Aïn-témouchent Flambée des prix à Hammam Bou-Hadjar

Les commerçants annoncent la couleur ! Dès le premier jour de ce mois sacré de Ramadhan, les commerçants des fruits et légumes lèvent la barre très haut en matière des prix des fruits et légumes.
Ces derniers sont inaccessibles pour les petites bourses. Les consommateurs scrutent de leurs yeux les étals dans l'unique marché de la ville des thermes, et réfléchissent à deux fois souvent sans pouvoir acheter.
Et pour cause ! La tomate ravit la vedette, elle est cédée à 150 dinars le kilo, de même pour la laitue qui pourtant se vendait à 80, voire 100 dinars le kilo voilà quelques jours. La pomme de terre est affichée entre 60 et 70 dinars selon le calibre et la qualité, les haricots verts à 300 dinars, les courgettes 100 dinars, les poivrons 140 dinars, les aubergines entre 100 et 120 dinars, «partout où tu touches tu te brûles les mains», dit amèrement un habitant de la ville, un autre abondera dans le meme sens : «C'est du jamais vu , les prix ont flambé en quelques jours, pourquoi cette cherté alors que nous sommes au début du mois sacré», c'est à ne rien y comprendre.
«Certains fonctionnaires qualifient cette hausse par l'absence de l'État qui ne fait rien pour protéger les familles aux menus revenus ; d'ailleurs ils disent que c'est devenu habituel à chaque mois de Ramadhan». L'un d'eux affirme : «Comment les retraités ou les personnes sans revenus peuvent-ils faire avec cette augmentation frénétique des prix, où est la solidarité entre les musulmans» ? Autant de questions sans réponse quand on constate que ces marchands font la loi dans nos marchés au vu et au su de tout le monde.
S. B.