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"Le Corps électoral convoqué pour le 12 juin prochain"

Publié le 13/03/2021
"Le Corps électoral convoqué pour le 12 juin prochain Le nouveau challenge de Tebboune"Après la révision de la Constitution, la dissolution de l’APN, Tebboune promulgue la nouvelle loi électorale et fixe les législatives au 12 juin. Le chef de l’Etat désire concrétiser le changement à travers les institutions élues.
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Les Commentaires

"13/03/2021"

Hasna YACOUB


Et de quatre! Le président vient de faire un quatrième pas dans le chantier politique qu'il a entamé pour instaurer la nouvelle République.

Après la révision de la Constitution, en novembre dernier, la dissolution de l'APN à son retour d'Allemagne, Abdelmadjid Tebboune a promulgué la nouvelle loi électorale, jeudi, et appelé les citoyens à élire leurs nouveaux représentants à l'Assemblée populaire nationale, le 12 juin prochain.

Serein et conséquent, le chef de l'Etat suit, depuis son investiture à la magistrature suprême, la démarche qu'il a tracée pour concrétiser son programme, puisé, comme il l'avait lui-même déclaré, des revendications portées par «le Mouvement populaire à ses débuts».

C'est d'ailleurs ce qu'il a tenu à rappeler, le 1er mars dernier, lors d'une rencontre avec les médias, à tous ceux qui ont mis en doute sa volonté politique d'honorer ses promesses.

«Candidat à la présidentielle, j'ai pris 54 engagements pour l'instauration de la nouvelle Algérie.

Je suis en train de les mettre en oeuvre alors si vous voulez me jugez, jugez-moi sur ça», avait dit le président Tebboune ne manquant pas d'appeler tous ceux qui veulent prendre part à la gestion des affaires du pays à participer aux prochaines échéances.

En fait, pour le chef de l'Etat, les choses sont claires «le régime algérien est bien défini aujourd'hui.

Le peuple algérien est sorti dans les rues et nous avons réalisé ses revendications.

Le peuple a choisi les élections et préféré un changement institutionnel».

Il ne s'agit donc plus de remettre en cause le processus, explique Tebboune, mais de participer à la construction d'une véritable démocratie en prenant part aux prochains rendez-vous électoraux et en premier celui du 12 juin prochain.

Les prochaines joutes législatives qui «ne ressembleront en rien à celles du passé», comme a promis Tebboune, seront les premières régies par la nouvelle loi électorale.

Une loi dont les 313 articles visent à consacrer la démocratie, garantir l'alternance au pouvoir et moraliser la vie politique.

Considéré par une bonne partie de la classe politique et de la société civile comme un indicateur de réforme profonde, l'ordonnance portant régime électoral ouvre grandes les portes de l'APN aux jeunes, aux femmes et aux universitaires.

Ces derniers pourront se présenter sur des listes libres ou de partis politiques avec l'appui de seulement une centaine de signatures des électeurs et auront toutes leurs chances d'être élus avec le nouveau procédé adopté, pour la première fois dans le pays, de la «liste ouverte».

C'est ce qui donnera aux électeurs, la possibilité de voter pour leur liste favorite avec la liberté de classer les candidats selon leur ordre de préférence.

Le 12 juin prochain verra aussi la participation des partis politiques.

Certes, il ne s'agira pas seulement des nouveau-nés mais aussi des caciques, largement vomis par le Hirak lors des manifestations.

Comme la probité de l'opération électorale est un gage présidentiel, ces résidus de l'ancien régime ne devront obtenir des voix qu'à la hauteur de leur réelle représentativité.

Pour le président Tebboune, qui désire concrétiser le changement à travers les institutions élues, tous les moyens sont mis à la disposition des citoyens désirant construire leur Algérie nouvelle.

À l'adresse de ceux qui visent à «bloquer cette démarche», le chef de l'Etat avertit que «nul ne peut stopper le cours du changement» et que «la minorité ne peut imposer ses opinions à une majorité silencieuse».

Il faut s'attendre donc au rythme où avancent les choses à ce que les Algériens entament leur été avec une nouvelle composante d'élus.

Ces derniers auront 3 mois de grâce pour se préparer à la rentrée parlementaire afin de faire leurs preuves.

Ils auront à transmettre toutes les préoccupations de leurs électeurs à une nouvelle équipe gouvernementale dont le chef d'orchestre sera choisi parmi la majorité, qu'elle soit présidentielle ou celle de l'opposition.

Avec autant de changements, il est à espérer que la rupture, tant réclamée par le peuple, sera bien effective permettant enfin à la nouvelle Algérie de voir le jour.
"Merci à la journaliste Hasna Yacoub"

Pour ton explication transparente et bien clair pour essayer de bien comprendre ...ce qui se prépare!.
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