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«Il ne peut y avoir de start-up avec un internet défaillant»

Publié le 01/04/2021
1/04/2021" «Il ne peut y avoir de start-up avec un internet défaillant»"SOUHEIL GUESSOUM, EXPERT EN ÉCONOMIE NUMÉRIQUE, À «LSA DIRECT» :
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Expert en économie numérique et consultant international en stratégie, Souheil Guessoum estime que l’Algérie est «en train de construire son propre modèle de start-up. La qualité de l’internet est un des freins à l’émergence de ces entreprises à fort taux de croissance.
Mokhtar Benzaki - Alger (Le Soir) - Les autorités algériennes ont lancé une stratégie de développement de l’économie numérique basée sur la création de start-up. Une stratégie qui a été mise officiellement sur les rails à l’occasion des Assises de l’économie de la connaissance qui ont eu lieu cette semaine au Centre internationale des conférences d’Alger.
Souheil Guessoum, expert en économie numérique et consultant pour de grands groupes internationaux, était, hier, l’invité de «LSA Direct» pour décrypter les décisions prises par les pouvoirs publics dans le cadre de cette stratégie. Selon lui, l’environnement algérien «n’est pas encore propice à l’émergence de start-up», ces entreprises récentes innovantes qui ont un fort potentiel de croissance. Il considère, cependant, que le lancement du «label et de la loi sur les start-up» constitue «un pas en avant important vers l’instauration d’un environnement favorisant l’économie numérique».
«Nous sommes en train de construire notre modèle de start-up algérien avec ses points forts et certains points faibles. Nous sommes face à des entreprises qui ont un modèle de financement, de croissance et même de gestion spécifique.» Selon lui, une start-up n’est pas une entreprise qui active exclusivement dans le domaine des nouvelles technologies. «Certains ont tendance à penser qu’elles sont destinées uniquement à l’intelligence artificielle, à l’internet des objets, à la blockchain (technologie de stockage et de transmission de données). En fait, non, il existe des start-up dans les domaines de l’agriculture, la santé, dans l’environnement ou encore dans les médias et l’information. À partir du moment qu’il y a innovation, il peut y avoir opportunité de création de start-up», souligne Souheil Guessoum.
La création d’un environnement propice à l’émergence de start-up répond à des exigences strictes, notamment en matière de qualité et de puissance de la connexion internet. À ce titre, Souheil Guessoum a appelé à mettre un terme au blocage de la connexion durant les périodes des examens du baccalauréat, une pratique imposée par les autorités depuis plusieurs années. «Dans tous les pays du monde, il y a des examens très importants, la solution n’est pas de couper internet», a-t-il souligné. Souheil Guessoum, a toutefois, avoué avoir perçu une amélioration dans le débit d’internet depuis quelques semaines.
M. B.
Start-up









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Une start-up (de l'anglais : [ˈstɑɹtˌʌp]1), jeune pousse2,3 ou entreprise en démarrage3 en français est une entreprise innovante nouvellement créée, généralement à la recherche d'importants fonds d'investissement, avec un très fort potentiel éventuel de croissance économique et de spéculation financière sur sa valeur future. Sa phase de recherche et développement de produit innovant, de tests d'idée, de validation de technologie, ou de modèle économique est plus ou moins longue, avant sa phase commerciale, et son risque d'échec est très supérieur à celui d'autres entreprises, par son caractère novateur, sa petite taille et son manque de visibilité4.

Les start-up s’établissent généralement dans des pépinières d'entreprises, incubateurs d'entreprises ou technopoles, ou encore dans des hacker houses, sur des marchés innovants. Leur nombre croît en particulier à partir des années 1990, avec la nouvelle économie (ou économie numérique, à l'origine de la bulle Internet). Elles peuvent être financées par diverses formes de capital risque, business angels, fonds communs de placement dans l'innovation...
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