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Une troisième vague du virus pas écartée

Publié le 25/04/2021
Une troisième vague du virus pas écartée Situation alarmante
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Le système algérien a plusieurs trains en retard

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Une troisième vague du virus pas écartée
Situation alarmante
Les plus hautes autorités du pays viennent
de prendre «des mesures urgentes» pour
l’acquisition du vaccin anti-Covid, a indiqué,
vendredi, le directeur général de l’Institut
Pasteur d’Alger (IPA), Fawzi Derrar.

El-houari Dilmi
E
n effet, les indicateurs épidé
miologiques actuels relatifs au
Covid-19 et aux nouveaux variants sont «alarmants», ont mis en
garde vendredi, le directeur général
de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA),
Fawzi Derrar et le chef de Service
d’épidémiologie et de médecine préventive à l’Etablissement hospitalouniversitaire (EHU) de Blida, Pr. Abderezzak Bouamra.
Après une relative accalmie qui a permis aux Algériens de souffler, le virus
tueur est de retour, alertent les spécialistes de la santé. Le Premier ministre,
Abdelaziz Djerad, a appelé, lors du
dernier conseil de gouvernement, le
ministre de la Santé à «résorber les
retards accusés dans l’acquisition du
vaccin anti-Covid-19».
Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), Fawzi Derrar et
le Chef de service d’épidémiologie et
de médecine préventive à l’Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) de
Blida, Pr. Abderrezak Bouamra, sont
d’accord pour alerter d’une situation
qui devient «inquiétante», au vu du rebond des contaminations, aggravé par
une augmentation des cas liés aux
nouveaux variants du coronavirus.
En effet, les deux spécialistes, invités
d’un plateau de télévision nationale
vendredi, ont estimé qu’il «n’est pas
exclu que l’Algérie enregistre une troisième vague de la pandémie, surtout
après le relâchement des citoyens
quant au respect des gestes barrières,
constaté ces dernières semaines», ont
encore alerte les deux experts. Ces
derniers se sont également montrés
préoccupés par l’augmentation des cas
de contamination liés aux variants britannique et nigérian. Insistant sur la
«nécessité vitale» d’un retour urgent
aux mesures de prévention, les deux
scientifiques sont d’avis pour signaler
que le virus tueur est toujours en circulation en Algérie, «au moment où
l’on constate un laisser-aller généralisé des citoyens», ont-ils mis en garde,
ajoutant que la situation «devient encore plus inquiétante avec l’augmentation des contaminations liées aux
nouveaux variants du virus». Se montrant rassurant, le directeur de l’Institut Pasteur, Fawzi Derrar, a expliqué
que les «variants ne sont pas plus dangereux que la souche d’origine», et que
l’IPA «dispose des moyens nécessaires pour détecter tous les variants en
circulation dans le monde». Au sujet
du variant indien, le DG de l’IPA s’est
limité à dire que «les laboratoires mondiaux travaillent à adapter les vaccins
aux nouveaux variants, en plus de la
souche d’origine», a-t-il indiqué.
Concernant l’acquisition du vaccin
anti-Covid-19, Fawzi Derrar a révélé
que l’Algérie a signé deux contrats
avec les laboratoires ‘Sinopharm’ et
‘Pfizer’, et «les premières quantités seront réceptionnées durant le mois prochain, en attendant d’autres lots dès
le mois de juin», a-t-il expliqué. Au
sujet du vaccin AstraZeneca, le Pr Abderrezak Bouamra a affirmé que ce
vaccin «n’avait pas de contre-indications particulières comparé aux avantages qu’il offre à l’humanité». Abondant dans le même sens, le Pr Lyes
Rahal a estimé, de son côté, que les
citoyens «sont réticents au vaccin AstraZeneca parce que victimes de certains médias».
Le DG de l’IPA a également indiqué que les hautes autorités avaient
pris des «mesures urgentes» pour l’acquisition graduelle du vaccin à la fin
du mois d’avril et en début de mai prochain. A ce propos, il a annoncé
l’adoption de nouvelles méthodes de
gestion de ces vaccins plus optimisées
qu’auparavant.

L
’Etat a débloqué une som
me de plus de 12 milliard
de dinars destinés l’achat de
vaccins anti-Covid-19, selon
un décret présidentiel publié
au Journal Officiel n 30.
Il s’agit du décret présiden
tiel n 21-143, signé le 15 avri
par le président de la Répu
blique, Abdelmadjid Tebbou
ne, portant transfert de crédit
au budget de fonctionnemen
du ministère de la Santé, de
la Population et de la Réfor
me hospitalière.
En vertu de ce texte, «il es
ouvert, sur 2021, un crédit de 12.737.461.000 dinars, appli
cable au budget de fonction
nement du ministère de la
Santé, de la Population et de
la Réforme hospitalière et au
chapitre n 44-07 : Contribu
tion exceptionnelle à l’institut
Pasteur d’Algérie (IPA) au titre
de l’achat pour compte de l’Etat
du vaccin anti-Covid-19".
Le ministre des Finances avait
assuré à maintes reprises qu’une
enveloppe financière «impor
tante» sera allouée à l’opéra
tion d’achat de vaccins.
En effet, l’Algérie a enta
mé fin janvier sa campagne de vaccination suite à la réception du premier lot du
vaccin Spoutnik-V. D’autres
quantités ont été reçues, en
février et mars, de ce vaccin
russe mais aussi des vaccins
britannique AstraZeneca et
chinois Sinopharm.
Le ministre de la Santé, de
la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid avait affirmé
que la campagne de vaccination contre la Covid-19 «s’accélèrera» avril courant, avec la
réception de 920.000 doses
du vaccin Sputnik-V.
"12,7 milliards DA pour l’achat
de vaccins anti-Covid"

"IL EST TEMPS DE SE REVEILLER"

il faut faire vite nous avons pris trop de retard pour protéger la population!.
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