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Les Russes n’ont toujours pas validé le site de production du vaccin Spoutnik V en Algérie

Publié le 02/05/2021
Exclusif. Les Russes n’ont toujours pas validé le site de production du vaccin Spoutnik V en Algérie?.
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La production des doses du célèbre vaccin russe Spoutnik V est un projet qui traîne et tourne au ralenti. Et pour cause, les partenaires russes de la société publique spécialisée dans la fabrication des médicaments SAIDAL n’ont pas encore validé officiellement le futur site de production proposé pour accueillir les installations nécessaires à la production du vaccin Spoutnik V, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations.

Il s’agit d’une usine de SAIDAL basée à Constantine. Cette avait préalablement servi pour la fabrication de l’insuline humaine en partenariat avec la firme danoise Novo Nordisk. Le groupe SAIDAL s’était lancé depuis 2018 dans le fabrication de ce traitement destiné aux diabétiques. A Constantine, Saidal avait lancé la production de cartouches pour stylos d’insuline, soit « toute la gamme de l’insuline moderne » de Novo Nordisk. Le stylo a, quant à lui, été fabriqué à partir de l’usine de Saïdal, sise à Blida.

Saidal a consenti à un investissement de 5 milliards de Da pour financer les unités de production d’insuline à Constantine, soit l’équivalent de 31 millions d’euros. Mais il semble que le site de Saidal de Constantine n’a pas encore bien convaincu les partenaires russes, à savoir le RDIF, le fonds souverain russe derrière le financement et la commercialisation du vaccin russe contre le coronavirus, et l’Institut de recherche Gamaleïa d’épidémiologie et de microbiologie, anciennement connu sous le nom de Centre fédéral de recherche NF Gamaleïa pour l’épidémiologie et la microbiologie. Selon nos investigations, les partenaires russes ont formulé de nombreuses exigences à Saidal pour qu’elle puisse se conformer aux normes sécuritaires et scientifiques indispensables à la mise en place d’une chaîne de production du vaccin Spoutnik V.

Et pourtant, à Alger, une équipe multidisciplinaire a été créée auprès du ministère de l’Industrie pharmaceutique, ainsi qu’un comité chargé de l’aspect technique et technologique, et de la formation du personnel a été mis en place pour rassurer les partenaires russes qui ne semblent pas encore très convaincus par les capacités réelles de Saidal à se lancer dans ce nouveau défi scientifique. Saidal espérait commencer la fabrication des premières doses du vaccin russe anti-COVID à partir septembre 2021 et elle ambitionnait de produire 40 millions d’unités par an. Mais cet objectif ne risque pas d’être atteint car au rythme où vont les négociations avec les partenaires russes, la future usine de Constantine de production du vaccin anti-COVID ne risque pas d’être inaugurée au mois de septembre prochain. Selon nos sources, le mot « production » est, d’ailleurs, un pur fantasme parce que Saidal devra se contenter uniquement d’assurer l’embouteillage des doses du vaccin Spoutnik V. Les partenaires russes ne vont nullement partager un savoir scientifique ou technologique complexe qui a nécessité des sacrifices et de lourds investissements.

Les russes sont très pointilleux dans leur processus de commercialisation du vaccin Spoutnik V. Et pour l’heure, seuls deux pays ont pu nouer des partenariats pour fabriquer localement ce vaccin anti-COVID salué par la communauté scientifique internationale pour ses résultats convaincants. Le RDIF, a signé à la fin du mois de mars dernier un accord avec la firme pharmaceutique chinoise Shenzhen Yuanxing Gene-tech pour fabriquer 60 millions de doses.

Soit la vaccination de 30 millions de personnes, deux doses étant nécessaires. La production, en Chine sous licence russe, doit commencer dès le mois de mai. Il s’agit du second accord dans ce pays après celui conclu en novembre dernier avec la firme Tibet Rhodiola. Le Fonds souverain russe (RDIF) avait conclu auparavant, au mois de novembre 2020 plus exactement, un accord avec le groupe pharmaceutique indien Hetero pour la production de plus de 100 millions de doses annuelles du vaccin russe controversé contre le coronavirus. « Hetero, l’un des principaux fabricants indiens de médicaments génériques, a accepté de produire en Inde plus de 100 millions de doses par an » de Spoutnik V, avait annoncé dans un communiqué le RDIF, qui a financé le développement du vaccin, ajoutant que la production devra commencer « début 2021 ».

Mais il semble que ce projet ait été retardé également ce qui a contraint le fonds souverain russe RDIF de signer depuis le début 2021 des nouveaux accords avec cinq grands fabricants indiens pour plus de 850 millions de doses de vaccin par an. Le RDIF a déclaré récemment qu’il s’attendait à ce que la production du vaccin en Inde atteigne 50 millions de doses par mois d’ici l’été et qu’elle continue à augmenter. D’autres pays comme le Brésil ou la Corée du Sud ont lancé des négociations avec la Russie pour la production du vaccin Spoutnik V, mais aucune avancée concrète n’a été enregistrée jusqu’à aujourd’hui.


"Qui faut-il croire?"

Pourtant le ministre de la santé avait annoncé que la production du vaccin Spoutnik V était prévu pour: septembre 2021 alors que les Russes non rien validé!.
Nous citoyens Algérien que faut-il conclure! s'agit-il de la poudre aux yeux de la part du ministre ou bien simplement une incompétence!...alors qu' un ministre juste et honnête il aurait dû annoncer "que nous faisons le maximum pour négocier"!.
pourquoi on est comme ça! ...rien n'est claire! manque de transparence!...toujours louche! on est constamment dans le flou!...triste!.
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