Son entourage s’inquiète énormément : Djerad pense uniquement à sa carrière et oublie les problèmes de l’Algér

Un énorme malaise règne en ce moment au sein même du cabinet du Premier-ministre Algérien, Abdelaziz Djerad. Essoufflés et désappointés, ses propres collaborateurs tirent la sonnette d’alarme et décrivent un Premier-ministre uniquement préoccupés par sa propre carrière au lieu de s’intéresser aux problèmes concrets et graves de l’Algérie.

Un symbole qui ne trompe. Au Premier-ministère, Abdelaziz Djerad implique uniquement son chef de cabinet pour le charger de le gérer des questions qui relèvent uniquement de ses affaires personnelles. Une attitude absurde qui a fini par susciter un énorme malaise dans tout le cabinet du Premier-ministre, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. Saisis et interpellés par de nombreux acteurs politiques ou des opérateurs économiques de grande envergure, les services du Premier-ministère demeurent totalement incapables de traiter efficacement ses requêtes importantes en raison de l’agenda uniquement centré sur les intérêts personnels d’Abdelaziz Djerad.

Le Premier-ministre algérien n’accorde aucune priorité aux dossiers stratégiques portant sur les difficultés économiques et financières que traversent le pays. Il évite tous les sujets qui fâchent ou qui peuvent lui valoir une prise de risque élevée. Il se contente ainsi de renvoyer ces dossiers aux ministres de son gouvernement sans donner la moindre consigne claire ou rationnelle. Il demande à ses ministres de suivre ces dossiers sans s’impliquer énergiquement donnant l’impression qu’il ne veut rien contrôler ni assumer laissant ainsi une grande marge de manoeuvre à des ministres esseulés. Ainsi, lorsqu’ils échouent, Djerad en profite pour saisir l’opportunité afin de s’en laver les mains de ces échecs faisant porter le chapeau à des « fusibles » qui vont sauter pour préserver son pouvoir intact.

Ce comportement a fini par irriter y compris dans l’entourage propre de Djerad où des collaborateurs montent au créneau pour témoigner leur exaspération face à cette indifférence grandissante à l’égard des problèmes cruciaux du pays notamment dans la sphère économique.

Preuve en est, un opérateur économique privé a saisi récemment le cabinet du Premier-ministre pour se plaindre de plusieurs blocages administratifs qui aggravent les problèmes financiers des entreprises lesquelles peinent à survivre à l’une des crises financières les plus compliquées de l’histoire contemporaine du pays en raison de la pandémie de la COVID-19 conjuguée à l’instabilité politique qui dure depuis 2019 en Algérie.

« Je vous demande de descendre dans la rue pour constater la débâcle quotidienne que subit chaque citoyen lorsqu’il est contraint de se rapprocher de son administration. C’est un cauchemar Monsieur Le Premier-ministre », a écrit ainsi cet opérateur économique dans son courrier adressé à Abdelaziz Djerad. En dépit de l’appel de détresse lancé par ce créateur d’emplois et de richesses, le Premier-ministre algérien n’a même pas pris la peine de charger ses collaborateurs de lui répondre par une missive contenant des engagements concrets en faveur de la préservation des intérêts économiques du pays. Une attitude désinvolte qui reflète le profond égoisme d’un Djerad soucieux uniquement de sa « petite personne ».