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"Après l'APN, à quoi sert le Sénat ?"

Publié le 24/02/2021
"24/02/2021"Après l'APN, à quoi sert le Sénat ?" Après l'APN, à quoi sert le Sénat ? par El-Houari Dilmi Maintenant que la chambre basse du Parlement ou APN n'existe plus, l'heure est peut-être à s'interroger sur l'autre chambre, dite « haute » celle-ci : le Conseil de la nation ou le Sénat ? Oui, à quoi sert le Sénat ou même un sénateur ? D'aucuns seraient tentés de répondre : à rien. Il est archi sûr que les Algériens ne connaissent aucun nom composant la chambre haute du Parlement. Des Algériens qui ont plutôt accueilli avec une bonne note d'optimisme la dissolution de l'APN mais déçus de voir le tiers présidentiel au Sénat, maintenu dans la nouvelle loi-mère du pays. D'autres ont souhaité carrément la suppression de cette chambre haute, réduite au rôle de chambre d'enregistrement des volontés des pouvoirs successifs. Parce que depuis le vrai-faux complot de polichinelle fait dans le dos de feu Bachir Boumaza, jamais un sénateur n'a réussi à faire parler de son «métier» sans faire pouffer sous cape. Faire parler d'abord de son rôle si «abscons» pour le plus néophyte, et de sa place réelle parmi le peloton des mal-élus. Un sénateur, ça ne comprend toujours pas sa raison d'exister lorsque tout dans la laborieuse marche vers une vie publique plus «translucide» semble se complaire à «compter» avec tout, sauf avec cet élu mal aimé. A mi-distance entre un élu caché derrière le trop bon dos du petit peuple et un heureux gagnant au loto gratuit des urnes «aseptisées», comme un pachyderme, un membre du Conseil de la nation, ça peut tromper énormément. Le Sénat a pour rôle «naturel» de manger la poussière quand tout le monde a envie de la cacher, sous un grand tapis vermoulu. Honni bien avant sa naissance au forceps, le Sénat est aujourd'hui «usé» dans le «beau rôle» d'une institution, la seule à avoir le «mérite» de nous rappeler, encore, que la démocratie n'est pas la religion pratiquée ni dans l'esprit ni encore moins à la lettre, par le personnel politique aux manettes du pays. Contrairement à son «congénère» de la chambre dite basse, un membre du Conseil de la nation est élu au suffrage universel indirect. Le Sénat étant, en vertu du mot le plus long de la langue de Voltaire, constitutionnellement indissoluble, le député, lui, peut à tout moment être envoyé au tapis si l'envie lui prend à celui assis au sommet de la pyramide. Au-dessus de tout. Et de tous !
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