"LCI"Vaccin AstraZeneca : quelles différences avec ceux de Pfizer et Moderna ?"EN BREF - Le vaccin AstraZeneca/Oxford contre le Covid-19, pour lequel l'Agence européenne des médicaments doit bientôt se prononcer, pourrait être le prochain mis sur le marché. En quoi diffère-t-il des deux déjà autorisés en Europe ? Éléments de réponse.
- Audrey LE GUELLEC
Les Commentaires
Dans la course au vaccin, les laboratoires ont en effet misé sur des méthodes différentes, certaines déjà éprouvées dans l'histoire de la vaccination, d'autres plus innovantes voire inédites. Laissant à d'autres le soin de développer des vaccins classiques, "inactivés" ou dits "sous-unitaires", des équipes, dont celle de l'université d'Oxford, ont ainsi opté pour un vaccin "à vecteur viral" ou eu recours à la technologie jusque-là inédite, dite de "l'ARN messager". Mais de quoi parle-t-on vraiment ?
Un vaccin à vecteur viral
Le vaccin d'Oxford-AstraZeneca, à l'instar du vaccin russe, utilise donc comme vecteur viral un adénovirus (famille de virus très courants responsables notamment de rhumes). Dans le détail, il s'agit d'utiliser comme support un autre virus peu virulent, transformé pour y ajouter une partie du virus responsable du Covid-19. Le virus modifié pénètre dans les cellules des personnes vaccinées, qui fabriquent alors une protéine typique du SARS-CoV-2, éduquant leur système immunitaire à le reconnaître.
Mais tandis que le vaccin développé par le groupe anglo-suédois, et l'université d'Oxford utilise un adénovirus de chimpanzé comme vecteur, celui développé par le Centre de recherches en épidémiologie Gamaleïa, avec le ministère russe de la Défense utilise deux adénovirus humains. En décembre, le laboratoire AstraZeneca et la Russie ont d'ailleurs annoncé que des essais cliniques combinant leurs deux vaccins contre le coronavirus, précisant qu'ils seraient pratiqués sur des personnes âgés de 18 ans ou plus.
"L'ARN messager", à la pointe
Pour rappel, les vaccins de Pfizer et Moderna déjà en cours d'injection sont basés, eux, une technologie ultra-innovante dite de "l'ARN messager". Elle consiste à injecter dans nos cellules des brins d'instructions génétiques appelées ARN messager, pour leur faire fabriquer des protéines ou "antigènes" spécifiques du coronavirus. Ces protéines vont être livrées au système immunitaire, qui va alors produire des anticorps.
Malgré des techniques différentes, les trois principaux vaccins ciblent la protéine Spike, clé pour la pénétration cellulaire du virus et l'activation du système immunitaire. "Plus on a de candidats avec des
"L'ARN messager", à la pointe
Pour rappel, les vaccins de Pfizer et Moderna déjà en cours d'injection sont basés, eux, une technologie ultra-innovante dite de "l'ARN messager". Elle consiste à injecter dans nos cellules des brins d'instructions génétiques appelées ARN messager, pour leur faire fabriquer des protéines ou "antigènes" spécifiques du coronavirus. Ces protéines vont être livrées au système immunitaire, qui va alors produire des anticorps.
Malgré des techniques différentes, les trois principaux vaccins ciblent la protéine Spike, clé pour la pénétration cellulaire du virus et l'activation du système immunitaire. "Plus on a de candidats avec des
"L'ARN messager", à la pointe
Pour rappel, les vaccins de Pfizer et Moderna déjà en cours d'injection sont basés, eux, une technologie ultra-innovante dite de "l'ARN messager". Elle consiste à injecter dans nos cellules des brins d'instructions génétiques appelées ARN messager, pour leur faire fabriquer des protéines ou "antigènes" spécifiques du coronavirus. Ces protéines vont être livrées au système immunitaire, qui va alors produire des anticorps.
Malgré des techniques différentes, les trois principaux vaccins ciblent la protéine Spike, clé pour la pénétration cellulaire du virus et l'activation du système immunitaire. "Plus on a de candidats avec des techniques différentes, plus on a de chances d'aboutir à un vaccin qui marche et est bien toléré", a expliqué Daniel Floret, vice-président de la Commission technique des vaccinations de la Haute autorité de santé (HAS) française.
Premier vaccin aux résultats d'efficacité validés
Le vaccin Oxford/AstraZeneca est le premier vaccin dont les résultats d'efficacité ont été validés par une revue scientifique, The Lancet, le 8 décembre qui le présente comme "sûr". Les effets secondaires du virus sont extrêmement rares à ce stade. Sur les 23.754 volontaires qui ont participé à ces essais, seul un patient à qui ce vaccin a été administré a connu un "effet indésirable grave susceptible d'être lié" à cette injection. Il s'agissait d'un cas de myélite transverse (une atteinte neurologique rare) qui avait motivé l'interruption temporaire de l'essai début septembre.
que sa majesté la reine Elizabeth II et le prince Philip se sont fait vacciner contre la Covid-19 avec quel vaccin?, et Boris Jhonson? CERTAINEMENT ils ont choisi Pfizer et BioNTech ...ils sont intelligents!.