveaux le long des trottoirs tel que les bouteilles plastics et les divers ordures!.


Pour preuve, les égouts sont perceptibles tout au long des trottoirs dont le plus tristement célèbre est celui du boulevard Émir Abdelkader, face à la pharmacie Larguèche, dégageant une odeur pestilentielle permanente.

Les vaches et les chiens errants font partie des décors et l’informel ne fait que confirmer son installation face aux différents marchés de proximité. Même les déchets ménagers sont omniprésents», s’insurgent les habitants face à la mauvaise gestion de Tahar Mérabet, l’actuel maire.
"Dégradation alarmante du cadre de vie à Annaba : Les habitants en colère contre le P/APC"

A chaque début d'hiver et comme chaque année les habitants sont en colère contre le P/APC.......alors que les premiers fautifs sont bel est bien les habitants eux même!.
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires