L’autre facette de la Coquette Grève des agents de nettoiement

Boulevards, avenues, rues et ruelles de la coquette, offraient en ce premier jour du ramadhan, un hideux visage, avec toutes sortes de déchets qui jonchent les sols, à l’image de ces sacs en plastiques, emballages dont se débarrassent les commerçants comme les cartons et autres objets que les agents de nettoiement et les balayeurs, ont dû enlever depuis deux jours. Au centre-ville, de l’Avenue Emir Abdelkader, en passant par celle de Cheikh Larbi Tébessi et ailleurs en cette journée d’hier , le spectacle n’est pas beau à voir, malgré la témérité de quelques commerçants qui s’affairaient à nettoyer les alentours de leurs commerces. Cette situation, est dû à la grève déclenchée par les employées de l’APC chargés du nettoiement, du balayage et de l’environnement depuis deux jours. Les contestataires, auxquels se sont joints les personnels des autres services techniques de l’APC de Annaba se sont rassemblés sur l’avenue menant vers la gare routière de Sidi Brahim, déployant pour la circonstance des banderoles sur lesquelles étaient écrits entre autres « Les Travailleurs de l’APC de Annaba en grève ouverte jusqu’à la satisfaction de leurs revendications ». Les représentants de ces travailleurs expliquent que cela fait huit mois que des arriérés de primes, allocations, IEP et confirmations des contractuels, sont pendantes alors que cette situation aurait dû être assainie au plus tard à la fin de l’année 2020. A cela s’ajoutent des salaires bas qui ne vous permettent même pas de boucler vos fins de mois.Sur place, nous avons aussi demandé des informations sur ce débrayage auprès de Guerbi Noureddine, Directeur des divers réseaux au niveau des services techniques. Ce dernier, nous a déclaré que ces revendications, sanctionnées par un PV, avec les partenaires concernés remontent à l’année 2014. Mais, l’implication de certaines parties comme le Contrôleur financier, la complexité des procédures, une communication insuffisante, l’impossibilité de satisfaire certaines démarches administratives comme le dépôt des dossiers par certains agents devant bénéficier des allocations familiales ont fait que la satisfaction de ces revendications a connu du retard. Enfin, notre interlocuteur, nous a déclaré que le Maire s’est déplacé deux fois sans toutefois parvenir à débloquer la situation qui reste préjudiciable autant pour les habitants que ses visiteurs, malgré la légitimité des revendications des initiateurs du mouvement de greve.

Iheb

aykhi hala

comme disaient les anciens (khouc mlih zed alih lahoua wa rih)...la population on a plus que marre ;;;notre président doit augmenter les salaires au plus vite!.

dans cette situation ....notre premier ministre au lieu de commander des véhicules à coup de centaines de millions d'euros ...il serait beaucoup plus préférable de donner une augmentation des salaires à tous les ouvriers en Algérie entière da façon que le peuple puisse vivre décemment en famille!.