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L’Algérie tourne enfin la page Djerad : Aymen Benabderrahmane, le nouveau Premier-ministre…

Publié le 30/06/2021
L’Algérie tourne enfin la page Djerad : Aymen Benabderrahmane, le nouveau Premier-ministre…
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Algérie : Abdelmadjid Tebboune nomme Aymen Benabderrahmane Premier ministre

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L’Algérie a officiellement un nouveau Premier-ministre. Il s’agit d’Aymen Benabderrahmane. « Conformément aux dispositions de la Constitution, notamment son article 91, paragraphes 5 et 7 de celle-ci, le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a nommé aujourd’hui M. Ayman Ben Abderrahmane Premier ministre, et l’a chargé de poursuivre les consultations avec les partis politiques et la société civile à former le gouvernement, dans les plus brefs délais ». C’est avec ce communiqué laconique que la Présidence algérienne a annoncé la nomination officielle d’un nouveau Premier-ministre qui succède ainsi au controversé Abdelaziz Djerad, l’homme qui a dirigé le gouvernement depuis janvier 2020 laissant derrière lui un bilan catastrophique et un pays très affaibli face aux conséquences de la crise financière née dans le sillage de la pandémie de la COVID-19.

C’est justement un financier qui va remplacer le sinistre Abdelaziz Djerad. Aymen Benabderrahmane était Gouverneur de la Banque centrale de novembre 2019 jusqu’à fin juin 2020 date à laquelle il avait été désigné ministre des Finances du précédent gouvernement des affaires courantes. Il est ainsi le premier argentier du pays depuis le 24 juin 2020.

Aïmene Benabderrahmane était auparavant sous-directeur des travaux publics, de la construction et de l’hydraulique de l’Inspection Générale des Finances (IGF). En Mars 2010, Aïmane Benabderrahmane a été nommé censeur au sein de la BA, par un décret signé par l’ex Président Abdelaziz Bouteflika le 01 Mars 2010.

C’est un cadre de l’Etat qui a fait toute sa carrière dans le secteur des finances. Aymen Benabderrahmane bénéficie aujourd’hui d’une inattendue promotion et se retrouve à la tête du futur gouvernement. En vérité, personne ne l’attendait à ce poste. C’est la conjoncture catastrophique par laquelle passe l’Algérie qui explique sa nomination. Le pays frôle de jour en jour la faillite financière : les revenus en devises du pays baissent considérablement depuis 2020, les réserves de changes diminuent au point de disparaître d’ici fin 2022 et les indicateurs économiques du pays sont tous au rouge : chômage endémique, valeur du dinar algérien en chute libre, pouvoir d’achat des algériens s’est effondré, cherté excessive de la vie, des milliers d’entreprises algériennes en très grosses difficultés, une économie nationale paralysée par l’immobilisme et la panne d’activité.

Abdelmadjid Tebboune n’avait donc pas le choix : il fallait confier le futur gouvernement à un technocrate qui peut proposer des solutions techniques pour redresser le pays avant que la crise économique et financière ne l’ébranle définitivement. Livrée aux multiples crises chroniques, celles de l’eau, des liquidités, des pénuries des produits alimentaires, détérioration des services publics, etc., l’Algérie a plus que jamais besoin d’un sursaut national pour sortir de l’ornière. Et pour ce faire, il faut un plan de relance économique ambitieux et une stratégie nationale ambitieuse et réaliste. Aymen Benabderrahmane est-il l’homme de la situation ? Pas si sûr car sa gestion de la Banque d’Algérie et du ministère des Finances ne s’est pas soldée par des résultats positifs ni convaincants. L’homme collectionne aussi pendant son parcours de nombreuses affaires troublantes et des dossiers scandaleux. Algérie Part en a parlé largement dans l’une de ses enquêtes. Mais il ne sera pas pire que le sinistre Abdelaziz Djerad qui a aggravé les déséquilibres du pays par sa gestion chaotique, populiste et son incapacité avérée à imaginer des solutions aux problèmes concrets des Algériens.

Le nouveau Premier-ministre algérien est loin d’être un esprit brillant et un gestionnaire parfait ou exemplaire. Ce profil n’existe, d’ailleurs, pas en Algérie à cause de la qualité intellectuelle très médiocre de la classe politique et dirigeante algérienne. Mais s’il se débarrasse du clanisme et populisme qui ont caractérisé son prédécesseur, et s’il s’entoure de bons conseillers et ouvre les portes aux compétences nationales et cherche à obtenir le consensus autour d’une feuille de route ambitieuse et efficace, il pourrait contribuer à diminuer les malheurs d’une Algérie plus que jamais bousculée par ses problèmes financiers et économiques. Les défis sont immenses. Les attentes sont énormes. Aymen Benabderrahmane n’a pas le droit à l’erreur…

AP+































Que le bon Dieu lui vient en aide.

Nous lui souhaitons d'y arriver avec beaucoup de succès.
le peuple souhaite que le futur gouvernement soit formé moitié "FEMME ET HOMME".

Que le ministre de la pêche Sid Hamed Ferroukhi "criminel du corail" soit éliminé d'office!.

Idem pour le ministre "RÊVEUR" de la santé Abdelrahmane Benbouzid!.

correspondants.



Abderrahmane Benbouzid
Illustration.

Fonctions


Ministre algérien de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière

En fonction depuis le 4 janvier 2020
(1 an, 5 mois et 26 jours)

Président
Abdelmadjid Tebboune

Premier ministre
Abdelaziz Djerad

Gouvernement
Djerad I, II et IIII

Prédécesseur
Mohamed Miraoui

Biographie


Date de naissance
1er juin 1950 (71 ans)

Lieu de naissance
Ouled Djellal (Algérie)

Nationalité
Algérienne

Profession
médecin

Religion
Musulmane
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Abderrahmane Benbouzid (en arabe : عبد الرحمان بن بوزيد), né le 1er juin 1950 à Ouled Djellal, est un médecin et un homme politique algérien. Il est le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière d'Algérie depuis le 4 janvier 20201.

Biographie​[modifier | modifier le code]

Chirurgien orthopédiste de formation, il a occupé le post de chef de service d'orthopédie et de traumatologie à l'EHS "Pr Abdelkader Boukhroufa" de Ben Aknoun.

Le 4 janvier 2020, il prend ses fonctions de ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
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