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"Toulon:ils sauvent le corail en mer Méditerranée"

Publié le 07/02/2021
"Toulon : ils sauvent le corail en mer Méditerranée"Plonger pour devenir un jardinier du corail en mer Méditerranée : c'est ce que propose une ONG à Toulon (Var). Elle utilise une nouvelle technique totalement naturelle pour réhabiliter les récifs coralliens.
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Plonger pour devenir un jardinier du corail en mer Méditerranée : c'est ce que propose une ONG à Toulon (Var). Elle utilise une nouvelle technique totalement naturelle pour réhabiliter les récifs coralliens.

Le zodiac quitte Toulon (Var) pour une journée de formation, deux stagiaires vont être formées à plonger pour la bonne cause. Deux jeunes plongeurs volontaires pour sauver des coraux en danger. Sandrine Treyvaud, leur instructrice, milite depuis des années pour la sauvegarde des fonds marins. Chaque été elle enseigne des techniques uniques au monde pour repeupler les récifs à partir de coraux abîmés. La technique est assez simple, elle consiste à prélever des boutures de corail qui sont ensuite greffées sur des pierres prélevées au fond de l'eau à l'aide d'une colle biodégradable.

Multiplier des être vivants avec une pince et un sécateur

"L'idée, c'est que nous, on va le fixer, pendant un certain temps il va se préparer à se fixer lui-même, faire son pied, et une fois qu'il aura fait son pied il va se multiplier", explique Sandrine Treyvaud. Multiplier des êtres vivants à l'aide d'un sécateur et d'une pince, un travail qu'Axel, jeune stagiaire, imaginait plus compliqué : "c'est à la portée de tout le monde, c'est ça que l'on découvre avec cette formation". Dernière étape, replacer les pierres en mer. Là, les nouveaux greffons rejoindront les dizaines de jeunes pousses déjà plantées. S'ils survivent, ils leur faudra quarante ans pour atteindre l'âge adulte.
"La place de notre ministre de la pêche"

Se trouve à la prison d'El-Harrache!.
"PLANTE OU ANIMAL ?"

Les coraux ressemblent à des
petits arbres à fleurs. Tant et si
bien qu’au début du premier
siècle, Pline l’Ancien, écrivain
et naturaliste romain, prenait le
corail pour un végétal marin qui
se transformait en pierre quand
on le sortait de l’eau…
Bien qu’on l’ait appelé au cours
des siècles animal-fleur, arbrepierre, plante sensitive, le corail
est pourtant bien un animal. Ce
n’est qu’au 18
e
siècle qu’il fut
reconnu comme tel.
"CORAIL,
UN TRÉSOR À
PRÉSERVER"

Hélas, les coraux sont aujourd’hui menacés.
Les conclusions des experts du GIEC dans leur
rapport spécial Océan & Cryosphère, dévoilé en
septembre 2019 au Musée océanographique,
sont implacables : le rythme du réchauffement
de l’océan a plus que doublé depuis 1993 ! Et
ce n’est qu’un début : les vagues de chaleur qui
accompagnent le réchauffement de notre planète
vont encore se multiplier.
Or, les récifs coralliens sont les premières
grandes victimes de cette surchauffe. Une petite
variation de température suffit déjà à anéantir un
équilibre millénaire. Aujourd’hui, après 1°C de
réchauffement, les épisodes de blanchissement
massif s’étendent, s’intensifient, se multiplient.
Les récifs changent peu à peu de visage. Ils
seront moins divers et se réduiront aux espèces
les plus résistantes. Avec des conséquences
catastrophiques pour toute la biodiversité des
mers tropicales et les populations côtières et
insulaires.
Il est urgent d’agir.
Véritables oasis de vie, les récifs
coralliens, qui couvrent à peine
0,2 % des océans, abritent 30 %
de la biodiversité marine ! Leur
écosystème assure, grâce à la pêche,
la subsistance directe à 500 millions
de personnes dans le monde et
les récifs protègent les côtes plus
efficacement que n’importe quelle
construction humaine de la houle et
des tsunamis. Sans oublier l’atout
qu’ils représentent pour le tourisme
et les promesses pour la santé
humaine.
"À Monaco,
l’engagement en
faveur des coraux
remonte à plusieurs
décennies".

C’est logique :la protection des récifs
coralliens s’inscrit à la croisée de la
réponse aux changements climatiques, de
la préservation de la biodiversité à travers
le monde et de la protection de l’océan au
profit des communautés qui en dépendent.

Les acteurs impliqués dans la connaissance et la protection des océans (Institut océanographique,
Centre Scientifique de Monaco, Fondation Prince Albert II de Monaco, Explorations de Monaco)
alertent et oeuvrent pour la survie des récifs coralliens. Action politique et mobilisation des acteurs
internationaux, recherche scientifique, financement de projets d’ONG… L’avenir des récifs coralliens
dépend de la conjonction de différentes formes et échelles d’action, et l’Equipe Monaco s’investit sur
tous les fronts.
Le Gouvernement monégasque et la Fondation Prince Albert II de Monaco ont soutenu en 2015, sous
l’impulsion du Prince Souverain, la réalisation d’un rapport spécial du GIEC sur l’Océan qui explicite les
lourdes répercussions du réchauffement climatique et de l’augmentation des émissions de gaz à effet
de serre.
Face à l’urgence, le Centre Scientifique de Monaco et l’Institut océanographique ont par ailleurs
décidé de créer un Conservatoire mondial du corail pour préserver la plus grande diversité possible
d’espèces de coraux en aquarium, pour pouvoir à terme les réimplanter dans des zones dévastées.
La Principauté copréside également aujourd’hui l’ICRI, l’Initiative Internationale pour les Récifs
Coralliens avec l’Australie et l’Indonésie, supervisant un plan d’action reflétant cette nécessité de
diversifier les actions d’adaptation, tout en réduisant les menaces qui pèsent sur les récifs coralliens
tant à l’échelle mondiale que régionale, en contrôlant mieux le commerce des poissons de récif vivants,
en développant des mécanismes de financement innovants, en améliorant la coopération technique et
scientifique.
Monaco compte bien animer cet élan international pour faire face et s’adapter à un
bouleversement d’une ampleur et d’une vitesse sans précédent. Espérons que ces
initiatives et expériences motiveront la communauté internationale à agir pour réduire
en amont le rythme du réchauffement.
CORAIL,
UN TRÉSOR À
PRÉSERVER
Hélas, les coraux sont aujourd’hui menacés.
Les conclusions des experts du GIEC dans leur
rapport spécial Océan & Cryosphère, dévoilé en
septembre 2019 au Musée océanographique,
sont implacables : le rythme du réchauffement
de l’océan a plus que doublé depuis 1993 ! Et
ce n’est qu’un début : les vagues de chaleur qui
accompagnent le réchauffement de notre planète
vont encore se multiplier.
Or, les récifs coralliens sont les premières
grandes victimes de cette surchauffe. Une petite
variation de température suffit déjà à anéantir un
équilibre millénaire. Aujourd’hui, après 1°C de
réchauffement, les épisodes de blanchissement
massif s’étendent, s’intensifient, se multiplient.
Les récifs changent peu à peu de visage. Ils
seront moins divers et se réduiront aux espèces
les plus résistantes. Avec des conséquences
catastrophiques pour toute la biodiversité des
mers tropicales et les populations côtières et
insulaires.
Il est urgent d’agir.
Véritables oasis de vie, les récifs
coralliens, qui couvrent à peine
0,2 % des océans, abritent 30 %
de la biodiversité marine ! Leur
écosystème assure, grâce à la pêche,
la subsistance directe à 500 millions
de personnes dans le monde et
les récifs protègent les côtes plus
efficacement que n’importe quelle
construction humaine de la houle et
des tsunamis. Sans oublier l’atout
qu’ils représentent pour le tourisme
et les promesses pour la santé
humaine.
LES CORAUX SONT UN TRÉSOR
INCROYABLE POUR LA PLANÈTE ET
L’HUMANITÉ.
À Monaco,
l’engagement en
faveur des coraux
remonte à plusieurs
décennies.
C’est logique :la protection des récifs
coralliens s’inscrit à la croisée de la
réponse aux changements climatiques, de
la préservation de la biodiversité à travers
le monde et de la protection de l’océan au
profit des communautés qui en dépendent.
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