Annaba Village touristique, Sidi-Salem dans tous ses états

L’insalubrité et l’incivisme règnent au niveau de la cité côtière Sidi-Salem. La situation de l’hygiène du milieu est, ainsi, désolante. Ce quartier populeux et populaire, sinistrement réputé pour son rivage, considéré comme étant le plus pollué du pays, se clochardise davantage. Pour ses locataires, il a perdu énormément de son attrait. Certains quartiers sont malpropres, moches et affreux. Mais apparemment, ni les habitants et encore moins les autorités locales, n’y accordent aucune considération. Certains groupes d’habitations sont réduits à l’état d’espaces pour animaux, où les chiens côtoient les poules, si ce n’est des moutons et des vaches. A ce décor peu réjouissant s’ajoutent les dépôts d’ordures ménagères, débordés à longueur de journée et qui restent en l’état, parfois, durant plusieurs jours sans que personne ne se soucie de l’état des lieux. Des espaces verts, aménagés il y a une année, à coup de millions de dinars, ont été, livrés aux bovins, qui y paissent de jour comme de nuit, alors que ces espaces n’ont jamais été ciblés par des opérations d’entretien et d’assainissement, depuis. Chaque jour, l’une des premières images qui saute aux yeux, est la présence des ovins, des bovins, des chiens, et autres, déambulant librement, surtout aux alentours directs de chaque dépôt d’ordures ménagères. Un phénomène qui a fini, au fil des jours, par « empoisonner » la vie des nombreux habitants, sans que cela ne dérange personne. « Ce qui touche le plus est l’indifférence des gens face à cette situation, on fait comme si de rien n’était et on continue son chemin faisant semblant de ne pas voir. Cela est valable pour tous les habitants et les personnes censées veiller et protéger la ville », a tenu à dénoncer un habitant. Mais le plus stressant, indique-t-il, c’est qu’une meute de chiens errants a fait parler d’elle, ces derniers temps. Ces canidés rodent à longueur de journée entre la cité 1800 logements et tout au long du boulevard et son rond-point et les décombre d’une partie de la cité SAS, un territoire, où ils ont élu domicile, le soir venu. La meute de chiens en question s’est attaquée, de nuit à au moins à une dizaine de citoyens, en l’espace de quelques semaines, selon de nombreux témoignages des habitants. Des habitants indiquent, à ce sujet, que chaque jour, notamment en fin d’après-midi et depuis des mois déjà, la santé de leurs enfants est quotidiennement menacée par des hordes de dogues vecteurs de toutes sortes de maladies, dont la rage. En réalité, la lutte contre la prolifération des chiens errants n’a jamais été l’un des grandes priorités des pouvoirs publics et beaucoup reste à faire dans ce domaine.

B. Salah-Eddine

"Et pourtant la solution sur l'hygiène et la propreté existe"

pourquoi ne pas demander à d'autres ville des pays voisins de s'occuper de nous par charité ! il faut demander par exemple à la ville de Nice, ou Marseille, Lyon ... qui c'est?.