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"Jean-Yves Le Drian"«Nous respectons la souveraineté de l’Algérie»"

Publié le 05/03/2021
"04/03/2021"Jean-Yves Le Drian" «Nous respectons la souveraineté de l’Algérie»La France n’a aucune indifférence envers la situation de l’Algérie, mais ne veut se livrer à aucune ingérence.
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L'Algérie est un pays souverain. Il appartient aux Algériens, seuls, de prendre les décisions pour leur avenir. C'est ce qu'a affirmé Jean-Yves Le Drian, ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française. «La France suit de très près la reprise des marches hebdomadaires du mouvement de protestation populaire Hirak en Algérie, mais estime que c'est aux Algériens et à eux seuls de déterminer la voie de leur avenir», a déclaré le chef de la diplomatie française.
Tout en reconnaissant que la France officielle suit la situation en Algérie de très près, Jean-Yves Le Drian a tenu, néanmoins, à préciser «nous respectons la souveraineté de ce pays ami». Une déclaration faite, deux jours après la mise au point du président Abdelmadjid Tebboune qui a affirmé, lors d'une entrevue accordée à des responsables de médias nationaux, diffusée lundi soir sur les chaînes nationales de la Télévision et de la radio, que «l'Algérie n'est sous le protectorat d'aucun pays». La sortie de Jean-Yves Le Drian se veut également une manière d'accuser réception au message du chef de l'Etat qui a martelé que «l'Algérie n'allait pas envoyer ses troupes au Sahel et qu'elle n'était pas disposée à envoyer ses enfants à l'étranger pour se sacrifier pour autrui» relevant que la «doctrine de l'Algérie repose sur un travail pour asseoir la démocratie et aider à l'édification des Etats.»
Sur un autre sujet, Jean-Yves Le Drian a reconnu, dans son intervention que «le président Tebboune a exprimé l'ambition de réformer l'Algérie en profondeur, dans un esprit de dialogue et d'ouverture» tout en rappelant la décision du chef de l'Etat d'appeler à des élections législatives anticipées et de gracier quelques dizaines de détenus d'opinion. «C'est aux Algériens et à eux seuls de déterminer la voie de leur avenir par un dialogue démocratique dont il leur revient de fixer les modalités», a rappelé, mardi, le ministre français des Affaires étrangères.
Dans sa réponse aux députés, Jean-Yves Le Drian a assuré que «c'est au peuple algérien d'agir dans le cadre d'un processus démocratique que le président Tebboune annonce vouloir renforcer». Des réformes saluées par le président français Emmanuel Macron. Lors d'un entretien téléphonique, le 22 février dernier, Emmanuel Macron a fait part au président Tebboune «de son soutien à la mise en oeuvre des réformes en cours» tout en saluant «la libération des détenus d'opinion à l'occasion du 2e anniversaire du soulèvement populaire du Hirak». Pour rappel, les deux chefs d'Etat se sont aussi engagés à travailler ensemble. Aussi, est-il temps de passer d'un mode de relation fondé sur le commerce à un mode de relation privilégiant la coopération et la coproduction. Même si, bien sûr, l'un n'exclut pas l'autre. Pour un pays comme la France, Paris-Alger doit jouer un rôle aussi structurant que Paris-Berlin.
Si la France et l'Allemagne jouent un rôle déterminant, depuis plusieurs décennies, dans la construction de l'Europe et de son avenir, il n'est pas interdit que l'Algérie et la France fassent de même au niveau de la Méditerranée occidentale pour faire progresser la prospérité et la sécurité. Les deux étant bien sûr très liés. Pour beaucoup, Paris-Alger est aussi important que Paris-Berlin!



Smaïl ROUHA

"Jean-Yves Le Drian"

«Nous respectons la souveraineté de l’Algérie»

La France n’a aucune indifférence envers la situation de l’Algérie, mais ne veut se livrer à aucune ingérence.




L'Algérie est un pays souverain.

Il appartient aux Algériens, seuls, de prendre les décisions pour leur avenir.

C'est ce qu'a affirmé Jean-Yves Le Drian, ministre français de l'Europe et des Affaires étrangères, devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française.

«La France suit de très près la reprise des marches hebdomadaires du mouvement de protestation populaire Hirak en Algérie, mais estime que c'est aux Algériens et à eux seuls de déterminer la voie de leur avenir», a déclaré le chef de la diplomatie française.

Tout en reconnaissant que la France officielle suit la situation en Algérie de très près, Jean-Yves Le Drian a tenu, néanmoins, à préciser «nous respectons la souveraineté de ce pays ami».

Une déclaration faite, deux jours après la mise au point du président Abdelmadjid Tebboune qui a affirmé, lors d'une entrevue accordée à des responsables de médias nationaux, diffusée lundi soir sur les chaînes nationales de la Télévision et de la radio, que «l'Algérie n'est sous le protectorat d'aucun pays».

La sortie de Jean-Yves Le Drian se veut également une manière d'accuser réception au message du chef de l'Etat qui a martelé que «l'Algérie n'allait pas envoyer ses troupes au Sahel et qu'elle n'était pas disposée à envoyer ses enfants à l'étranger pour se sacrifier pour autrui» relevant que la «doctrine de l'Algérie repose sur un travail pour asseoir la démocratie et aider à l'édification des Etats.»


Sur un autre sujet, Jean-Yves Le Drian a reconnu, dans son intervention que «le président Tebboune a exprimé l'ambition de réformer l'Algérie en profondeur, dans un esprit de dialogue et d'ouverture» tout en rappelant la décision du chef de l'Etat d'appeler à des élections législatives anticipées et de gracier quelques dizaines de détenus d'opinion.

«C'est aux Algériens et à eux seuls de déterminer la voie de leur avenir par un dialogue démocratique dont il leur revient de fixer les modalités», a rappelé, mardi, le ministre français des Affaires étrangères.

Dans sa réponse aux députés, Jean-Yves Le Drian a assuré que «c'est au peuple algérien d'agir dans le cadre d'un processus démocratique que le président Tebboune annonce vouloir renforcer».

Des réformes saluées par le président français Emmanuel Macron.

Lors d'un entretien téléphonique, le 22 février dernier, Emmanuel Macron a fait part au président Tebboune «de son soutien à la mise en oeuvre des réformes en cours» tout en saluant «la libération des détenus d'opinion à l'occasion du 2e anniversaire du soulèvement populaire du Hirak».

Pour rappel, les deux chefs d'Etat se sont aussi engagés à travailler ensemble. Aussi, est-il temps de passer d'un mode de relation fondé sur le commerce à un mode de relation privilégiant la coopération et la coproduction.

Même si, bien sûr, l'un n'exclut pas l'autre. Pour un pays comme la France, Paris-Alger doit jouer un rôle aussi structurant que Paris-Berlin.

Si la France et l'Allemagne jouent un rôle déterminant, depuis plusieurs décennies, dans la construction de l'Europe et de son avenir, il n'est pas interdit que l'Algérie et la France fassent de même au niveau de la Méditerranée occidentale pour faire progresser la prospérité et la sécurité.

Les deux étant bien sûr très liés.

Pour beaucoup, Paris-Alger est aussi important que Paris-Berlin!

Smaïl ROUHA
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