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"Le sable emporté par le vent du désert algérien jusqu’en France est radioactif"

Publié le 27/02/2021
"27/02/2021"Le sable emporté par le vent du désert algérien jusqu’en France est radioactif"Par Mohamed K. – Le sable à Reggane est toujours radioactif. C’est ce que nous apprennent des scientifiques français qui ont analysé les poussières parvenues jusqu’en France depuis le sud de l’Algérie par le sirocco. En effet, selon la chaîne de télévision publique française France 3, «les poussières de sable du Sahara [algérien] étaient porteuses de césium-137, résidu d’anciens essais nucléaires français». Pour France 3, ce nuage de sable jaune orangé «rappelle le passé».
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Les Commentaires

Par Mohamed K. – Le sable à Reggane est toujours radioactif. C’est ce que nous apprennent des scientifiques français qui ont analysé les poussières parvenues jusqu’en France depuis le sud de l’Algérie par le sirocco. En effet, selon la chaîne de télévision publique française France 3, «les poussières de sable du Sahara [algérien] étaient porteuses de césium-137, résidu d’anciens essais nucléaires français». Pour France 3, ce nuage de sable jaune orangé «rappelle le passé».

«Du sable ramassé dans le massif du Jura a été analysé par un laboratoire près de Rouen, en Normandie. On y retrouve des traces des essais nucléaires français au Sahara au début des années 1960», rapporte la version online de la chaîne française, qui fait parler un spécialiste de la radioprotection à l’Université de Caen. «Ce jour-là (jour de pluie de sable, ndlr), c’était très étrange, nous avons chaussé les raquettes tôt le matin, la neige était blanche, au fil de la balade tout a changé, ça a duré toute la journée. J’étais avec des amis qui étaient inquiets en voyant ces poussières ocres recouvrir le sol», a-t-il affirmé.

La tempête de sable a déversé de fines particules et la neige et le ciel étaient devenus orange dans le massif du Jura, dans l’est de la France. Le scientifique a alors prélevé un échantillon sur sa voiture pour l’analyser. Il affirme qu’il a déjà eu à étudier en laboratoire du sable en provenance du Sahara [algérien]. «On y avait vu des traces de césium-137. Trente ans après, je ne savais pas si on en aurait encore des traces, à une si lointaine distance du Sahara», a-t-il fait remarquer, selon France 3, qui précise que «le résultat de l’analyse est sans appel, du césium-137 est clairement identifié». «Il s’agit d’un radioélément artificiel qui n’est donc pas présent naturellement dans le sable et qui est un produit issu de la fission nucléaire mise en jeu lors d’une explosion nucléaire», explique le scientifique français, qui a toutefois indiqué que ces traces de césium-137 «sont sans danger pour notre santé».

Sans danger à des quantités infimes parvenues en France après qu’une grande quantité s’est éparpillée dans l’air ou sans danger quelle que soit la quantité ? Le scientifique répond : «Le césium-137 a une période de vie de trente ans. Tous les trente ans, il perd la moitié de sa teneur radioactive. Au bout de sept cycles de trente ans, on considère qu’il ne reste que 1% de substances radioactives.»

«Dans cette étude, il n’était pas question de dire qu’il y a une mise en danger de la population, mais de rappeler ce qu’a fait la France et d’autres pays en termes d’essais nucléaires. Au Sahara, dans le Sud algérien, la population vit avec ces traces de césium-137 au quotidien, certains terrains sont toujours fortement contaminés, cela donne une idée de la contamination de l’époque», a rappelé Pierre Barbey. Tandis que pour France 3, «derrière le nuage de sable du Sahara qui a traversé le ciel début février et fait le bonheur des réseaux sociaux avec ses images aux tons incroyablement orangés, l’histoire est un peu moins belle».

M. K.
"Quelques commentaires d'internautes DZ"

NE VOIS TU RIEN VENIR DU SUD DE LA MEDITERANNEE ?
27 février 2021 - 5 h 21 min


Le pire est a venir , ce n’est que l’entrée . ce sable qui a choisi son empoisonneur (le sable ) pas par hasard . le plat de résistance se mijote afin qu’il fasse une entrée fracassante chez ce même empoisonneur . tout ce paye , rien ne reste impuni .
Surfer d'argent
27 février 2021 - 0 h 49 min


Est-ce l’effet boomrang ??
DYHIA-DZ
26 février 2021 - 22 h 17 min


Comme la justice de l’Homme a failli à son devoir moral… laissons la Nature rendre son verdict !!
Kahina-DZ
26 février 2021 - 19 h 45 min


L’IRONIE DU SORT !!
La nature exporte gratuitement la radioactivité française au fabricant…!!
Au moins on se partagent les dégâts !!
Anonyme
26 février 2021 - 18 h 32 min


Ils récoltent ce qu’ils ont semé , ce n’est que justice.
Anonyme3
26 février 2021 - 19 h 32 min


Ils ont une lourde responsabilité du génocide commis en Algérie ,17 bombes dont certains dépassent 4 fois celle de Hiroshima.esperant qu’un jour un président français courageux décidera de décontaminer lès sites ,ouvrir un hôpital au cancéreux et indemnisé lès Algériens de la région.

(c'est celui que je préfère)
Reggan's beryl
26 février 2021 - 21 h 30 min


Du moment que les présidents algeriens depuis Boumediene n’ont pas levé leurs petits doigts afin que la France répare son tort, puisque la justice humaine ne s’est pas penchée sur le problème, dame nature commence à reparer cela en ouvrant le procès avec des milliards de particules de sables radioactives comme témoins.
DYHIA-DZ
26 février 2021 - 22 h 17 min


Comme la justice de l’Homme a failli à son devoir moral… laissons la Nature rendre son verdict !!
Lghoul
26 février 2021 - 17 h 12 min


Quelle est la principale source d’éléctricité en France ? Les centrales nucléaires. Oui plus de 70% d’éléctricité en France est produite par des centrales nucléaires.
D’apres le scientifique qui a fait les analyses:
«Du sable ramassé dans le massif du Jura a été analysé par un laboratoire près de Rouen, en Normandie. »
Si on ouvre le lien ci-dessous, on verra que la plus grande source d’énérgie nucléaire se trouve dans cette région (22.4%). Avant de conclure que le nuage radioactif est venu du Sahara algérien, se peut il que l’une des centrales nucléaires dans la région du Jura a eu une fuite « camoufflée » et halalisée par un vent de sable venant d’Algérie ? Tout est possible dans ce monde.
"Arme nucléaire : des dépenses colossales et pas de transparence"

Publié le 14 septembre 2018


Alors que la Guerre froide est terminée et que les arsenaux nucléaires ont très largement diminué depuis le milieu des années 1980, les dépenses budgétaires liées aux armes nucléaires ne cessent d’augmenter. Cette dépense d’argent public est une réalité que l’on retrouve au sein de tous les États qui possèdent l’arme nucléaire. Selon des estimations (Global Zéro, 2011) cette somme sur la décennie 2010-2020 serait proche des 1000 milliards de dollars. Une réalité qui montre que ces États ont relancé une nouvelle course aux arsenaux nucléaires. D’ailleurs, en 2014, le Premier ministre français Manuel Valls ne cache pas, lors de l’inauguration du principal système de simulation des essais nucléaires, cette réalité en indiquant que la France « fait la course en tête pour les technologies de dissuasion ».





Des militants de Greenpeace protestent contre l’arrivée d’une cargaison de plutonium dans le port de Cherbourg, octobre 2004. © Greenpeace / Philip Reynaers
Le cas de la France est à ce titre « exemplaire ». En juillet 2017, l’Assemblée nationale a adopté une loi de programmation militaire (LPM), pour la période 2019-2025, qui prévoit de consacrer la somme de 37 milliards d’euros aux forces nucléaires. Cette LPM lance la conception d’une nouvelle génération de systèmes d’armes nucléaires qui seront utilisés jusqu’en 2080 ! Il faut relever que le budget de cette LPM est en augmentation de 60 % par rapport à la précédente loi (2014-2019) qui était alors de 23,3 milliards d’euros. Ce bond en avant budgétaire est dû à la modernisation (maintien opérationnel des équipements) et au renouvellement (production de nouveaux systèmes d’armes et vecteurs) des équipements. À terme, ce sont plus de six milliards d’euros (le budget de la justice étant supérieur d’un seul milliard) qui seront dépensés annuellement. Une somme qui va continuer de croître, car le processus de renouvellement s’étale sur une vingtaine d’années…

Nul ne peut nier que l’opacité est de mise sur le budget de la dissuasion – une opacité qui relève d’un fait volontaire. La récente LPM illustre en effet la volonté de cacher ce coût et d’éviter tout débat. Ainsi le chiffre exact de 37 milliards d’euros est absent dans le texte de loi. En réalité sous prétexte d’une discussion qui devra se tenir en 2023 sur la LPM, ce chiffre a été « découpé » en deux : 25 milliards d’euros sur la période 2019-2023 puis, 12 milliards d’euros jusqu’en 2025. Une manière ainsi de diminuer artificiellement un budget, la communication politique se focalisant sur la première période. Quant au temps de débat celui-ci a été limité à quelques dizaines d’heures, ce qui est bien peu pour un sujet aussi sensible. Sans doute s’il avait été plus long et équilibré, les parlementaires se seraient souvenu de ce qu’ils avaient écrit quelques mois plus tôt sur la crédibilité de la dissuasion : « La menace cyber peut faire peser des risques sur la dissuasion, d’ordres à la fois techniques et doctrinaux […] Les systèmes de commandement, de contrôle et de liaison d’information utilisés dans le cadre de la dissuasion peuvent être vulnérables à des attaques cyber de grande ampleur qui auraient pour objet de rendre inopérant l’ordre nucléaire ».





La flottille de la paix manifeste contre la présence du navire nucléaire américain USS Midway à Yokosuka, au Japon. Avril 1991, © Greenpeace / Naoko Funahashi
L’opacité budgétaire est aussi une conséquence des graves dérives des coûts des programmes d’armements nucléaires. Ces dérapages financiers sont reconnus par la Cour des comptes (rapport public de 2010) pour qui « trop souvent, des programmes nucléaires, non encore officiellement lancés mais dont le financement était néanmoins inscrit par anticipation en loi de programmation, ont vu leur coût sensiblement sous-estimé ». Cette sous-estimation se retrouve dans le coût du programme (lancé en 1995) Simulation des essais nucléaire. En effet, ce programme était annoncé pour un budget officiel de moins de trois milliards d’euros, mais celui-ci n’a cessé d’augmenter. Ainsi en 2002 le chiffrage était de cinq milliards d’euros ,pour se situer désormais à hauteur de 7,2 milliards d’euros. Ce programme public, qui n’est pas encore totalement opérationnel, a donc vu son coût augmenter de 257 % en une vingtaine d’années !

L’absence de débat équilibré et complet, assurant une information totale, et un temps réel de réflexion aux parlementaires sont la cause de ces opacités budgétaires. À l’heure où les armes nucléaires ont vocation à devenir illégales, avec l’entrée en vigueur prochaine du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, il est souhaitable de voir l’arrivée d’un véritable contrôle parlementaire.

En savoir plus :
Sur la campagne Paix et désarmement de Greenpeace
Sur le Traité d’interdiction des essais nucléaires (TICE)
Sur la dissuasion nucléaire
Sur le Traité de non-prolifération (TNP)
Sur le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN)


"Lorsque l'on sait que seulement le prix d'une bombe atomique"

Peut supprimer toute la misère dans le Monde?.
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