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Posté par M.O.F.Annabi le 20/05/2021
Le rêve était de très courte durée. Les Algériens voyageant à l’étranger ne peuvent plus sortir du territoire national avec une somme en devises dépassant les 1000 euros. Les nouvelles dispositions de la Loi de Finances Complémentaire (LFC) de 2020 impose la baisse du montant minimum en devises soumis à la déclaration douanière, passant de 5.000 à 1.000 euros.
D’après le patron des douanes algériennes, Noureddine Khaldi, la situation financière que traverse en ce moment le pays ne permet pas d’autoriser les voyageurs algériens de sortir du territoire national avec une somme de 5000 euros pour subvenir à leurs besoins à l’étranger.
S’exprimant devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du débat du Projet de loi de finances complémentaire de 2020 (PLFC), le DG des douanes a reconnu que le relèvement de 5.000 euros de ce seuil, au titre de la Loi de finances initiale, a trouvé un bon écho auprès des citoyens. Mais conjoncture financière actuelle impose un durcissement en matière de circulation des flux financiers en devises, explique M. Khaldi qui, toutefois, n’écarte pas l’éventualité de revoir cette mesure, si la situation économique venait à s’améliorer.
Plusieurs députés algériens ont exprimé leur désaccord avec le retour au montant maximum des 1000 euros en devises soumis à la déclaration douanière. Pour ces députés, la décision d’augmentation le seuil à 5.000 euros (en vigueur actuellement en application de la Loi de finances initiale), a permis de « remédier aux désagrégements » causés aux citoyens, en leur assurant de couvrir suffisamment leurs besoins en devises, lors de leur séjour à l’étranger.
Selon ces députés, cette mesure a prouvé « son efficacité » pour les citoyens bloqués dans des pays étrangers, suite à l’arrêt des dessertes aériennes, en raison de la pandémie de Covid-19, « préservant ainsi leur dignité à l’étranger », se sont-t-ils félicités. En contrepartie, et au lieu de réduire le montant minimum à déclarer, ils ont exigé d’accélérer les réformes bancaires ainsi que leur modernisation et de trouver des solutions radicales à l’économie parallèle et au marché noir de devises.
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D’après le patron des douanes algériennes, Noureddine Khaldi, la situation financière que traverse en ce moment le pays ne permet pas d’autoriser les voyageurs algériens de sortir du territoire national avec une somme de 5000 euros pour subvenir à leurs besoins à l’étranger.
S’exprimant devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) dans le cadre du débat du Projet de loi de finances complémentaire de 2020 (PLFC), le DG des douanes a reconnu que le relèvement de 5.000 euros de ce seuil, au titre de la Loi de finances initiale, a trouvé un bon écho auprès des citoyens. Mais conjoncture financière actuelle impose un durcissement en matière de circulation des flux financiers en devises, explique M. Khaldi qui, toutefois, n’écarte pas l’éventualité de revoir cette mesure, si la situation économique venait à s’améliorer.
Plusieurs députés algériens ont exprimé leur désaccord avec le retour au montant maximum des 1000 euros en devises soumis à la déclaration douanière. Pour ces députés, la décision d’augmentation le seuil à 5.000 euros (en vigueur actuellement en application de la Loi de finances initiale), a permis de « remédier aux désagrégements » causés aux citoyens, en leur assurant de couvrir suffisamment leurs besoins en devises, lors de leur séjour à l’étranger.
Selon ces députés, cette mesure a prouvé « son efficacité » pour les citoyens bloqués dans des pays étrangers, suite à l’arrêt des dessertes aériennes, en raison de la pandémie de Covid-19, « préservant ainsi leur dignité à l’étranger », se sont-t-ils félicités. En contrepartie, et au lieu de réduire le montant minimum à déclarer, ils ont exigé d’accélérer les réformes bancaires ainsi que leur modernisation et de trouver des solutions radicales à l’économie parallèle et au marché noir de devises.