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"Un peu d’histoire sur la propreté d'une ville"

Publié le 07/12/2020
"Un peu d’histoire" Au cours des siècles, les problèmes de salubrité ont amené les villes à s’ organiser pour la propreté des rues et la collecte des déchets.
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Les Commentaires

Au cours des siècles, les problèmes de salubrité ont amené les villes à
s’ organiser pour la propreté des rues et la collecte des déchets.


1. À la Préhistoire : tout dans la grotte ou la nature.
Les hommes préhistoriques quittaient leur grotte lorsqu’ elle était
encombrée par les restes de repas.
2. Au Moyen-Âge : tout à la rue.
Les habitants des villes vident leurs boues et gadoues (détritus,
déjections) dans la rue. Les déchets ne sont pas identifiés donc pas
ramassés par la ville.
3. Au XVII
e
siècle, la ville intervient.
En 1672, un arrêté du Roi précise que les habitants doivent faire un amas
des « balieures » (boues, neige et immondices) afin que les âniers puissent
les enlever (premiers éboueurs utilisant des charrettes tirées par des
ânes).
Cependant, la plupart du temps, c’ est dans les fleuves que les citoyens
jettent leurs déchets. Le terme « équevilles » apparaît à cette époque.
Désignant les déchets, ce terme typiquement lyonnais restera usité
jusqu’ au milieu du XX
e
siècle.
4. Au XVIII
e
siècle, on s’organise.
Dès 1746, le ramassage s’ organise et la ville s’ équipe de tombereaux pour
charrier les immondices.

5. Au XIX
e
siècle, le grand virage : les hygiénistes.
Les déchets deviennent une préoccupation entière (taxes, arrêtés etc.).
Cependant, il faudra attendre Pasteur pour qu’ on prenne conscience
de l’ importance sanitaire de la collecte des déchets. En 1884, Eugène
Poubelle (préfet de Paris) imposera aux habitants des récipients spéciaux
pour le dépôt des déchets.
6. Au XX
e
siècle : tournant et émergence d’une conscience
environnementale.
L’ organisation du ramassage et le devenir des déchets deviennent une
préoccupation importante : les villes s’ équipent en véhicules, la quantité
de déchets à collecter et les distances à parcourir par les éboueurs vont
croissant. Les déchets sont épandus dans les décharges situées le plus
loin possible des villes, ce qui crée pourtant des problèmes de nuisances
et d’ hygiène. C’ est pourquoi les villes se penchent sur le traitement des
ordures ménagères : Villeurbanne, en 1911, et Lyon, en 1930, s’ équipent
d’ une usine d’ incinération. À partir des Trente Glorieuses, les modes de
consommation changent, l’ urbanisation se développe, les emballages
se multiplient générant de nouveaux déchets. La gestion des déchets
et du nettoiement devient une organisation complexe. De nos jours, les
objectifs du développement durable imposent aux collectivités locales
de nouvelles manières de penser et de concevoir le service public en
matière de propreté. L’ objectif est de garantir aux générations futures
un cadre de vie agréable.

"Les incivilités et leurs conséquences"

L’ idée de propreté, actuellement, dépasse la simple
notion de balayage. Nous contribuons tous à la propreté
et à la préservation de notre cadre de vie. Il devient
alors important de parler de citoyenneté. C’ est un des
principaux axes de la mission sensibilisation de la Ville de
Metz qui s’ attache à faire prendre conscience de l’ impact
des faux bons gestes, voire de la négligence de certains.
À partir de ce constat, l’ objectif principalde cette
campagne est de stigmatiser les mauvais comportements
qui perturbent et/ou entravent l’ action des services
municipaux de nettoiement du domaine public.
4 mauvais gestes ont ainsi été mis en avant :
→les déjections canines non ramassées ;
→les chewing-gums jetés au sol qui envahissent les
trottoirs ;
→les mégots de cigarette, une pollution aussi visuelle
que toxique ;
→les sacs d’ ordures ménagères sortis en dehors des
heures de collecte ;
Ces problématiques représentent, en plus d’ un surcoût
de traitement (on estime qu’un déchet jeté au sol coûte
deux fois plus cher à ramasser), une réelle nuisance pour
le cadre de vie des Messins.
Enfin, l’ objectif secondaire est d’ informer la population
messine sur les dispositifs de la collectivité mis à la
disposition de la population, afin d’ encourager l’ écocitoyenneté.

2. Les chewing-gums jetés
au sol qui envahissent les trottoirs
Bien souvent, lorsqu’ on a terminé notre
chewing-gum, on le jette n’ importe où
dans la nature. Dans les villes, on trouve
souvent les trottoirs recouverts de
chewing-gums. C’ est très inesthétique,
très difficile à décoller et très coûteux.
Ensuite le xilitol, contenu dans les
chewing-gums (ainsi que dans d’ autres
aliments), est très toxique pour de
nombreux animaux, tels que les chiens. Il
peut entraîner de graves conséquences
sur leur santé (dépression, spasmes...),
voire la mort s’ ils ne sont pas soignés à
temps.
Pour éviter les problèmes avec nos
compagnons à quatre pattes, pensez au
moins à jeter votre chewing-gum dans
une poubelle. En outre, les chewinggums jetés dans la nature peuvent
également être ingérés, volontairement
ou involontairement, par les animaux
sauvages qui se nourrissent d’ aliments
trouvés au sol ou dans l’ eau. Ils peuvent
donc s’ étouffer avec ces chewing-gums
et s’ exposent à des dangers similaires
pour leur santé en absorbant les produits
toxiques qu’ ils contiennent.
Pour finir, l’ emballage des chewinggums pose également problème puisqu’ il
est souvent jeté dans la nature au lieu
d’ être laissé dans les poubelles adaptées
au tri sélectif. C’ est donc une pollution
supplémentaire.
Le saviez-vous ?
Un chewing-gum met 5 à
6 ans à se dégrader dans
la nature. Pendant ce
temps, il met en danger
l’ environnement puisqu’ il
peut contenir jusqu’ à
100 produits chimiques
toxiques qui se répandent
dans les sols et dans l’ eau,
pouvant intoxiquer ou tuer
la faune et la flore locale à
plus ou moins long terme.

. Les mégots de cigarette, une pollution
aussi visuelle que toxique
Le mégot est ce qu’ il reste de la cigarette
après usage : c’ est donc un déchet.
Un déchet qui n’ est pas biodégradable
contrairement à ce que pensent les gens,
il concentre tous les produits toxiques
contenus dans la cigarette (nicotine,
éthylphénol, résidus de pesticides,
ammoniaque, acide cyanhydrique…).
D’ apparence anodine, les mégots posent
un sérieux problème environnemental.
Cette pollution aussi visuelle que toxique
reste un fléau pour les équipes de la
Propreté Urbaine, car si petit que soit ce
déchet, il reste très difficile à collecter.

Le saviez-vous ?
→Un mégot peut mettre
jusqu’ à 12 ans pour se
dégrader complètement.
→Un mégot peut polluer
et rendre impropre à la
consommation jusqu’ à
500 litres d’ eau.
→Il contient plus de 2 500
substances chimiques
toxiques.

4. Les sacs d’ordures ménagères sortis en
dehors des heures de collecte
9 000 000 de sacs d’ ordures sont déposés
chaque année sur les trottoirs exemple d'une ville moyenne !
Ce chiffre est d’ autant plus effrayant
lorsque certaines personnes
irrespectueuses sortent leurs déchets
en dehors des heures de présentation
autorisées pour la collecte. Des sacs
sont ainsi en permanence sur le domaine
public.
De plus, lorsque ces sacs sont mal fermés,
les matières grasses contenues se
répandent sur le trottoir et entachent le
paysage.

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