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Retour en force de l’informel à Annaba : Une véritable plaie béante

Publié le 27/04/2021
Retour en force de l’informel à Annaba : Une véritable plaie béante
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"A l’insalubrité des lieux s’ajoute l’anarchie qui y règne au quotidien"


Leïla Azzouz

26 avril 2021 à 9 h 16 min


Annaba maintient son statut de ville sale. À constater le retour en force des charrettes de fruits et légumes, des vendeurs à la sauvette de vêtements, des ustensiles et autres objets de ménage dans la ville.

Les gens se bousculent devant ces vendeurs qui squattent quotidiennement les trottoirs, de souk El Hattab et tout le quartier de la Colonne, en face de la statue de la gazelle, la rue Larbi Tebessi (ex-Bouscarin), Haï El Abtal et La Plaine Ouest. Les riverains se plaignent, se disant excédés par les nuisances occasionnées au quotidien.

Malgré les importantes saisies qui ont été opérées lors des différentes descentes de la police, le phénomène persiste toujours en ce mois de Ramadhan. «En hiver, la chaussée devient glissante, et encore plus avec les ordures que laissent les vendeurs de légumes, sans parler des odeurs nauséabondes et de leurs corollaires, les moustiques et autres bestioles nuisibles», déclarent les habitants de ces cités.

À l’insalubrité des lieux s’ajoute le comportement indécent des vendeurs à la sauvette, notamment à l’encontre des jeunes filles qu’ils agressent verbalement à chaque passage. «Ils imposent leur diktat à tous, y compris aux usagers de la route qui doivent slalomer pour se frayer un passage», ajoutent des riverains.

L’incivisme de certains marchands qui dégagent la galère en cas de réclamation proférée par les habitants n’est pas en reste.
Cependant, il est de notoriété que pour apporter une solution à ce phénomène et désengorger le centre-ville et les cités périphériques, la wilaya a réalisé des marchés de détail de 50 places chacun.

Bâtis depuis 2009, ces espaces commerciaux situés dans les cités 5 Juillet 1962, Oued Edheb, 8 Mai 1945, Bouzered Hocine et Oued Forcha sont boudés. A ce jour, la plupart de ces infrastructures, construites à coup de millions de dinars, sont abandonnées sans que les pouvoirs publics ne se soucient de leur devenir.

Les commerçants refusent de s’y installer, car, selon eux, l’endroit est inapproprié. «Je préfère vendre sur le trottoir pour cibler et accrocher les passants ainsi j’aurai la certitude d’écouler mon produit», nous a déclaré un vendeur à l’informel à la cité la Colonne.

Hormis l’informel, les gardiens de parkings sauvages sont nombreux dans la commune d’Annaba. La plupart des avenues et des boulevards sont aussi squattés par de jeunes chômeurs. Ces derniers obligent les automobilistes à payer avant de stationner sous peine de voir leur bien saccagé.








je conclue: Allah ghaleb il n'y a plus rien a faire! depuis 60 ans nous avons tout essayer! "aàbadha rahou" moi pour l'ordre et la propreté j'ai baissé les bras! c'est malheureux que je dis cela car c'est la vérité...il ne reste plus qu'une seule solution qu'il faut espérer c'est "UN MIRACLE DIVIN".
comme on dit! j'ai roulé ma bosse un peut partout dans le Monde quand je compare les villes que j'ai parcourus je reste la bouche bée par rapport au laisse aller de ville natale!.

(L'expression être, demeurer ou rester bouche bée signifie donc « rester muet ou la bouche ouverte d'admiration, d'étonnement, de stupeur », « être surpris au point de ne plus savoir quoi dire ». ... C'est le sens de « rester la bouche ouverte » qui donna lieu à l'emploi de rester gueule bée pour décrire la stupéfaction).
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