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"France-Algérie : les essais nucléaires au cœur des questions mémorielles"

Publié le 27/02/2021
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61 ans après le premier essai nucléaire français dans le Sahara algérien, la question des indemnisations et de la décontamination des sites est toujours d’actualité.

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Par Adlène Meddi, à Alger
Publié le 13/02/2021 à 12h38







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À l'orée du Tanezrouft, le terrible « désert de la soif » embusqué dans le sud-ouest du Sahara algérien, il est difficile d'imaginer que là, à quelques encablures de la petite bourgade de Taourirt, ensevelie par l'ennui et la poussière, la France est devenue la quatrième puissance nucléaire. C'était un 13 février 1960, après son premier essai – le plus puissant premier essai nucléaire jamais réalisé – : l'opération Gerboise bleue et ses 70 kilotonnes de fracas et de radiations. Mais ce désert, dans la région de Reggane, n'est pas aussi désertique qu'il y paraît. L'essai nucléaire (quatre fois la puissance d'Hiroshima) s'effectue en présence de soldats et de journalistes français, d'ouvriers algériens, et tout proche (à peine 70 km) des villages alentour.




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« Les hommes ont pleuré »

Le nuage radioactif se propagera, en 24 heures, jusqu'en Afrique centrale, et, trois jours plus tard, atteindra les côtes espagnoles et la Sicile… Sur place, l'impressionnant cratère noir carbonisant le sol est toujours visible, même sur les images satellitaires. « Avant l'explosion, les Français nous ont demandé de sortir des maisons. Ils avaient peur qu'elles s'effondrent. Et puis, on nous a dit de nous mettre à plat ventre par terre, le bras devant les yeux », se souvenait Mohamed Belhacen, dernier survivant de son équipe de quinze ouvriers sur le chantier de la base de Reggane, rencontré il y a quelques années. « Il y a d'abord eu une lumière, comme un soleil. Puis un quart d'heure après, un bruit assourdissant et, enfin, l'onde qui s'est propagée dans le sol, pareille à celle d'un tremblement de terre qui vous emporte dans les profondeurs… On a vu de la fumée noire, jaune, marron qui montait très haut. On ne comprenait pas, mais on savait que c'était un jour noir. Les hommes ont pleuré », poursuit Mohamed Belhacen, dont les deux enfants en bas âge sont tombés malades quelques mois après l'explosion. « C'était écrit, ou bien c'était la bombe. »

Son cas n'est pas isolé. Mais longtemps, son drame, et celui de milliers d'autres, sera enseveli sous le silence officiel et les roches contaminées de cet immense désert. Car la question des essais nucléaires est restée un tabou : peut-être est-ce lié au fait que la France a continué à faire exploser ses bombes (17 en tout) dans le Sahara algérien jusqu'en… 1966, quatre ans après l'indépendance. Sans oublier que ces mêmes zones contaminées avaient, au début des années 1990, abrité les « camps du Sud » où l'armée cantonnait les milliers de suspects islamistes.






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Préconisation de la poursuite du travail conjoint sur les lieux des essais nucléaires

Ce n'est qu'en 1996 que la question s'officialise par le biais de l'ancien ministre des Moudjahidine (anciens combattants), Saïd Abadou, seul officiel à oser se déplacer au « point zéro » de l'impact de Gerboise bleue, et, du haut d'un bunker scellé de l'ancienne installation française, dénoncer le « crime ». En parallèle, les toutes premières recherches indépendantes sur les conséquences des essais nucléaires ont débuté en 1990, grâce à l'Observatoire des armements.

Dans son rapport sur la mémoire de la guerre d'Algérie remis le 20 janvier à Emmanuel Macron, l'historien Benjamin Stora a préconisé « la poursuite du travail conjoint concernant les lieux des essais nucléaires en Algérie et leurs conséquences ainsi que la pose de mines aux frontières ». En 2007, dans le sillage de la visite à Alger du président Nicolas Sarkozy, un groupe de travail algéro-français a été mis en place pour expertiser les sites nucléaires, établir un état des lieux sur leur dangerosité et un diagnostic pour une décontamination. Deux autres groupes de travail mixtes ont été créés à l'occasion pour plancher sur la question des archives et sur celles des disparus de la guerre d'Algérie. Mais depuis une dernière réunion en 2016, aucune nouvelle n'avait filtré de ces trois groupes de travail jusqu'à août 2020. Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, avait alors affirmé que « les diverses commissions » reprendraient leurs réunions après la pandémie.






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Les limites de la loi Morin

À rappeler aussi qu'après la loi française du 5 janvier 2010, ou loi Morin, sur la reconnaissance et sur les indemnisations des victimes des essais nucléaires français en Algérie et en Polynésie, certains dossiers concernant des cas algériens ont été déposés. « Si 75 propositions d'offre d'indemnisation ont été faites auprès de victimes civiles et militaires ayant séjourné en Algérie durant la période des essais, une seule victime habitant en Algérie a reçu une indemnisation en près de dix ans ! » expliquent les auteurs de l'étude « Sous le sable, la radioactivité ! Les déchets des essais nucléaires français en Algérie : analyse au regard du traité sur l'interdiction des armes nucléaires », publiée par la fondation Heinrich-Böl et rendue publique fin août 2020.




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« Cette importante différence de traitement s'explique en grande partie par l'impossibilité pour les habitants et les populations laborieuses des oasis (PLO), selon le nom donné aux travailleurs algériens recrutés pour effectuer différents travaux, de prouver leur présence par des documents écrits sur les zones désignées par la loi, sans oublier l'absence de documents pour la demande d'indemnisation en langue arabe… » Pour l'historien algérien Mohame El Korso, cette loi serait « évasive » et « injuste » : il appelle à la révision de la loi du 5 janvier 2010 et demande à Paris de « tenir ses engagements d'indemniser les victimes, dont la plupart sont décédées », indiquant « que les séquelles radioactives persistent à travers les générations ». « L'historien évoque, à ce propos, la recrudescence, dans ces régions, de plusieurs types de cancer, notamment la leucémie et le cancer de la peau, l'apparition d'anomalies congénitales et l'enregistrement de problèmes d'infertilité à large échelle », rapporte l'agence officielle algérienne APS.




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L'armée algérienne et l'option TIAN

« Je reconnais que les essais nucléaires menés entre 1966 et 1996 en Polynésie française ont eu un impact environnemental, provoqué des conséquences sanitaires », avait reconnu l'ancien président François Hollande en 2016. Alger semble attendre la même reconnaissance. Et c'est par la voix de l'armée qu'elle le rappelle à travers le magazine officiel du ministère de la Défense, El Djeïch, début février. « La France doit assumer ses responsabilités historiques, surtout après que 122 États de l'Assemblée générale de l'ONU ont ratifié, le 7 juillet 2017, un nouveau traité sur l'interdiction des armes nucléaires [Tian], qui vient s'ajouter aux traités antérieurs. Le principe du pollueur payeur y a été d'ailleurs introduit et reconnu officiellement », a déclaré le chef de service du génie de combat, le général Bouzid Boufrioua.




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Or, la France n'est pas signataire du Tian, le jugeant, comme l'explique le site du Quai d'Orsay, « inadapté au contexte sécuritaire international marqué par la résurgence des menaces d'emploi de la force, le réarmement nucléaire russe, les tensions régionales et les crises de prolifération ». De son côté, l'Algérie a signé ce traité, en 2017, sans pour autant le ratifier. « La ratification du traité lui permettrait notamment de faire appel aux autres États parties du traité pour l'aider dans ses obligations de prise en charge des victimes et de réhabilitation de l'environnement affectés par les essais. Cela renforcerait sa demande à la France de réparation », explique l'Observatoire de l'armement.





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Aussi haut que la tour Eiffel à lire!!!...le rapport compact! Stora résume bien la situation!.
Messali Hadj : pionnier du nationalisme algérien, Paris, Le Sycomore, 1982 (rééd. Paris, L'Harmattan, 1986 ; Hachette, 2004).
Dictionnaire biographique de militants nationalistes algériens, 1926-1954, Paris, L'Harmattan, 1985, 404 p.
Nationalistes algériens et révolutionnaires français au temps du Front populaire, Paris, L'Harmattan, 1987, 140 p.
Les Sources du nationalisme algérien : parcours idéologiques, origine des acteurs, Paris, L'Harmattan, 1989, 195 p.
La Gangrène et l'Oubli : la mémoire de la guerre d'Algérie, Paris, La Découverte, 1991, Poche 2005.
Histoire de l'Algérie coloniale (1830-1954), Paris, La Découverte, 2004 (1re éd. 1991), 126 p.
Ils venaient d'Algérie : l'immigration algérienne en France (1912-1992), Paris, Fayard, 199255, 492 p.
Aide-mémoire de l'immigration algérienne : chronologie (1922-1962). Bibliographie, Paris, C.I.E.M.I., 1992, 136 p.
Histoire de la guerre d'Algérie (1954-1962), Paris, La Découverte, 199256
Histoire de l'Algérie depuis l'indépendance, t. 1 : 1962-1988, Paris, La Découverte, 1994, 120 p.
L'Algérie en 1995. La guerre, l'histoire, la politique, Paris, Michalon, 199557.
Dictionnaire des livres de la guerre d’Algérie, Paris, L’Harmattan, 1996.
Imaginaires de guerre, Algérie-Viêt Nam en France et aux États-Unis, Paris, La Découverte, 1997.
Appelés en guerre d'Algérie, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes », 1997.
Algérie, formation d'une nation, suivi de Impressions dans l'est algérien, Paris, Atlantica, 1998.
Le Transfert d'une mémoire : de l'« Algérie française » au racisme anti-arabe, Paris, La Découverte, 1999.
La Guerre invisible. Algérie années 90, Paris, Presses de Sciences Po., 2000.
Algérie-Maroc, histoires parallèles, destins croisés, Paris, Maisonneuve et Larose, 2001.
La Dernière Génération d'octobre, Paris, Stock, 2003.
Les Mots de la guerre d’Algérie, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 200558.
Le Livre, mémoire de l’histoire, Paris, Le Préau des collines, 2005.
Les Trois Exils, Juifs d'Algérie, Paris, Stock, 2006.
La Guerre des mémoires : la France face à son passé colonial (entretiens avec T. Leclère), Paris, Editions de l’Aube, 2007
Les Guerres sans fin, un historien entre la France et l'Algérie, Paris, Stock, 2008.
Les Immigrés algériens en France : une histoire politique, 1912-1962, Paris, Hachette Littératures, 2009.
Le Mystère De Gaulle : son choix pour l'Algérie, Paris, Robert Laffont, 2009.
Le Nationalisme algérien avant 1954, Paris, CNRS éditions, 2010.
Histoire de l'Algérie : XIXe et XXe siècles, Paris, La Découverte, 2012.
La Guerre d'Algérie expliquée à tous, Paris, Seuil, 2012.
De Gaulle et la guerre d'Algérie, Paris, Fayard, coll. « Pluriel », 2012
Voyages en postcolonies, Paris, Stock, 2012
La guerre d'Algérie expliquée en images, Paris, Seuil 2014.
Les Clés retrouvées. Une enfance juive à Constantine, Paris, Stock, 2015.
C'était hier en Algérie. Les Juifs d'Algérie, de l'Orient à la République, Paris, Larousse, 2016.
Juifs, musulmans : la grande séparation, Paris, L'Esprit du temps, coll. « Quoi de neuf », 2017.
68, et après. Les Héritages égarés, Paris, Stock, 2018.
Retours d'histoire. L'Algérie après Bouteflika, Paris, Bayard, 201959.
Une mémoire algérienne, Paris, Robert Laffont, 2020.

Ouvrages collectifs​[modifier | modifier le code]
Benjamin Stora et Zakia Daoud, Ferhat Abbas, Une utopie algérienne, Denoël, 1994
Benjamin Stora, Guy Hennebelle et Mouny Berrah, La guerre d’Algérie à l’écran, Ed Corlet, 1998, 240 p. (ISBN 978-2-85480-909-1)
Benjamin Stora et Akram Ellyas, Les 100 portes du Maghreb, Éditions de l’Atelier, 1999, 302 p. (ISBN 978-2-7082-3434-5)
Benjamin Stora et François Malye, François Mitterrand et la guerre d'Algérie, Paris, Calmann Levy, 2010, 312 p. (ISBN 978-2-7021-4080-2)
Benjamin Stora et Tramor Quemeneur, Algérie 1954-1962 : lettres, carnets et récits des Français et des Algériens dans la guerre, Paris, Les Arènes, 2010, 300 p. (ISBN 978-2-35204-124-5)
Benjamin Stora et Renaud de Rochebrune, La guerre d'Algérie vue par les Algériens, t. 1 : Des origines à la bataille d'Alger, Paris, Denoël, 2011, 448 p. (ISBN 978-2-207-25334-2)
Benjamin Stora et Renaud de Rochebrune, La guerre d'Algérie vue par les Algériens, t. 2 : De la bataille d'Alger à l'indépendance, Paris, Denoël, 2017, 448 p. (ISBN 978-2-207-11192-5)
Benjamin Stora et Edwy Plenel, Le 89 arabe, réflexions sur les révolutions en cours, Paris, Stock, 2011, 180 p. (ISBN 978-2-234-07112-4)
Benjamin Stora et Christian Boyer, Bibliographie de l'Algérie indépendante, 1962-2010, Paris, Éd. du CNRS, 2011, 294 p. (ISBN 978-2-271-06937-5)
Benjamin Stora et Jean-Baptiste Péretié, Camus brûlant, Paris, Stock, 2013, 128 p. (ISBN 978-2-234-07482-8)
Benjamin Stora et Alexis Jenni, Les Mémoires dangereuses : Suivi d'une nouvelle édition du Transfert d'une mémoire, Paris, Albin Michel, 2016, 238 p. (ISBN 978-2-226-32025-4)
Benjamin Stora et Sébastien Vassant, Histoire dessinée de la guerre d'Algérie, Paris, Le Seuil, 2016, 192 p. (ISBN 978-2-02-128295-5)

Direction d’ouvrages ​[modifier | modifier le code]
Benjamin Stora et Mohammed Harbi, La Guerre d'Algérie, 1954-2004 : la fin de l'amnésie, Paris, Robert Laffont, 2004.
Benjamin Stora et Émile Temime, Immigrances : l'immigration en France au XXe siècle, Paris, Hachettes Littératures, 2007.
Benjamin Stora, et Linda Amiri, Algériens en France. 1954-1962 : la guerre, l’exil, la vie. Catalogue de l’exposition, Paris, Autrement/CNHI, 224 p.
Benjamin Stora et Abdelwahab Meddeb, Histoire des relations entre juifs et musulmans des origines à nos jours, Albin Michel, 2013, 1152 p. (ISBN 978-2226248510)

Filmographie​[modifier | modifier le code]
1990 : Les Années algériennes (série documentaire ; écriture et co-réalisation avec Bernard Favre et Philippe Alfonsi)
1991 : Indochine de Régis Wargnier (film de fiction ; conseiller historique)
2000 : Là-bas... mon pays d'Alexandre Arcady (film de fiction ; co-scénariste)
2002 : L'indépendance aux deux visages, réalisé par Jean-Michel Meurice (documentaire ; écriture)
2010 : François Mitterrand et la guerre d'Algérie, réalisé par Frédéric Brunnquell (documentaire ; écriture)
2011 : Les Hommes libres de Ismaël Ferroukhi (film de fiction ; conseiller historique)
2011 : Le Premier homme de Gianni Amelio (film de fiction ; conseiller historique)
2012 : Guerre d'Algérie, la déchirure (série documentaire ; écriture et co-réalisation avec Gabriel Le Bomin)
2012 : Ce que le jour doit à la nuit de Alexandre Arcady (film de fiction ; conseiller historique)
2012 : Algérie, notre histoire, réalisé par Jean-Michel Meurice (documentaire ; écriture)
2014 : 1954, la fin d'un monde, réalisé par Ben Salama (documentaire ; écriture)
2015 : Émilie Busquant, une passion algérienne de Rabah Zanoun (documentaire ; conseiller historique)

Distinctions​[modifier | modifier le code]

Honneurs​[modifier | modifier le code]
Il est membre du jury du Prix du livre d'Histoire décerné par le Sénat.
Benjamin Stora a fait son entrée dans le dictionnaire Larousse (édition 2014), comme historien60.

Prix​[modifier | modifier le code]

Benjamin Stora a reçu en 2011 le Grand Prix des lectrices de Elle, pour un livre-objet publié aux éditions Les Arènes, Algérie 1954-1962 : lettres, carnets et récits des Français et des Algériens dans la guerre, coécrit avec Tramor Quemeneur.

Décorations​[modifier | modifier le code]
Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 13 juillet 200961,62.
Officier de l'ordre national du Mérite Officier de l'ordre national du Mérite Il est directement promu au grade d'officier par décret du 15 mai 2015 pour récompenser ses 31 ans de services63.
Officier de l'ordre des Arts et des Lettres Officier de l'ordre des Arts et des Lettres Par arrêté du 15 décembre 2011 pour la promotion de janvier 201264.
"Benjamin Stora"

Un grand homme de dialogue!.

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