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"Drame à la prison d’Oued Ghir: Mohcine Belabbas pointe du doigt les autorités"

Publié le 01/04/2021
"31/03/2021"Drame à la prison d’Oued Ghir: Mohcine Belabbas pointe du doigt les autorités"
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Les Commentaires

Le Drame de la prison d’Oued Ghir, à 10 km à l’Ouest de Béjaia, ayant couté la vie à huit personnes fait réagir le président du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas.

Dans une publication sur sa page Facebook, le président du RCD pointe du doigt la responsabilité des autorités dans cet accident qui a couté la vie à sept gardiens et un prisonnier.





“Non, ce n’est pas la fosse qui est à l’origine de l’hécatombe d’Oued Ghir. Il y a une négligence de la part des autorités qui recourent encore au nettoyage manuel des fosses septiques, égouts et stations d’épuration des eaux usées”, a lancé Mohcine Belabbas.

“C’est cette négligence qui a mené à ce qui peut être qualifié d’homicide involontaire. Laisser des personnes intervenir sans équipements de sécurité adéquats devrait être puni par la loi si on veut que de tragédies pareils ne se reproduisent”, a-t-il ajouté.

Ouverture d’une enquête

Présent sur les lieux du drame, le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati a annoncé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de “cet accident”.

Selon Zeghmati les victimes sont mortes par asphyxie dans une fosse septique à l’intérieur du centre pénitentiaire d’Oued Ghir, à l’extrémité de la structure.

Les victimes étaient descendues dans la fosse de la prison pour la nettoyer. Leurs dépouilles ont été transférées à la morgue de l’hôpital de Bejaïa pour une autopsiée.




“Non, ce n’est pas la fosse qui est à l’origine de l’hécatombe d’Oued Ghir. Il y a une négligence de la part des autorités qui recourent encore au nettoyage manuel des fosses septiques, égouts et stations d’épuration des eaux usées”, a lancé Mohcine Belabbas.
“C’est cette négligence qui a mené à ce qui peut être qualifié d’homicide involontaire. Laisser des personnes intervenir sans équipements de sécurité adéquats devrait être puni par la loi si on veut que de tragédies pareils ne se reproduisent”, a-t-il ajouté.
"tout le Monde le sait"

Qu'il ne faut jamais descendre dans une fosse septique pour la vidanger avec un sceau! car les eaux usées dégagent des gaz toxiques.

Pour vidanger une fosse septique! ce là se fait périodiquement selon un planning! pour éviter son débordement!.

lorsque la fosse septique et pleine, il faut appeler une société pour la vidanger et la nettoyer avec un camion citerne équiper d'une pompe pour aspirer les eau usées, les personnes qui interviennent ont été formés pour ce genre de travail et son équipés de masques, gants, combinaisons...et dés qu'ils ont fini le camion citerne part à une station d'épuration pour vidanger sa cuve!.
"le directeur de la prison"

avant sa prise de fonction a-t-il était informé?.

le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati a une part des responsabilités? car on nomme pas un directeur de prison sans aucune formation?.
"L’entretien d’une fosse septique"

Pour éviter qu’elle ne déborde, la fosse septique doit faire l’objet d’un entretien et de contrôles stricts. Tous les six mois, son niveau doit être vérifié. Le dépôt de boues doit être maintenu entre 50 et 70% du volume de la fosse. Une fois ce niveau atteint, la fosse septique doit être vidée.
Tous les trois mois, il faut également contrôler l’entrée et la sortie de la fosse septique. Un dégrilleur placé à l’entrée de la fosse permet de séparer les solides non dégradables pour qu’ils ne tombent pas dans la fosse. Il faut donc régulièrement vérifier que ce dégrilleur fonctionne correctement et n’est pas bouché.
À la sortie de la fosse septique, un préfiltre évite le déversement d’éléments solides en aval. Il faut s’assurer qu’il n’est pas obstrué pour assurer le bon fonctionnement de l’installation.

Faire vidanger une fosse septique

La vidange de la fosse septique doit être réalisée par un professionnel agréé tous les 3 à 4 ans selon l’équipement. La liste des vidangeurs agréés est accessible sur les sites des préfectures de chaque département. Les communes peuvent imposer une date plus fréquente et l’entretien de votre installation peut être pris en charge par le SPANC (Service Public d’Assainissement Non Collectif). En fonction de l’habitation et de son usage, une vidange plus fréquente peut également être requise.
C’est un camion hydrocureur qui intervient pour la vidange de la fosse. Un faible niveau d’eau est laissé dans la cuve afin d’éviter qu’elle soit compressée et endommagée.
À la fin de sa visite, le professionnel remet un bordereau de suivi de matière de vidange (BSMV). Il est important de le garder en cas de contrôle du SPANC. Il garantit que les déchets sont pris en charge et traités en centre agréé.
Plusieurs sources locales ont fait savoir également que ce drame s’est produit lorsqu’un détenu est descendu dans la fosse septique, adossée au mur de la prison, pour la nettoyer. Le malheureux détenu meurt rapidement des suites d’émanations de gaz mortel qui se dégageaient de la fosse. Un gardien de prison est venu lui porter secours. Il meurt à son tour. Puis, un deuxième gardien venu au secours trouve le même sort trafique. Un troisième, un quatrième, un cinquième, un sixième et puis un septième gardien, tous venus au secours de leurs collègues, mais décèdent tragiquement à leur tour asphyxiés. Au final, ce drame a provoqué une véritable hécatombe au coeur de la prison d’Oued Ghir.
Ce drame est, certes, un accident. Mais personne ne peut occulter, et Belkacem Zeghmati en premier, qu’il soit lié directement la gestion chaotique des prisons algériennes. Depuis de nombreuses années, les prisons algériennes souffrent d’un état de délabrement inquiétant. Des établissement mal-gérés, surpeuplés et encadrés par des agents de l’administration pénitentiaire privés de nombreux moyens indispensables à l’exercice de leurs fonctions dans un univers difficile.
Rappelons que l’ancien Directeur général par intérim de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion, Bourbala Fayçal a été relevé récemment de ses fonctions. Selon nos sources, ce patron de toutes les prisons algériennes a été également placé sous enquête pour de nombreux faits susceptibles d’aboutir à des scandales de dilapidations de deniers publics, a-t-on encore pu confirmer au de nos investigations.
Bourbala Faycal a fait les frais de sa très mauvaise gestion du secteur pénitentiaire où les conditions de vie des détenus algériens et les conditions de travail des agents de l’administration pénitentiaire n’ont pas cessé de se dégrader depuis son arrivée à son poste au début du mois de décembre 2019 lorsqu’il a succédé à Mokhtar Felioune.

Bourbala Faycal a été installé par le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati dont il est réputé être l’un de ses plus proches et fidèles lieutenants. Mais Zeghmati ne pouvait pas continuer de protéger Bourbala Faycal à la suite de plusieurs scandales de mauvaise gestion des prisons algériennes où des voix ont commencé à s’élever pour protester contre son inefficacité et l’impact préjudiciable de ses très mauvaises décisions.
Le malheureux détenu meurt rapidement des suites d’émanations de gaz mortel qui se dégageaient de la fosse. Un gardien de prison est venu lui porter secours. Il meurt à son tour. Puis, un deuxième gardien venu au secours trouve le même sort trafique. Un troisième, un quatrième, un cinquième, un sixième et puis un septième gardien, tous venus au secours de leurs collègues, mais décèdent tragiquement à leur tour asphyxiés. Au final, ce drame a provoqué une véritable hécatombe au coeur de la prison d’Oued Ghir.
Tout est à l'image"

de la gestion de notre pays presque à plusieurs niveaux?.
Jusqu’à aujourd’hui, aucune solution n’a été dégagée pour gérer la surpopulation carcérale. Prenons le cas de la la prison d’El-Harrach, la plus célèbre des prisons du pays, qui accueillent plus de 3300 détenus alors que sa capacité maximale est de 2500 détenus. Les cliniques et infirmeries des prisons algériennes sont sous-équipées et ne permettent pas d’assurer un suivi médical au profit des détenus les plus fragiles. Elles ne peuvent ni faire des prélèvements ni faire des tests de dépistage alors que la pandémie de la COVID-19 demeure toujours une menace sérieuse contre la Santé Publique. Mêmes les masques de protection ont été longtemps indisponibles pour l’ensemble du personnel pénitentiaire. C’est dire enfin les prisons algériennes sont une véritable bombe sanitaire à retardement…
"un commentaire d'un internaute sur le site AP+"


Oh misère, de quoi avons-nous hérité pour en arriver là ? Honte à vous messieurs, vous ne méritez pas ce pays.

résume la colère de notre peuple!.
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