Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Variant algérien du coronavirus
Zone Membre
Publicités

Variant algérien du coronavirus

Publié le 21/06/2021
Variant algérien du coronavirus Les spécialistes divisés
« Actualité précédente
Journaliste: être ou ne pas être (II/II)
Actualité suivante »
Covid-19 Polémique autour du «variant algérien»

Les Commentaires


Les spécialistes divisés



Existe-t-il un variant algérien du coronavirus ? A peine posée, la question divise déjà. Intervenant hier sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale, le professeur Rachid Belhadj a semblé catégorique. Selon lui, les informations faisant état de l’existence d’une nouvelle souche algérienne sont complètement infondées. Ce sont pour lui de simples « allégations » et « rumeurs », qui n’ont aucune base scientifique, a soutenu le président du syndicat des professeurs et chercheurs universitaires qui est en même temps, directeur des activités médicales à l’hôpital Mustapha Pacha d’Alger. Le professeur a affirmé que la seule institution habilitée à se prononcer sur l’existence d’un variant algérien ou autre, c’est bien l’Organisation mondiale de la santé ou l’Institut Pasteur spécialisé dans les recherches épidémiologiques. Ce n’est pourtant pas l’avis d’un autre professeur, Idir Bitam, qui, dans une déclaration à TSA, a soutenu que « le sous- variant algérien circule depuis l’année dernière dans le pays, précisément depuis septembre-octobre 2020 ». « C’est confirmé scientifiquement, je l’ai moi-même séquencé », a-t-il affirmé, sûr de ses propos. Poursuivant son argumentaire, le professeur Bitam a fait savoir que le nouveau variant algérien « mute en fonction de l’environnement, étant donné qu’on a plusieurs biotopes en Algérie : humide, subhumide, subaride, aride, semi-aride, saharien et subsaharien ». « Tout cela va faire que le virus va s’adapter en fonction du climat, de l’environnement », a expliqué l’expert en maladies transmissibles et pathologies tropicales. « A Alger seulement, on a détecté quatre sous-variants différents », a-t-il noté, avant de préciser que les quatre sous-variants n’étaient pas virulents. « Je pense que c’est ce qui s’est passé avec l’apparition du variant algérien. Et qui est en train de faire augmenter la courbe des contaminations », a-t-il indiqué, pour estimer qu’au bout de dix à quinze jours, les contaminations vont freiner, voire diminuer, « sauf s’il n’y a pas l’importation d’un nouveau variant ». Vendredi dernier, le docteur Mohamed Zeroual avait évoqué l’apparition de souches mutantes algériennes de coronavirus. Lors d’un entretien accordé à la radio locale de Sétif, le praticien avait déclaré qu’un variant algérien a été détecté. L’expert en épidémiologie à l’hôpital El Kettar, Alger, est lui aussi catégorique et sûr de ses informations. Alors pourquoi toute cette controverse, qui au bout du compte va finir par pousser les Algériens à ne faire pas confiance dans tout ce qui se dit au niveau de la sphère médicale.

M.M
Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires