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"Covid-19 : le Royaume-Uni commence à injecter le vaccin AstraZeneca/Oxford"

Publié le 05/01/2021
"04/01/2021"Covid-19 : le Royaume-Uni commence à injecter le vaccin AstraZeneca/Oxford"Le Royaume-Uni est devenu lundi le premier pays au monde à déployer le vaccin contre le Covid-19 du groupe pharmaceutique AstraZeneca et de l'université d'Oxford, moins cher et plus facilement transportable. Il avait déjà été le premier pays à utiliser le vaccin de Pfizer/BioNTech, le mois dernier.
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"Après Pfizer/BioNTech, c'est le tour AstraZeneca"

Le Royaume-Uni est devenu lundi le premier pays au monde à déployer le vaccin contre le Covid-19 du groupe pharmaceutique AstraZeneca et de l'université d'Oxford, moins cher et plus facilement transportable. Il avait déjà été le premier pays à utiliser le vaccin de Pfizer/BioNTech, le mois dernier.

Un "tournant" dans la lutte contre le virus en Europe. Le Royaume-Uni devient, lundi 4 janvier, le premier pays à administrer à sa population le vaccin du laboratoire britannique AstraZeneca et de l'Université d'Oxford contre le Covid-19, tout en envisageant un nouveau tour de vis sévère pour freiner l'aggravation de la pandémie.

Brian Pinker, un Britannique de 82 ans, a reçu à l'hôpital Churchill de l'université d'Oxford la première injection de ce vaccin "national", dont 520 000 doses sont prêtes à être distribuées, a indiqué le service public de santé britannique (NHS) dans un communiqué.

Le vaccin d'AstraZeneca-Oxford est moins coûteux, plus facile à stocker et donc plus adapté à une campagne d'immunisation à grande échelle que ceux de ses concurrents Moderna et Pfizer-BioNTech, déjà approuvés et distribués dans plusieurs pays, notamment aux États-Unis.

Le vaccin Pfizer-BioNTech a déjà été injecté à plus d'un million d'habitants du Royaume-Uni depuis le lancement de la campagne de vaccination début décembre. Les autorités britanniques ont commandé 100 millions de doses du vaccin d'AstraZeneca-Oxford, selon le ministère de la Santé. En Angleterre, des centaines de nouveaux centres de vaccination doivent ouvrir cette semaine, qui s'ajouteront aux 730 déjà en place.

Un vaccin autorisé en Inde et en Argentine

"Je suis enchanté aujourd'hui de lancer le vaccin d'Oxford, hérité de la science britannique", s'est félicité lundi dans un communiqué le ministre de la Santé Matt Hancock. "C'est un tournant dans notre combat contre cet horrible virus et j'espère qu'il redonnera à tout le monde l'espoir que la fin de cette pandémie est en vue".

Le vaccin AstraZeneca-Oxford a également été autorisé par l'Argentine ainsi que, dimanche, par l'Inde, ce qui va permettre à ce pays de 1,3 milliard d'habitants de démarrer une des campagnes de vaccination les plus massives du monde. L'Inde, où le Covid-19 a fait plus de 150 000 morts, veut immuniser jusqu'à 300 millions de personnes d'ici la mi-2021.

Le vaccin AstraZeneca-Oxford a l'avantage d'être peu cher (environ 2,50 euros la dose). Il peut aussi être conservé à la température d'un réfrigérateur, contrairement aux vaccins de Moderna et de Pfizer-BioNTech qui ne peuvent être stockés à long terme qu'à très basse température (-20°C pour le premier, -70°C pour le second).

>> À lire aussi : Ce qu'il faut savoir sur le vaccin AstraZeneca/Oxford

Son autorisation au sein de l'Union européenne ne devrait cependant pas intervenir en janvier, selon l'Agence européenne des médicaments (EMA). Les États-Unis, quant à eux, n'envisagent pas de l'approuver avant avril.

Vers de nouvelles restrictions au Royaume-Uni ?

Avec plus de 75 000 morts, le Royaume-Uni est l'un des pays d'Europe les plus endeuillés par le Covid-19. Près de 55 000 personnes supplémentaires ont été testées positives au virus en 24 heures, dépassant le seuil des 50 000 pour le sixième jour consécutif, selon les dernières données officielles communiquées dimanche.

La rapide expansion de l'épidémie, attribuée à un nouveau variant du virus, a amené le Premier ministre britannique Boris Johnson à envisager des restrictions plus strictes.

"Il se peut que nous devions faire des choses dans les prochaines semaines qui seront plus difficiles dans plusieurs parties du pays", a déclaré le chef du gouvernement dimanche à la BBC. Il a ajouté que la fermeture des écoles, une mesure prise fin mars lors de la première vague de la pandémie, "est l'une de ces choses".
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