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"Alors que le vaccin Russe Sputnik V tarde à arriver : Les Chinois appelés à la rescousse"

Publié le 16/01/2021
Djamila Kourta 16 janvier 2021 à 10 h 46 min "Alors que le vaccin Russe Sputnik V tarde à arriver : Les Chinois appelés à la rescousse"A une semaine du lancement officielle de la campagne de vaccination, le flou persiste sur l’arrivée ou non du vaccin russe Sputnik choisi par l’Algérie après le coup de force donné par le président de la République en décembre dernier.
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A une semaine du lancement officielle de la campagne de vaccination, le flou persiste sur l’arrivée ou non du vaccin russe Sputnik choisi par l’Algérie après le coup de force donné par le président de la République en décembre dernier.

La campagne nationale de vaccination est prévue pour ce mois de janvier, mais aucune date n’est encore fixée. Le ministère de la Santé se dit prêt au plan logistique, mais il ignore la date exacte de la réception de ce vaccin. «Il ne reste que les doses de vaccin à réceptionner dans les prochains jours», a déclaré le Dr Djamel Fourar, porte-parole du comité scientifique du suivi de l’évolution de la pandémie.


Le gouvernement a annoncé mercredi dernier, par la voix de son porte-parole Amar Belhimer, l’acquisition d’un lot de doses de vaccin chinois avant la fin du mois en cours. Des déclarations qui sèment le doute au sein de la population au vu des affirmations contradictoires sur l’acquisition ou la réception de ces vaccins.

Ce qui n’encourage en rien la population à aller se faire vacciner, et l’objectif attendu de la campagne nationale de sensibilisation pour la vaccination contre la Covid-19 risque d’avoir un effet inverse.

L’Algérie a-t-elle abandonné le vaccin russe, qui vient d’être enregistré au titre d’une autorisation d’urgence par l’Agence nationale des produits pharmaceutiques ? Est-ce que cette nouvelle acquisition du vaccin chinois vient remplacer le produit russe ?

Ou bien c’est un vaccin qui complétera la commande russe pour entamer la vaccination en ce mois en cours, comme exigé par le président de la République. D’ailleurs, des sources concordantes affirment que le chef de l’Etat est intransigeant sur cette question. Il attend du gouvernement «l’exécution immédiate de son instruction sans faille», signale une source sûre.

Ce qui a d’ailleurs poussé le ministère de la Santé à multiplier les contacts avec les différents laboratoires fabricants de vaccins contre la Covid-19 pour engager des commandes urgentes afin d’être au RDV et commencer coûte que coûte la vaccination, même pour un nombre réduit de personnes pour éviter des surprises de mauvais goût. «Avec les Russes, rien n’est encore sûr, malgré l’engagement pris avec l’Institut Pasteur d’Algérie, qui est toujours dans l’attente d’une confirmation et des nouvelles pour le début de cette semaine», signale notre source.


«Il était effectivement question d’une commande de 500 000 doses pour la première livraison, mais au fil des jours, les quantités sont revues à la baisse et le calendrier de livraison demeure incertain. Le ministère de la Santé sera fixé quant aux quantités et à la date de livraison. Cela pourrait intervenir au courant de la semaine», nous confie-t-elle.

Le recours aux laboratoires chinois, en attendant le Covax, l’approbation du vaccin d’AstraZeneca et d’autres laboratoires est une démarche qui s’inscrit justement dans cette stratégie d’urgence adoptée par le gouvernement suite aux instructions du président de la République.

De ce côté-là, les négociations semblent avoir bien avancé depuis une semaine, avec les représentants du laboratoire chinois Sinopharm, notamment la société d’intelligence artificielle et de cloud computing basée à Abu Dhabi, le Group 42 (G42) Healthcare, et la société Axentis, qui ont des relais en Algérie.


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Des tractations très serrées ont été engagées par des intermédiaires pour le compte du ministère de Santé pour convaincre leurs partenaires afin de fournir à l’Algérie un lot de vaccins, peu importe la quantité, pour ce mois de janvier, en urgence. «Un accord devait être conclu avant le 20 janvier pour pouvoir bénéficier d’une bonne quantité de doses d’ici le mois de mars, dont une partie sera livrée avant la fin du mois de janvier.

Il est donc convenu d’acquérir le vaccin chinois Sinopaharm du China national biotech Group (CNBG) et une quantité de doses sera réceptionnée avant la fin du mois en cours», ajoute notre source. Et de préciser qu’«il se pourrait que des doses des deux vaccins (chinois et russe) arrivent en même temps».

Le vaccin (BBIBP-Corv) Sinopharm est développé à base d’un virus inactivé, une technique bien connue et qui a été utilisée contre des maladies, telles que la grippe et la rougeole, dont la température de conservation est entre 2 et 8 degrés Celsius, et la vaccination se fait avec deux doses.

Dans un communiqué rendu public le 31 décembre dernier, Sinopharm a fait état d’un taux d’efficacité de 79,43% pour ce produit mis au point par le laboratoire CNBG à Pékin. A souligner que le G42 Healthcare avait des accords de distribution et de fabrication avec Sinopharm pour fournir le vaccin aux Emirat arabes unis et aux autres Etats de la région, en particulier ceux qui ont participé à l’essai.

L’objectif est de produire entre 75 et 100 millions de doses l’année prochaine aux Emirats arabes unis. «Il a été administré à plus de 31 000 personnes aux Emirats arabes unis, en Egypte, à Bahreïn et en Jordanie», a déclaré le PDG de G42 Healthcare, Ashish Koshy, en précisant que 125 nationalités ont participé à l’essai de la phase 3 dans le cadre d’un partenariat de coopération entre G42 Healthcare et Sinopharm CNBG, sixième fabricant mondial de vaccins.

Après les Emirats arabes unis, la Jordanie et l’Egypte, c’est le Maroc, premier pays au Maghreb à commander le vaccin chinois de Sinopharm. Le Maroc a signé un accord de coopération avec le laboratoire chinois Sinopharm, le 20 août dernier.

Dans les clauses du contrat, il était convenu que le Maroc participe aux essais cliniques de phase 3 du vaccin Sinopharm, dernière phase avant une possible homologation. En contrepartie, et si les résultats sont probants, le pays aura un accès prioritaire pour recevoir dix millions de doses de ce vaccin, avant la fin de l’année.

De fait, à l’automne, près de 600 volontaires marocains ont participé à la phase 3 de ces essais. L’accord prévoit aussi une présence stratégique de Sinopharm au Maroc, avec en plus des essais cliniques, un transfert de technologie et d’expertise avec une unité de production. A noter que des propositions similaires ont été suggérées lors des pourparlers entre les autorités algériennes et chinoises en vue de l’acquisition des vaccins contre la Covid-19 et que l’information a déjà été publiée par El Watan.

Il a été proposé, rappelons-le, la nécessité de procéder à la signature des accords de confidentialité et le principe de la participation à des essais cliniques en Algérie. L’ambassadeur de Chine en Algérie avait fait savoir, l’été dernier aux autorités sanitaires algériennes que le meilleur moyen pour avoir un accès rapide au vaccin est sa production en Algérie.

Il est donc question d’envisager l’acquisition et l’installation de capacités de production en partenariat avec des entreprises chinoises, la participation aux travaux de recherche à travers la conduite en Algérie des essais cliniques de la phase 3 et l’établissement de contacts avec Sinopharm et Sinovac, fabricants de vaccins. Des propositions qui sont restées sans suite. A noter que cinq vaccins chinois sont en cours d’essais cliniques de phase 3.









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