MATCH SANS ARBITRE

MATCH SANS ARBITRE

par Abdou BENABBOU


Le pressenti se réalise. Le besoin, sinon l'envie de voyager est happé par le flou total après l'annonce de l'entrebâillement drastiquement mesuré des frontières. Les milliers de voyageurs poussés par l'envie ou par les nécessités de se déplacer à l'étranger ont bien du mal à trouver un saint auquel ils pourraient se vouer. Pour les Algériens, il ne pouvait en être autrement quand des pays européens censés appartenir à une même entité économique et politique ont été incapables de s'entendre sur des modalités communes pour permettre à leurs ressortissants de se mouvoir derrière des frontières censées avoir été effacées. Logique tenante que celle de comprendre qu'il allait de soi que les individus empêchés de s'aérer dans leurs propres quartiers et halls réduits au cours d'un passé très récent ne pouvaient du jour au lendemain échapper aux rétorsions des dépendances programmées et retrouver par enchantement des ailes pour s'envoler.

Les dissensions autour des différents vaccins sur la base d'une guerre essentiellement politique ont vite rétabli les coriaces nationalismes et les individualismes des Etats pour que chacun ne s'en tienne plus qu'à la loi du chacun pour soi.

Le candidat au voyage est au milieu de ce troublant magma que la pandémie a tissé pour que le désarroi soit d'actualité et pour que chaque postulant aux déplacements hors frontières doive affronter un piège assimilable à une nasse dont il est recommandé de se prémunir.

Les chancelleries, les représentations consulaires et les gouvernements multiplient les avertissements et les conseils pour signifier que la poudre d'escampette a un nouveau prix pour que le voyage ne soit plus ni agrément ni loisir et qu'il fasse obligation à chacun de lui trouver un autre sens et une autre culture.

Parce qu'aux prises avec d'innombrables pénalités enterrant l'esprit humanitaire pour des considérations terre à terre, nos émigrés sont les plus à plaindre. Pour nombreux d'entre eux l'exil n'est plus seulement l'humeur lourde et la blessure permanente. Il est mitard dans un jour nouveau. Pour d'autres, ayant la faveur de la double nationalité, ils auront la faculté dont dispose un joueur de football qui joue avec ses deux pieds. Il peut lober du pied gauche et dribler du pied droit.

Le drôle de match imposé par le coronavirus continuera à se dérouler sans arbitre.

"Une vraie réalité"

Merci Abdou.

Le pressenti se réalise. Le besoin, sinon l'envie de voyager est happé par le flou total après l'annonce de l'entrebâillement drastiquement mesuré des frontières.

Les milliers de voyageurs poussés par l'envie ou par les nécessités de se déplacer à l'étranger ont bien du mal à trouver un saint auquel ils pourraient se vouer.

Pour les Algériens, il ne pouvait en être autrement quand des pays européens censés appartenir à une même entité économique et politique ont été incapables de s'entendre sur des modalités communes pour permettre à leurs ressortissants de se mouvoir derrière des frontières censées avoir été effacées.

Les dissensions autour des différents vaccins sur la base d'une guerre essentiellement politique ont vite rétabli les coriaces nationalismes et les individualismes des Etats pour que chacun ne s'en tienne plus qu'à la loi du chacun pour soi.

"Pour voyager tranquille"

avoir le certif des deux vaccins et le résultats des tests PCR, et une petite valise de médicaments de premières nécessités doliprane,et tout et tout et tout george, nez, fièvre, rino, colique...pour éviter les queue en pharmacie prévoir des antibiotiques ça ne coute rien de faire une provision, avec un compte devise au bled euros, et dinars à gogo plusieurs compte à tout va ........ne pas mettre les œufs dans le même panier dernier touche prévoir l'invisible avec les compliqués pour pouvoir retomber comme félix le chat!.

"important"

ET papiers toujours en double....en cas de Trafalgar!.