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"Le variant anglais débarque en Algérie dans une ambiance de total relâchement"

Publié le 27/02/2021
"27/02/2021"Le pire est à craindre Ce «mutant» arrive en plein relâchement. L’inquiétude est grande, le Ramadhan risque une nouvelle fois d’être à «huis clos»…
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C'est la grande panique! Un an jour pour jour après la détection du premier cas du coronavirus en Algérie, le variant britannique est là! En effet, les autorités sanitaires ont annoncé, jeudi dernier, que deux cas du variant britannique du coronavirus (Covid-19) ont été diagnostiqués. «L'institut Pasteur d'Algérie (IPA) a détecté sur des PCR positives, datées du 19 février 2021, deux variants britanniques portant les mutations N501Ys et D614G avec délétion des positions 69-79, qui sont des signatures génétiques de ce variant (détecté pour la première fois le 20 septembre 2020 dans la ville du Kent en Grande-Bretagne», a indiqué l'Institut sur sa page Facebook. «Ces deux souches mutantes ont été détectées chez un membre du personnel de santé de l'EHS de psychiatrie de Chéraga (isolé actuellement) et chez un émigré venant de France pour l'enterrement de son père», précise la même source. L'IPA s'est voulu rassurant en affirmant que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour empêcher la propagation de ce virus. Il souligne, également, que pour le moment ce sont les seuls cas qui ont été décelés sur plusieurs cas suspects. «Des alertes ont eu lieu auparavant (notamment au CHU de Beni Messous et récemment à l'EPH Zmirli) et dont les résultats de la recherche des quatre variants (de Grande-Bretagne, d'Afrique du Sud, du Brésil et du Japon) ont été négatifs (souche classique)», a soutenu l'IPA. Des assurances qui n'ont, toutefois, pas calmé les inquiétudes des citoyens. Les «acerbes» souvenirs du mois de mars dernier et le drame de Blida sont remontés à la surface. Surtout que le scénario de l'apparition de ce variant ressemble amèrement à celui du début de l'épidémie, avec un émigré qui a ramené dans ses «bagages» cet ennemi invisible. Certes, l'arrivée de ce «mutant», apparu dans le monde au mois d'octobre dernier, était prévisible. Les mesures prises par les Hautes autorités du pays, notamment avec la fermeture des frontières, ont retardé cette fatidique échéance. Cependant, les spécialistes avaient prédit une détection des premiers cas avant le printemps. Ils ne sont pas devins! Ils ont basé leurs prévisions sur le «laisser-aller» constaté dans les vols de rapatriements.
Le docteur Mohamed Yousfi, chef de service d'infectiologie à l'hôpital de Boufarik (à Blida), a tiré la sonnette d'alarme. Il avait appelé au retour du confinement à domicile, d'au moins sept jours, des personnes rapatriées. Il a aussi demandé à ce que ces vols de rapatriement ne concernent, comme l'indique leur nom, que les...rapatriements. C'était le cas au début avant que la liste ne commence à s'allonger doucement, doucement jusqu'à provoquer certains abus! Des «privilégiés» font des allers-retours entre Alger et plusieurs capitales du monde. Ils ne s'en cachent pas, notamment, certains «bloggers» et «Instagrameurs» qui partagent fièrement leurs voyages sur les réseaux sociaux. Ont-ils un «motif» valable? En tout cas, les Algériens ont manifesté leur mécontentement mettant en exergue les dangers que cela pourrait représenter. Les pouvoirs publics ont, en fin de semaine dernière, décidé de suspendre tous ces vols de rapatriement. Mais est-ce que ce n'est pas trop tard? Les experts craignent que ces deux cas ne soient que le début d'une longue série. Tous les scénarios sont possibles. Surtout que l'apparition de ce variant, qui serait de 30 à 70% plus contagieux, intervient au moment d'un retour presque normal à la vie. La situation épidémiologique s'étant stabilisée, les mesures de restriction ont été grandement allégées. Ce qui a été accompagné par un grand relâchement. Il est visible dans les rues du pays avec le port du masque qui disparaît peu à peu des visages des citoyens. Cela a même été constaté chez nos officiels, particulièrement lors de la passation de consignes entre les anciens et nouveaux ministres du gouvernement. Nombre d'entre eux ont oublié les masques et les mesures de distanciation sociale.


Walid AÏT SAÏD
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