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"95% de foyers accessibles au gaz naturel"

Publié le 29/03/2021
"29/03/2021"BOUMERDÈS 95% de foyers accessibles au gaz naturel"
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La terrible crise de 2012 donnant l’image des pères de familles courir vers les dépôts de gaz butane à la recherche d’une bouteille pour réchauffer leurs enfants grelotant de froid n’est qu’un vieux cauchemar. Maintenant, le gaz arrive par des conduites sous terre aux montagnes de Sid-Ali Bounab ou Sahel Bouberak.
Jeudi 25 mars 2021, les autorités de la wilaya de Boumerdès ont procédé, à la mise en service dans 5 villages des communes de Larbaâtache, Boudouaou, Aït Amrane, Ammal et Les Issers de réseaux d’acheminement du gaz naturel. 2 295 familles sont concernées par ce programme. En plus de ces raccordements, les mêmes autorités ont donné le coup d’envoi des travaux de raccordement de 80 familles habitant une « zone d’ombre » des montagnes de Larbaâtache.
Les autorités prévoient de raccorder 10 000 foyers situés dans 36 « zones d’ombre » et ce, avant la fin de l’année 2021. Les travaux pour la connexion de 3 495 foyers sont en cours. À l’occasion de cette sortie sur le terrain nous avons interrogé le directeur de l’énergie de la wilaya de Boumerdès, Moussa Bibi, sur le taux d’accès au gaz naturel pour les foyers de la wilaya de Boumerdès dont la population dépasse maintenant le million.
Notre interlocuteur est sûr de lui. « Notre wilaya est arrivée à un taux d’accès au gaz naturel actuellement à 95%. Si l’on considère le taux d’accès au gaz dans les 32 chefs-lieux communaux et les grandes agglomérations, nous sommes à 100%. Mais d’ici la fin de l’année, et avec la réalisation de ce que nous avons planifié, ce taux avoisinera les 100% pour tout le territoire de la wilaya. »
Il y a lieu de rappeler que la wilaya puise son gaz directement de Hassi R’Mel. Comment ? Selon nos information confirmées dans le temps par plusieurs sources, en 1974, un gazoduc de 42 pouces est mis sous terre entre Hassi R’Mel et Bordj-Menaïel au centre-est de la wilaya de Boumerdès. Cette conduite devait acheminer des quantités industrielles de gaz pour alimenter un complexe gazier (avant l’avènement d’Arzew).
La réalisation d’un grand projet dans la plaine entre Cap-Djinet et Leghata, au bord de la mer, fut abandonnée. Néanmoins, ce gazoduc restait stratégique puisqu’il alimente 10 wilayas et 5 centrales électriques dont celle de Cap-Djinet (2).
Il y a lieu de noter, à l’avantage des autorités de cette wilaya, que si l’accès au gaz est évalué maintenant à 95% c’est qu’elles se sont donné les moyens, financiers en premier lieu pour réaliser leur programme. Elles ont commencé par finir les projets gaziers non réalisés ou pas clôturés notamment les projets communaux (certaines APC ont de l’argent pour réaliser des petits projets), ceux financés par le budget de la Wilaya et ceux financés par l’État par le biais des PCD (programmes communaux de développement) et des PSD (Programme sectoriel de développement.) Vient ensuite l’étape la plus importante ; demander les financements et se démener pour les obtenir. Elles ont eu 275 milliards de centimes de la CSGCL (Caisse de solidarité et de garantie des collectivités locales) et 250 milliards de centimes du programme complémentaires spécial gaz sachant, par ailleurs, que pour le programme quinquennal, la wilaya de Boumerdès a reçu comme investissements étatiques dans la filière connexion gaz, 775 milliards de centimes.
Moussa Bibi cite le cas de Chabet-el-Ameur avec son relief et ses 25 villages qui a nécessité l’apport de 100 milliards de centimes pour acheminer le gaz naturel jusqu’aux murs des habitations des Chabetois des villages enclavés.
Dans cette période de crise financière et de crise de perte de confiance politique, les autorités ont un argument positif à faire valoir auprès de leurs administrés mais en oubliant les autres secteurs, comme les infrastructures éducatives en situation de crise aiguë.
Abachi L.
"c'est bien! mais malheureusement"

un retard de vingt année qu'il faut ratrapper!.
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