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"Passé colonial en Algérie : Emmanuel Macron promet"

Publié le 21/01/2021
"Algeriepart Plus"20 janvier 2021"Passé colonial en Algérie : Emmanuel Macron promet des « actes symboliques » pour la réconciliation entre la France et l’Algérie"Le célèbre historien français Benjamin Stora a remis officiellement ce mercredi 20 janvier à Emmanuel Macron son rapport sur « les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie », avec des propositions pour parvenir à « une nécessaire réconciliation » franco-algérienne, près de 60 ans après la fin du conflit, a indiqué l’Elysée dans un communiqué repris largement par les médias français. Le président français Emmanuel Macron avait confié une mission à l’historien Benjamin Stora en vue de favoriser « la réconciliation entre les peuples français et algérien ».
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Le célèbre historien français Benjamin Stora a remis officiellement ce mercredi 20 janvier à Emmanuel Macron son rapport sur « les mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie », avec des propositions pour parvenir à « une nécessaire réconciliation » franco-algérienne, près de 60 ans après la fin du conflit, a indiqué l’Elysée dans un communiqué repris largement par les médias français. Le président français Emmanuel Macron avait confié une mission à l’historien Benjamin Stora en vue de favoriser « la réconciliation entre les peuples français et algérien ».

Des « actes symboliques » sont envisagés, mais il n’y aura « ni repentance ni excuses ». C’est ce qu’a indiqué l’Elysée à la suite de la remise, mercredi 20 janvier, d’un rapport sur la colonisation et la guerre d’Algérie par l’historien Benjamin Stora à Emmanuel Macron, a confirmé l’Elysée au média français public France Info. D’après la même source, Emmanuel Macron participera à trois journées de commémoration dans le cadre du 60e anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie en 1962 : la journée nationale des harkis le 25 septembre, la répression d’une manifestation d’Algériens le 17 octobre 1961 et les Accords d’Evian du 19 mars 1962.

France Info qui cite l’Elysée a assuré également que Macron s’exprimera en temps et en heure » sur les préconisations de ce rapport, qui sera rendu public ce mercredi à 17 heures, et de la commission qui sera chargée de les étudier, a précisé la présidence. « Il y aura des mots » et « des actes » du président dans « les prochains mois », a indiqué encore l’Elysée, en précisant que s’ouvrait « une période de consultations ».

Il s’agit de « regarder l’histoire en face » d’une « façon sereine et apaisée » afin de « construire une mémoire de l’intégration », résume l’Elysée dans sa déclaration repris par la majorité des grands médias français.

C’est « une démarche de reconnaissance » mais « il n’est pas question de repentance » et « de présenter des excuses », précise-t-on, en s’appuyant sur l’avis de Benjamin Stora qui cite en exemple le précédent des excuses présentées par le Japon à la Corée du Sud et à la Chine sur la 2e guerre mondiale qui n’ont pas permis de « réconcilier » ces pays. Parmi les actes envisagés, figure l’entrée de l’avocate anticolonialiste Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet 2020, au Panthéon qui accueille les héros de l’Histoire de France. Auparavant, un hommage solennel devrait lui être rendu aux Invalides au printemps « quand les circonstances sanitaires le permettront », selon la présidence.

L’Elysée a par ailleurs souligné qu’Emmanuel Macron ne « regrettait pas » ses propos prononcés à Alger en 2017 dénonçant la colonisation comme « un crime contre l’humanité ». « Que pouvait-il dire de plus? Il n’y a rien à dire de plus, en revanche il y a beaucoup à faire ».

Pour rappel, l’Algérie avait communiqué à la France le nom du spécialiste algérien chargé de travailler, conjointement avec l’historien français Benjamin Stora, sur les questions mémorielles entre les deux pays. Le 19 juillet 2020, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait affirmé que la personnalité désignée est le docteur Abdelmadjid Chikhi, directeur général du Centre national des archives algériennes. M. Chikhi avait été nommé le 29 avril conseiller auprès du président Tebboune chargé des archives et de la mémoire nationales. Ceci dit, à Alger, contrairement à Paris, le docteur Abdelmadjid Chikhi n’a remis aucun document officiel et n’a fait part d’aucun avancement de son travail pour remettre des propositions concrètes permettant aux autorités algériennes et françaises de lancer un dialogue mémorial dans le but d’aboutir à une réconciliation définitive entre les deux pays. A Alger, certains observateurs n’hésitent pas à déplorer le manque de sérieux et de rigueur d’Abdelmadjid Chikhi et craignent un travail bâclé qui ne sera pas à la hauteur des aspirations mémorielles du peuple algérien.


"message à l'association du retour du canon de baba Merzghou"

Cher Smaïl il faut relancer les démarches auprès de Benjamin Stora en vue du retour de notre fameux canon ...pour le 5/07/2022 anniversaire des 60 années d'indépendance...il ne rien lâcher...ton ami M.O.F.Annabi.
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