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ANNABA: Kheraza, Sarouel, Oued-Nil

Publié le 17/05/2021
Kheraza, Sarouel, Oued-Nil La construction illicite de retour
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Annaba, qui s’était débarrassée durant les années 1980 des cités fantômes, à l’exemple de celle de l’ex-Bouhamra, aujourd’hui Boukhadra, où des milliers de baraques donnaient un aspect de désolation et de misère, souffre de nouveau du fléau de l’habitat illicite. Ces bidonvilles, qui viennent se coller à la coquette, sont de plus en plus signalés aux alentours de la plaine de Kheraza, à la sortie Sud-ouest du chef-lieu de la commune d’Annaba, principalement sur le tronçon Sarouel/Oued-Nil et sur les hauteurs de Chabbia/Kherraza, relevant de la commune d’El-Bouni, connue sous la sinistre appellation de « la cité de mille et une bicoques ». La réapparition des bidonvilles, qui ceinturent aujourd’hui l’antique « Bouna », a été constatée depuis l’avènement de la crise sanitaire mondiale du Covid-19, selon les habitants. Localisée au niveau de ces zones rurales, la construction illicite, a atteint, à cause des filières aguerries spécialisées, des proportions alarmantes. Des riverains signalent à ce sujet que les constructions de baraques se faisaient, généralement durant la nuit. Le lieu choisi est situé loin des yeux, autrement dit, des terrains propices à l’implantation de baraques sans être dérangé. L’enfantement de ces nouvelles cités illicites attire les gens tels des charognards autour d’une proie. Une situation où les courtiers, les entrepreneurs en bâtiment et surtout les « clients » qui débarquent des patelins de différentes wilayas limitrophes, notamment celles situées au Sud de la wilaya d’Annaba. Faut-il rappeler que cette plaie rouverte peu avant la réception des premiers logements des nouveaux pôles urbains de la daïra de Berrahal, à savoir la cité Kalitoussa et la nouvelle ville de Drâa-Errich. Elle s’est propagée outrageusement, avant d’être ciblée par une vaste opération de lutte contre l’habitat précaire, qui a permis, à la fois, la destruction des milliers de baraques et la récupération de pas moins de 37 hectares. Il est à noter que ce phénomène a énormément porté préjudice à l’image de marque de la Coquette, ville millénaire ouverte sur la Méditerranée et pôle universitaire, en plus de sa vocation industrielle, agricole et touristique. Selon les derniers recensements des services concernés, la commune d’El-Bouni, la plus importante agglomération de la wilaya, détient le triste record dans ce domaine.

B.Salah-Eddine






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