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Algérie - Le safari décadent des émirs du Golfe dans le Sahara

Publié le 13/01/2021
Algérie - Le safari décadent des émirs du Golfe dans le Sahara
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En Algérie, ces opérations se seraient intensifiées depuis l'arrivée d'Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 19

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Algérie - Le safari décadent des émirs du Golfe dans le Sahara
Avec l’accord des autorités, le Sahara algérien semble devenu, depuis quelques années, un défouloir pour les émirs du Golfe. Ceux-ci viennent y chasser l'outarde et la gazelle, qui sont pourtant des espèces officiellement protégées, rapporte le quotidien algérien Le Matin.

La zone privilégiée par ces riches braconniers en provenance du Golfe se situerait au sud-ouest de l'Algérie, dans l’immense espace entre El Bayadh et Béchar.

Des témoignages reccueillis à Ghardaïa par Le Matin, racontent comment ces émirs arrivent dans la région pour chasser ces espèces en voie de disparition:

«Les émirs et autres riches des pays arabes viennent par avion spécial avec tout le nécessaire. Une fois arrivés, ils sont escortés par d'impressionnants escadrons de la gendarmerie dans le désert.»

D'autres témoins, qui ont été mis au service des émirs dans ces opérations illégales mais couvertes par les autorités algériennes, donnent plus détails.

«Ces émirs munis de kalachnikovs, de serviteurs pakistanais et de femmes de jouissance et de toutes la logistique nécessaire chassent impunément l'outarde dont ils extraient le cœur et la gazelle pour garder rien que leur tête en guise de trophée».

L’outarde houbara en voie d’extinction, est un bel oiseau coureur, long de 60 à 65 centimètres, haut sur pattes, dont le plumage tacheté reproduit l’ocre de la steppe, ce qui lui permet d’échapper à ses prédateurs.

Ces pratiques ne sont pas nouvelles, notamment en Tunisie. Déjà, en 1980, les spécialistes avaient tiré la sonnette d'alarme sur les conséquences de ces battues sauvages qui menacent l'équilibre écologique de la région.

En Algérie, ces opérations se seraient intensifiées depuis l'arrivée d'Abdelaziz Bouteflika au pouvoir en 1999.

Pourtant, la loi algérienne protège en tout 73 espèces, dont l’outarde et la gazelle. L'outarde est protégée par des conventions internationales et en Algérie par un décret d’août 1983 renforcé par un arrêté de janvier 1995.

Les centaines de chasseurs qui viennent dans le sud algérien ne se contentent pas seulement de chasser, précise le journal. Ils se livrent aussi au pillage des nids des outardes, «ne laissant aucune chance à cette espèce de reconstituer sa population».

Lu sur Le Matin

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Les centaines de chasseurs qui viennent dans le sud algérien ne se contentent pas seulement de chasser, précise le journal. Ils se livrent aussi au pillage des nids des outardes, «ne laissant aucune chance à cette espèce de reconstituer sa population».
La zone privilégiée par ces riches braconniers en provenance du Golfe se situerait au sud-ouest de l'Algérie, dans l’immense espace entre El Bayadh et Béchar.

Des témoignages reccueillis à Ghardaïa par Le Matin, racontent comment ces émirs arrivent dans la région pour chasser ces espèces en voie de disparition:

«Les émirs et autres riches des pays arabes viennent par avion spécial avec tout le nécessaire. Une fois arrivés, ils sont escortés par d'impressionnants escadrons de la gendarmerie dans le désert.»
«Ces émirs munis de kalachnikovs, de serviteurs pakistanais et de femmes de jouissance et de toutes la logistique nécessaire chassent impunément l'outarde dont ils extraient le cœur et la gazelle pour garder rien que leur tête en guise de trophée».
«Les émirs et autres riches des pays arabes viennent par avion spécial avec tout le nécessaire. Une fois arrivés, ils sont escortés par d'impressionnants escadrons de la gendarmerie dans le désert.»
«Ces émirs munis de kalachnikovs, de serviteurs pakistanais et de femmes de jouissance et de toutes la logistique nécessaire chassent impunément l'outarde dont ils extraient le cœur et la gazelle pour garder rien que leur tête en guise de trophée»
L’outarde houbara en voie d’extinction, est un bel oiseau coureur, long de 60 à 65 centimètres, haut sur pattes, dont le plumage tacheté reproduit l’ocre de la steppe, ce qui lui permet d’échapper à ses prédateurs.
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